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Altice / SFR : au top des magouilles

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Rollier1 Rollier1
25/03/2024 08:08:05
1

Les négos vont etres dures ! 🙄


« Après Casino et Atos, un nouveau feuilleton financier se profile. Et, compte tenu de sommes en jeu quatre à cinq fois plus importantes, le récit s’annonce encore plus haletant. Altice France, le groupe de Patrick Drahi, détenteur de l’opérateur de télécoms SFR, a lancé la semaine dernière une opération de restructuration de sa dette qui culminait, fin 2023, à 24,3 milliards d’euros.


Pour Altice, ce niveau est intenable alors que SFR perd plusieurs centaines de milliers de clients chaque trimestre depuis un an et demi. Mercredi 20 mars, lors de la présentation des résultats 2023, réunion téléphonique à laquelle n’a pas participé Patrick Drahi, la direction du groupe a expliqué, schématiquement, qu’il faudrait faire tomber la dette vers un niveau de l’ordre de 16 milliards d’euros pour assurer un avenir durable à l’opérateur, soit 8 milliards de moins qu’actuellement.


Mais pour y parvenir, elle a prévenu les prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leurs créances, soit une perte de l’ordre de 30 %. Un investisseur qui aurait prêté 100 à Altice France ne se retrouverait donc plus qu’avec 70. Altice se dit prêt à contribuer à ce plan de désendettement, en utilisant les deux milliards d’euros récupérés de la vente des centres de données et de BFM-TV. Mais à condition que les prêteurs acceptent de faire l’effort demandé. »


Extrait du Monde

  
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gars d1 gars d1
22/03/2024 13:17:13
0

La vie en slip, c'est super !...

Rien ne va plus au Casino Drahi : le rouge et perd sort tout le temps en ce moment.

Une même destinée funeste à la "Casino" est sérieusement à envisager et le même sort que Nouari attend Drahi au bout du couloir…


Résultats : SFR s’enfonce dans le rouge
Réseaux : Le deuxième opérateur télécom français ne voit toujours pas le bout du tunnel. En 2023, SFR a perdu près d’un demi-million d’abonnés dans le fixe et le mobile. Le poids de la dette d’Altice, sa maison mère, rajoute à la pression.

Jeudi 21 Mars 2024

Les nuages s’accumulent sur la tête du deuxième opérateur télécom français. Au-delà de la dette abyssale de plus de 24 milliards d’euros de sa maison mère Altice, SFR affiche des résultats 2023 en berne. Son chiffre d'affaires recule de 1,3 % à 11,16 milliards d'euros tandis que son résultat opérationnel avant provisions et amortissements (Ebitda) chute de 4,3 %, à 3,9 milliards d'euros.

SFR ne parvient pas à stopper la fuite de ses abonnés déjà à l'oeuvre depuis de longs mois. Sur un total de plus de 26,8 millions de clients, la marque au carré rouge a perdu, l’an dernier, près d’un demi-million de clients, soit 158 000 dans le fixe (fibre optique, ADSL) et 315 000 dans le mobile. Sur le principe des vases communicants, cette hémorragie profite à ses concurrents, Orange, Bouygues Telecom et surtout Free engrangeant les nouveaux abonnés.

Hausse discrète des tarifs


A défaut de conserver ses abonnés, SFR tente d’augmenter le revenu moyen par abonné (Arpu). S’éloignant de sa politique traditionnelle des prix cassés, l’opérateur a mis fin à la plupart de ses offres promotionnelles. Dans le contexte inflationniste, il augmente par ailleurs ses tarifs, à l’instar de ses concurrents, exception faite de Free qui a gelé ses prix jusqu’en 2027. Récemment, SFR a discrètement modifié sa grille tarifaire sur ses offres internet fixe avec des hausses de 3 % à près de 10 %, observe le site Phonandroid.

SFR pâtit, par ailleurs, d’une piètre satisfaction client liée à la qualité du réseau ou au service client. Selon un sondage réalisé par le comparateur ZoneADSL auprès de plus de 10 000 consommateurs, le groupe arrive bon dernier du classement des opérateurs préférés des Français avec une note de 2,9 sur 5. Ses box internet – Starter et Power – sont aussi parmi les moins appréciées.

Poids de la dette et tracas judiciaire

Le désamour avec les abonnés pourrait se poursuivre cette année. Interrogé par Les Echos, Dennis Okhuijsen, directeur d'Altice Europe, s’attend à des revenus en déclin sur 2024, notamment en raison d'un ralentissement du déploiement des réseaux de fibre optique et « d'un marché résidentiel toujours compétitif, particulièrement sur le mobile ».

Enfin, SFR souffre de la pression de la dette, supérieure à six fois son Ebitda. En novembre, le groupe de Patrick Drahi se fixait pour objectif de ramener ce ratio à 4,5 « à moyen terme ». Après avoir vendu ses datacenters et son activité média (BFM, RMC), il pourrait être amené à céder d’autres actifs comme Meo, premier opérateur portugais, ou Teads, spécialiste français de la vidéo publicitaire en ligne.

