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Grippe aviaire: levée de la zone de contrôle dans l'Ain

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gars d'ain gars d'ain
19/01/2017 09:23:23
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Grippe aviaire: les éleveurs revoient leurs pertes à la hausse.

Pour ceux qui ne comprennent pas trop ce qui se passe, c'est comme si vous aviez un virus informatique qui vous oblige à détruire tout votre matériel informatique et les données qu'il contient : il vous reste alors que la souris et la prise électrique pour pleurer...

Remarquons encore qu'il s'agit d'outils de travail que l'on détruit. On a comme on l'a vu en dessous vacciné des oiseaux du parc, mais on est incapable de protéger une filière d'excellence agricole.

Et le consommateur est aussi largement responsable de ce désastre, en ne voulant au grand jamais payer le juste prix. Imaginez : au début des années 70, 50% du salaire partait dans le budget alimentaire des ménages. Aujourd'hui, il se situe autour de 13%, et probablement 10% pour certains ménages qui préfèrent avoir un téléphone à 600 euros et des assurances pour tout alors que le principal risque dans la vie reste d'avoir une maladie liée à une mauvaise alimentation...


Notons "Les producteurs de foie gras, qui seront reçus jeudi au ministère de l'Agriculture pour discuter des indemnités liées à la grippe aviaire, ont revu en nette hausse mercredi leurs pertes, à 120 millions d'euros, et annoncé un plan en 15 mesures pour éviter une nouvelle crise à l'avenir.

"Nous constatons des pertes de l'ordre de 120 millions d'euros" pour l'ensemble de la filière "de l’accouvage à la transformation en passant par les éleveurs et les gaveurs", a déclaré Christophe Barailh, précisant que cette somme inclut "les pertes directes liées à l'abattage et également (celles) liées au vide sanitaire (...) qui a déjà commencé pour certaines zones".

L'épizootie d'influenza aviaire H5N8 qui sévit depuis décembre dans les élevages du sud-ouest (145 exploitations infectées, essentiellement dans le Gers et les Landes) a conduit le gouvernement à imposer début janvier des abattages préventifs d'oies et de canards dans une zone étendue deux fois depuis et qui englobe désormais 232 communes.

Abattage de canards dans un élevage touché par la grippe aviaire le 6 janvier 2017 à Belloc-Saint-Clamens dans le sud-ouest de la France (AFP/Archives/REMY GABALDA)

"Du fait de l'extension des zones, avec des abattages supplémentaires programmés", le Cifog a revu en nette hausse sa première estimation des pertes pour la filière, estimées à 80 millions d'euros au début du mois.

Le coût du virus pourrait encore augmenter. "On était parti sur un volume de 1,3 million" d'animaux à abattre, "on en est à 1,5 millions" et "la situation n'est toujours pas stabilisée", a-t-il ajouté.

Déjà fragilisée par l'épisode d'influenza aviaire H5N1 de l'hiver 2015/16, l'interprofession a adopté un plan pour tuer dans l'oeuf les prochaines crises.

Le Cifog envisage notamment de "tester systématiquement" les lots de canards avant l'étape du gavage pour éviter de transporter des volailles contaminées, a expliqué M. Barailh.

Autre exemple, dès qu'un cas suspect sera détecté par un vétérinaire, un confinement pourrait être imposé "dans un périmètre à définir", sans attendre l'habituel arrêté préfectoral.

- Audit national des producteurs -

Pour la "filière longue", où chaque étape de la vie du canard se déroule sur un site différent, les producteurs se sont accordés pour que "des animaux d'âge identique" soient élevés dans chaque exploitation "avant la prochaine migration d'automne, c'est-à-dire pour septembre".

Un élevage de canards le 5 janvier 2017 à Bars dans le sud-ouest de la France (AFP/Archives/REMY GABALDA)

Cette mesure permettra "d'avoir un vide sanitaire de 14 jours à l'issue de chaque lot", au lieu du turn-over continu actuel.

Par ailleurs, un audit "à périmètre national" sera réalisé "pour vérifier que les règles de biosécurité sont bien mises en place" par les producteurs, en commençant par la zone de l'épizootie en cours, dès que celle-ci sera terminée.

Pas question toutefois d'une chasse aux sorcières: "Il n'y a pas de coupable, on est tous victimes", affirme M. Barailh, qui voit dans cette mesure "une question d'équité (...) pour amener tous les éleveurs vers les règles et le mieux-disant".

