Atos en chute libre après la désignation d'un mandataire ad hoc

Mustier a réussi son coup ; il faut dire que « L'exercice est explosif, mais Jean-Pierre Mustier, réputé austère et aussi déterminé qu'organisé, n'est pas homme à hésiter à trancher et il dispose d'un atout crucial dans sa mission : ses entrées par la grande porte dans tout le milieu bancaire, où sa réputation n'est plus à faire. »

Sincères salutations au super négociateur 🙄

(AOF) - Plus fort repli de l'indice SBF 120, Atos dévisse de 14,93% à 3,34 euros, à l'ouverture de la séance de ce lundi. Le groupe a annoncé avoir engagé des discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière. Ce plan inclut la désignation d'un mandataire ad hoc qui ne porterait que sur la dette financière d'Atos et serait sans incidence sur les salariés, clients et fournisseurs. Ce nouveau plan de financement "pourrait entraîner une dilution des actionnaires existants", prévient le groupe.

"Compte tenu de l'évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d'augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d'euros ne sont plus réunies", a souligné Atos.

Rappelons que le groupe a décidé de scinder ses activités historiques d'infogérance et celles dans la cybersécurité. La branche Tech Foundations, regroupant les activités d'infogérance, doit être cédée au groupe EPEI de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky.

Si les discussions se poursuivent, il n'est pas certain qu'elles "aboutissent à un accord".

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