Non content d'être l'un des hommes d'affaires les plus riches du monde (n°1
en 2008 avec 65 milliards de dollars), Warren Buffet est probablement
l'investisseur le plus célèbre qui soit.
Né en 1930 à Omaha dans le
Nebraska, il effectue des études d'économie à l'université Columbia. A la fin de
ses études, il retourne dans sa ville natale où il se marie et crée son premier
fonds d'investissement, constitué d'apports de sa famille et de connaissances.
Géré de sa maison, ses activités ne cesseront de croître, parallèlement à sa
fortune personnelle. Pendant plus de 40 ans, l'investisseur milliardaire a
toujours surpassé les indices de référence tels que le Dow Jones.
En 1962, il investit dans une société de textile nommée Berkshire Hathaway,
dont il prendra le contrôle 3 ans plus tard et qui deviendra par la suite la
société mère de ses activités. Ses activités textiles seront abandonnées en
1985. En 2003, Berkshire Hathaway détenait une quarantaine d'entreprises qui
employaient 150 000 personnes.
Warren Buffet concentre ses
investissements dans des entreprises sous-évaluées avec une optique de gains à
long terme. Il choisit des entreprises dont il comprend parfaitement l'activité,
qui affichent une bonne solidité et des bénéfices réguliers ainsi qu'un métier
durable. Il évite donc toutes les sociétés de hautes technologies. Il a déclaré
: "Notre période favorite de détention (d'actions) est "pour toujours" et
également "La bourse est conçue pour transférer de l'argent de l'actif vers le
patient".
Malgré son immense fortune, Warren Buffet a gardé des goûts
simples. Il mange tous les jours un hamburger arrosé d'un cherry coke dans le
même restaurant et habite toujours dans la même maison qu'il a acheté 31 500
dollars en 1957.
Il compte léguer à sa mort 99% de sa fortune à des bonnes causes, dont une grande partie à travers la fondation Bill & Melinda Gates. Il laissera seulement une partie mineure à ses descendants. Il a un jour déclaré : "On devrait donner à ses enfants le nécessaire pour qu'ils puissent faire ce qu'ils souhaitent, mais pas assez pour qu'ils restent oisifs."