La vente à Bouygues Telecom de La Poste Mobile dont SFR est coactionnaire à 49 % pourrait lui rapporter plus de 450 millions d’euros à condition qu’il donne son accord. D’après Le Monde, Altice hésite encore. « Il examine la possibilité d’exercer son droit de préemption pour garder cet opérateur virtuel dans son giron ».

Les ennuis d’Altice sont aussi judiciaires. Après le Portugal, le Parquet national financier a ouvert, en septembre, une enquête préliminaire sur l’affaire de corruption présumée d’Armando Pereira, ex numéro du groupe, révélait le 8 mars Bloomberg

  
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gars d1 gars d1
27/10/2023 19:54:41
0

Drahi aux abois et prêt à tout pour tenter de sauver son empire des téléphones.

La Provence du 22 Octobre 2023.

.

  
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gars d1 gars d1
27/10/2023 11:19:37
0

Too big to fail ?

"« C'est un peu comme Naouri : on a vu le désastre arriver, mais on est quand même étonnés quand il se produit. Cela fait dix ans qu'on dit que sa dette va l'emmener dans le mur, mais tout le monde répondait : 'too big to fail' », souligne un acteur du secteur.

La comparaison trouve toutefois ses limites, Patrick Drahi ayant pris soin de compartimenter la dette de ses actifs par silos pour empêcher tout effet de contagion.
"

Que restera-t-il de l'empire ?

Bonne question…

Selon plusieurs sources, Patrick Drahi souhaite garder la maison de vente aux enchères Sotheby's, outil d'influence mondiale sans pareil, ainsi que sa participation de 24,5 % dans l'opérateur britannique BT.

Il devrait également conserver ses actifs dans les médias ainsi que l'opérateur Hot en Israël, pays de résidence de ses filles où l'entrepreneur passait de plus en plus de temps ces dernières années.

Mais c'était avant l'embrasement de l'ensemble de la région après l'attaque meurtrière du Hamas.

« Aujourd'hui, alors qu'il est un peu cerné, le seul endroit où il n'a pas d'emmerdes, c'est Israël », confiait quelques jours avant le début du conflit, une personne qui le connaît bien.


  
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gars d1 gars d1
27/10/2023 11:10:44
0

Risque important de grand panic circus au pays des télécoms, secteur jadis florissant de l'économie française

Comme vous le verrez, c'est simple comme un coup de fil...

Lisez bien car SFR croule sous 23 milliards de dettes en France et pourrait finir en flamme.


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Patrick Drahi : la fin de la flambe

Actualité Octobre 2023

Cerné par la remontée des taux d'intérêt et par les accusations de corruption visant son plus vieux compagnon de route, le PDG d'Altice s'est résolu à mettre en vente une large partie de son empire. Alors que l'enquête judiciaire ne fait que commencer, il veut faire mentir ceux qui pronostiquent une fin « à la Casino ».

La scène se déroule fin septembre à Tel-Aviv. Plus d'un millier d'invités se sont mis sur leur trente-et-un pour l'un des événements mondains les plus attendus de l'année dans la cité israélienne : le mariage de Graziella Drahi avec le fils d'un baron local des relations publiques. Pour l'occasion, même le président d'Israël, Isaac Herzog, a fait le déplacement. La « Ville blanche », connue pour son architecture Bauhaus, vit alors ses derniers instants de tranquillité, avant l'attaque terroriste du Hamas dix jours plus tard.

Dans la cohue, le père de la mariée fait bonne figure, même si ceux qui le connaissent le décrivent comme un peu moins flamboyant que d'habitude. Patrick Drahi est encore sonné par le scandale qui secoue son empire. Le groupe de télécoms et médias tentaculaire - du Portugal aux Etats-Unis en passant par Israël et même les Caraïbes - vit la pire crise qu'il ait jamais connue depuis sa création en 2002. C'est la solidité de tout l'édifice, qui inclut en France l'opérateur télécoms SFR et la première chaîne d'information en continu, BFM TV, qui est aujourd'hui en question.

Le coup de tonnerre est venu du Portugal, un pays satellite dans la galaxie Altice. En plein coeur de l'été, après trois années d'enquête, le fisc local arrête Armando Pereira, l'associé de toujours et cofondateur d'Altice. Pas moins de onze chefs d'accusation (« corruption », « blanchiment », « fraude »…) courent contre cet homme parti de rien, devenu le bras droit de Patrick Drahi et l'une des plus grandes fortunes du Portugal.

Coup de massue

« Patrick Drahi avait l'air préoccupé même si, quand on lui parle, il refuse de dire qu'il est inquiet et assure qu'il en ressortira plus fort », raconte l'un des invités. Si le PDG d'Altice s'efforce de donner le change, les signes de fébrilité sont évidents. « Il a pris un énorme coup de massue sur la tête pendant l'été. On sent que c'est un peu la panique », témoigne un ancien de la société. « L'Ebitda de SFR, c'est celui de Free et de Bouygues Telecom réunis. Notre enjeu, c'est, sans urgence et sereinement, de réduire l'endettement en prévision des échéances de dette 2027-2028 », répond Arthur Dreyfuss, l'actuel PDG d'Altice France.