Le Cifog veut aussi "sécuriser les étapes de transport" des volailles, en appliquant un nouveau "protocole de nettoyage-désinfection des cages et des camions", et "professionnaliser les +équipes d'attrapage+" qui manipulent les animaux, avec un "guide des bonnes pratiques".

Ces mesures feront l'objet d'un accord interprofessionnel, qui devra ensuite être validé par le gouvernement.

"J'imagine que l'Etat accueillera favorablement nos propositions", a prédit le président du Cifog, convaincu que si un nouveau virus apparaît dans les élevages, son plan permettra de "l'identifier et en limiter la propagation très rapidement".

Faisant entendre sa voix discordante, la Confédération paysanne a de nouveau dénoncé l'élevage industriel et ses "responsabilités dans la propagation du virus".

"Il y a urgence à revoir le fonctionnement de la filière dont l'hyper-segmentation est source de crises sanitaires à répétition", a affirmé le syndicat (classé à gauche) dans un communiqué
."

Comme je l'ai dénoncé précédemment, il y a urgence à revoir les plans mis en place pour enrayer les épizooties car la méthode actuellement appliqué ne marche que pour des animaux restant à terre et en faisant abstraction du risque pour les oiseaux sauvages dont on ne maitrise aucune aller/venue ni lâché de fiente contaminante....

Une piste avait déjà été développé pour enrayer le développement , de la rage dont les renards sont le principale vecteur : on a effectué des lâchés de boulettes de viande vaccinantes par ingestion. L'effet a été radical : on estt en principe indemne de rage...

http://www.humanite.fr/la-rage-gare-son-retour-en-france-608273

Le principal problème est obstacle reste qui paiera ? Je serais tenté de dire à problème national, argent national et donc la nation par son gouvernement doit se mobiliser avant que cette situation désastreuse cesse, sans compter que cette épizootie menace aussi les équilibres de la faune dans les campagnes. N'oublions pas que les oiseaux sont aussi des régulateurs de proliférations des insectes....

Article "Grippe aviaire: les éleveurs revoient leurs pertes à la hausse"
http://www.abcbourse.com/marches/grippe-aviaire-les-eleveurs-revoient-leurs-pertes-a-la-hausse_385974_PX1p
  
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gars d'ain gars d'ain
17/01/2017 08:30:27
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Communiqué du 19 novembre 2016 du Parc des Oiseaux de Villars Les Dombes...GRIPPE AVIAIRE :
Pour rassurer notre fidèle public, nous vous informons que nous avons dès le début de semaine mis en place le dispositif de bio sécurité prévu en cas d'accroissement du risque d'apparition du virus de grippe aviaire.
L'étang central a été vidé pour ne plus attirer d'oiseaux sauvages sur le Parc et la majeure partie de nos oiseaux ont été confinés.
Nous vous rappelons par ailleurs que nos oiseaux ont été vaccinés en début d'année contre le risque d'influenza aviaire.
A ce jour là collection du Parc est en SECURITE !


https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1509806929046039&id=142073479152731
  
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gars d'ain gars d'ain
16/01/2017 23:20:05
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Tiens, c'est chez Moi... enfin le pays de la première moitié de ma vie...

Contre la grippe, 2 Solutions :
-Appliquer les mesures en cas de foyer d'épizootie et donc abattre tous les animaux vivant sur place, sachant que l'homme peut aussi tout même être infecté
-prendre des mesures radicales visant éliminer tous les oiseaux sauvages et de passages afin d'endiguer le nouveau fléau mondial des élevages.

L'abattage des canards dans l'ouest systématique des canards ne résout rien sauf à rendre encore plus pauvre des agriculteurs qui le sont déjà bien assez et détruire encore un peu plus une production pourtant source de tant de fierté nationale, à quelques semaines du Salon de l'Agriculture...

Ajoutons que dans le périmètre défini ci-dessus, se situe une de nos fiertés départementales, le Parc des Oiseaux de Villars les Dombes, lieu fantastique ou je rêvais d'aller étant petit ( le père de l'un de mes meilleurs amis d'enfance et d'école d'agriculture y travaillant...)

http://www.parcdesoiseaux.com/fr/index.php

Cet endroit me faisait rêver car c'était l'occasion de voir en vrai les oiseaux des images obtenues avec ma collection de bon-points. Et il fait rêver encore chaque années des cars entiers d'enfants en voyage scolaires et de famille. Mais il est fragile, me parait menacé et pourrait cruellement disparaître...

