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CAC40: termine la semaine au plus bas, sous les 6.100 pts

Cours temps réel: 7 984,93  -0,99%



gars d'ain gars d'ain
04/03/2022 19:01:50
0

Quand on dit ça ... C'est général qu'on sait pas quoi dire, j.tavern.


On va dire donc comblement la gap du haussier sur 6098 pts.

Gap suivants à Combler (seuils bas)

• 5945

• 5607

• 4971

Soit en gros l'arasement complet du quinquénat boursier de Jupi-ras de ter....


Potentiel baisser complet depuis l'ouverture en baisse à 7245,95 pts : -31,36%


Y'a pas à dire : l'adage boursier va se confirmer dans les grandes largueurs : les années d'élections ne valent rien...


Lemaire va bien moins chanter le micro les louanges des mesures.

Notons que tout ce qui fait vendu en dividendes potentiels à distribuer à du partir en grande partie chez l'Oncle Sam dont le Dow jones ne perd que -0,92% contre -4,97% sur le CAC 40.

: (

Message complété le 04/03/2022 19:29:56 par son auteur.

Tact et sang froid.


Il faut ajouter comme on est Vendredi et les évènements peuvent être pires ce WE...


Préventivement, on vend à tour de bars pour se prémunir du risque baissier...

Y a que les financiers qui agissent de la sorte...



Un patron d'entreprise n'achète pas et ne revend le capital social de son entreprise au gré de la météo financière et de ses fluctuations.

Ce qui veut dire qu'il faut agir avec sang froid durant des coups de sang boursier car on peut se mordre les doigts d'avoir vendu le lendemain même de la baisse.

Mais rien n'est acquis non plus et on peut aussi toujours faire pire, ce qui dit qu'il faut vendre...


Quand on a de bonds actifs nets, et une activité qui tient la route, la capacité de rebonds sera toujours au rendez-vous. Dans le cas contraire, faut rapidement se poser des questions....

  
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j.tavern j.tavern
04/03/2022 18:45:13
0

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris achève la séance du jour sur une perte de 4,97%, à 6.061pts, enregistrant son recul journalier le plus important depuis le début du conflit ukrainien et signant un recul hebdomadaire de près de 10%.

La situation est à peine plus enviable à Francfort (-4,2%) et Londres (-3,2%) tandis que l'E-Stoxx50 cède 4,7%.
A Wall Street, les indices US sont aussi dans le rouge, avec les reculs du S&P 500 (-1,6%), du Dow Jones (-1,4%) et du Nasdaq (-2%).

L'un des 'faits du jour', c'est le plongeon de -1,3% de l'Euro vers un nouveau plancher annuel de 1,0918 face au $, soit près de -3,3% sur la semaine écoulée (et -4% depuis le 1er janvier) et vers la parité face au Franc suisse qui gagne +1,3% à 1,001/E.

Les cours sont pénalisés par la montée des tensions en Ukraine: la nuit dernière, la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, a été touchée par des tirs russes laissant craindre une possible fuite radioactive... mais seul un bâtiment administratif a été touché et l'incendie rapidement maîtrisé.

Cet épisode vient accréditer le scénario évoqué hier par Emmanuel Macron à la suite d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, selon lequel le 'pire pourrait être à venir', une incertitude qui alimente la frilosité des investisseurs.

Signe de tension des marchés, l'indice VIX (associé au S&P500) qui mesure la volatilité des marchés gagne près de 10%, à 33. Pour rappel, au-delà de 20, on considère généralement les marchés comme 'nerveux'.

Mais le repli des indices reste 'ordonné', il n'y a pas de 'panic selling' comme en mars 2020 avec des séances à -7%.

Le point d'orgue de la semaine, le 'NFP', est éclipsé par le 'géopolitique': les USA ont créé 678.000 emplois contre 400.000 espérés : le 'mieux que prévu' prévaut également pour les 2 mois précédents. Les créations de jobs en décembre sont révisées de +510.000 à +588.000, en janvier de +467.000 à 481.000, soit +92.000 en tout.

Autre chiffre 'meilleur que prévu' : les salaires horaires n'ont pas bougé au lieu de +0,5% attendu.
Le taux de participation de la population active progresse de 62,2 à 62,3% et le taux de chômage recule symétriquement de -0,1% à 3,8%.

Charles Evans (FED de Chicago) salue ces chiffres solides et pronostique que le marché du travail US va demeurer vigoureux : les plans de la FED en matière de hausse de taux sont maintenus, compte tenu des perspectives inflationnistes actuelles.

Les ventes au détail dans la zone euro ont rebondi moins fortement que prévu en janvier par rapport au mois précédent, montrent des données publiées vendredi par Eurostat.

D'après les estimations de l'office statistique de l'Union européenne, le volume des ventes du commerce de détail corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro.

A titre de comparaison, les économistes les attendaient en moyenne en hausse de 1,5%.

Le recul du mois de décembre, consécutif à l'apparition du variant Omicron, a été revu à -2,7%, contre -3% en première estimation.

Sur un an, c'est-à-dire par rapport à janvier 2021, l'indice corrigé des effets de calendrier des ventes de détail a augmenté de 7,8% en janvier dans la zone euro, une hausse essentiellement imputable à l'augmentation des achats de carburants (+12,7%).
Les marchés de taux jouent leur rôle de 'refuges' avec des OAT et des Bunds qui se détendent de -8Pts (à 0,416% sur l'OAT) et les T-Bonds US de -14Pts à 1,706%.

Le pétrole reprend son ascension avec +4% à +4,5% sur le 'Brent' (115$) et le WTI (112,7$), sans oublier le gaz qui s'envole de +6,5% en Europe, (soit +1000% sur 12 mois !), ce qui ajoute au stress des marchés.

Dans l'actualité des valeurs françaises, les banques souffrent et Société Générale chute lourdement (-10%), BNP Paribas perd -7%. Le secteur auto continue de souffrir avec -7,6% sur Stellantis et -5,7% sur son ex-filiale Faurecia. Renault (-4,4%) dévisse également de -23,4% sur la semaine.
Seul Thalès surnage au sein du CAC avec +0,8%.

Manitou publie au titre de 2021 un résultat net part du groupe de 87 millions d'euros, à comparer à 40 millions en 2020, ainsi qu'une marge opérationnelle courante améliorée de 1,2 point à 6,6%, pour un chiffre d'affaires de 1,87 milliard, en hausse de 18% en comparable.

Dassault Aviation dévoile un résultat net 2021 doublé à 605 millions d'euros et une marge opérationnelle ajustée en amélioration de 2,5 points à 7,3%, grâce notamment à une diminution du poids de la R&D autofinancée. Le chiffre d'affaires du constructeur aéronautique s'établit à 7,23 milliards d'euros, en progression de près de 32%, tandis que ses prises de commandes se sont montées à 12,08 milliards, contre 3,46 milliards l'année précédente.

Enfin, Michelin annonce dans un communiqué faire face à des difficultés importantes en matière de logistique et de transport pour approvisionner ses usines et livrer ses clients en raison de la grave crise qui se déroule actuellement en Ukraine. Pour optimiser ses opérations et adapter la gestion de ses flux, le Groupe a décidé d'arrêter la production de certaines de ses usines en Europe, pour quelques jours, au cours des prochaines semaines.

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