Ainsi donc en pareil cas, il faudrait aussi se résoudre à abattre tous les oiseaux du parc... J'en arrive à un constat évident : par mesure de précaution et force de vouloir tout prévoir et de ne plus accepter, de toujours chercher un responsable à ses malheurs, l'homme est devenu con car...

...Il est le seul responsable de ses malheurs et ne doit s'en prendre qu'à lui même. La terre, ça se partage et n'a jamais été conçu pour le seul dessein de l'expansion humaine, mais pour simplement donner expression à la vie, à la mort des êtres vivants toutes catégories confondues sans discernement de valeur ou de supériorité...

Les services vétérinaires se préoccupent donc de l'existence des oiseaux sauvages; des migrateurs de passage qui vont et vient en traversant des continents entiers, c'est normal, c'est leur métier... Mais pas un mot sur les millers de voyageurs qui débarquent chaque jour dans les aéroports notamment à Saint Exupéry et qui viennent des 4 coins du monde, déversant chaque jours leur lot d'éléments contaminants...

Et oui, c'est pour le tourisme et donc on n'oppose aucun restriction de voyage pour le pognon, faire tourner l'économie alors qu'il faudrait que les oiseaux désertent la France interdite de survol...

Et pourtant, ce sont bien aussi en partie ces mêmes touristes qui viennent visiter majoritairement ce parc pour son unicité de lieu de faune. Fort heureusement, le PARC est fermé l'hiver entre Novembre et avril ...
  
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gars d'ain gars d'ain
16/01/2017 23:20:06
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Une zone de contrôle temporaire (ZCT), mise en place dans l'Ain après un premier cas confirmé de grippe aviaire H5N8, a été levée (AFP/Archives/REMY GABALDA)

Une zone de contrôle temporaire (ZCT), mise en place mardi dans l'Ain après un premier cas confirmé de grippe aviaire H5N8, a été levée en l'absence du virus dans les élevages de volailles du périmètre, a indiqué lundi la préfecture de département.

"Entre le 13 et le 16 janvier, des visites vétérinaires ont été effectuées dans chaque élevage commercial détenteur de volailles de la ZCT. Ces visites ont permis de conclure que, plus de huit jours après la découverte de l’influenza aviaire dans l’avifaune, aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’était détectable dans ces élevages", ont expliqué dans un communiqué les autorités.

Ces dernières avaient jeudi confirmé un cas de grippe aviaire "hautement pathogène" H5N8 sur deux cygnes trouvés morts le 5 janvier sur un étang de la commune de Bouligneux (Ain).

Une ZCT avait été alors définie sur les communes situées dans un rayon de 5 kilomètres autour du lieu de la découverte, qu'ont été -outre Bouligneux- La Chapelle-du-Châtelard, Lapeyrouse, Marlieux, Le Plantay, Saint-Germain-sur-Renon, Sandrans et Villars-les-Dombes.

Dans ce périmètre, "aucune volaille, aucun produit issu des volailles détenues (viande, oeuf) ou en lien avec leur lieu de détention (aliment, litière, déjection...)" ne pouvaient sortir des exploitations.

A l'intérieur, les mouvements de personnes, d’animaux et de véhicules devaient "être limités autant que possible."

En raison du "niveau de risque influenza aviaire (...) élevé sur l'ensemble du territoire national", la "surveillance accrue de l'avifaune" restait lundi "maintenue", a souligné la préfecture.

Elle a appelé la population à signaler "sans délai" toute découverte d’un cadavre d'oiseau sauvage auprès de la direction départementale de la protection des populations, de l’office national de la chasse et de la faune sauvage ou de la fédération de chasse.

De même, les propriétaires ou détenteurs de "volailles ou d'oiseaux captifs", ont été sommés à respecter les "mesures générales de biosécurité, confinement et surveillance".

A ce jour, huit foyers de H5N8 au total ont été confirmés dans la faune sauvage, dont trois en Auvergne-Rhône-Alpes.

Le 2 décembre, des foyers ont été détectés respectivement sur des goélands à Cluses et à Evian, en Haute-Savoie.

Dans les élevages, 129 foyers, principalement dans le sud-ouest de la France, ont été recensés, selon le site du ministère de l'Agriculture.

© 2017 AFP

  
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