Pour autant, début août, la pression est telle que le milliardaire franco-israélien doit prendre la parole personnellement - une première depuis 2017 ! Il faut redorer l'image du groupe auprès de ses créanciers alors qu'Altice cumule la bagatelle de près de 60 milliards d'euros de dette. « Tout le comex d'Altice a passé un été pourri. Si SFR tombe, c'est tout le marché français des télécoms qui est déstabilisé », craint un ponte du secteur.

Dans l'urgence, Patrick Drahi rappelle même Dexter Goei, ancien de Morgan Stanley et membre de sa garde rapprochée, longtemps patron des activités du groupe aux Etats-Unis dont il avait lâché les rênes en 2022. « Sur SFR, c'est Dexter qui est à la manoeuvre. Ça grenouille dans tous les sens », raconte une figure de télécoms.

Construit patiemment pendant plus de trente ans, l'empire Altice a basculé dans l'incertitude le 13 juillet au petit matin. Arrêté dans sa luxueuse villa, Armando Pereira n'a même pas encore vu un juge qu'il est déjà lâché par les proches de son associé. « Armando a vécu dans la roue de Patrick qui découvre chaque jour combien il a été trahi », raconte une source au fait du dossier. L'ex-bras droit, qui rejette les accusations portées contre lui, est notamment suspecté avec un complice d'avoir attribué plus de 600 millions d'euros de contrats de la filiale portugaise Meo Telecom à des sociétés dont ils étaient, l'un ou l'autre, actionnaires. Aux dépens d'Altice.

Habitués des belles promotions ces dernières années, les proches du Portugais sont vite évacués de l'organigramme. Un vaste audit mené par deux cabinets d'avocats et les sociétés EY et Accuracy commence à éplucher les contrats avec tous les fournisseurs, dans tous les pays. « On avait des doutes depuis plusieurs années quand on a vu arriver de nulle part pas mal de prestataires portugais », s'indigne un élu des salariés en France. La direction dit n'avoir jamais été prévenue d'une éventuelle fraude.

En plein coeur de l'été, le secteur suit cette histoire comme une série Netflix. « Ça ne m'étonne pas, ça n'étonne personne », souffle le patron d'un sous-traitant télécoms. « Pereira, c'était l'exécutant des basses oeuvres de Drahi, notamment auprès des fournisseurs. Mais c'est une chose d'être brutal en affaires, et une autre de magouiller », replace une autre figure du secteur.

Sur le plan financier, la situation se tend rapidement pour Altice après les révélations du parquet portugais. Le scandale tombe au moment où le groupe doit renégocier certaines échéances alors que la remontée des taux d'intérêt n'augurait déjà rien de bon. « Avec 23 milliards d'euros de dette en France, le coût de la dette de SFR va exploser et deviendra trop important par rapport au capital et à sa capacité à générer du cash », prédit sombrement un rival.

Mais c'est maintenant la signature de Patrick Drahi, unique propriétaire du groupe, qui perd du crédit. Certes, l'homme d'affaires n'est pas incriminé par la justice portugaise, mais le boulet est passé trop près aux yeux de nombreux créanciers, bien au fait des liens presque fraternels qui unissaient les deux hommes : ils se connaissent depuis 1991. Sans compter la réputation « borderline » de Patrick Drahi, déjà habitué à nouer lui aussi des contrats entre le groupe et des actifs qu'il détient personnellement, ce qui n'est pas illégal. « Patrick a parfois un peu tendance à penser que comme la boîte lui appartient, il peut y faire ce qu'il veut », raconte un de ses anciens cadres.

  
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gars d1 gars d1
27/10/2023 10:55:50
0

Je sais si ça consolera les actionnaires expropriés et spoliés de la vraie valeur des titres SFR / Numéricable, mais bon, ça risque de mal finir...

Le financement par endettement quasi illimité a déjà eu raison du PDG de la galaxie CASINO, RALLYE.

La suite suit …

: )


Patrick Drahi, le magnat des télécoms et son empire pris au piège du surendettement

Le 01 octobre 2023 à 06h08

Bâti il y a une dizaine d’années, l’empire Altice de Patrick Drahi vacille : aux craintes quant à son endettement s’est ajoutée l’arrestation de son bras droit Armando Pereira, cet été.

L’édifice de l’empire Altice de Patrick Drahi a commencé à fortement trembler après l’arrestation au Portugal, mi-juillet, de son bras droit Armando Pereira, que la justice soupçonne de corruption. Pereira n’est pas qu’un proche collaborateur. Il est, avec Drahi, le cofondateur du groupe. Et si cette affaire a fait grand bruit, c’est qu’elle s’est doublée d’une crise de confiance dans la capacité du magnat des télécoms à faire face à ses échéances. Son endettement approche une petite soixantaine de milliards d’euros.

  
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gars d'ain gars d'ain
05/04/2022 23:30:43
0

"Le RothschildGate : des révélations en mode discret dans les médias de grand chemin"

À voir non seulement le peu d’empressement des médias de grand chemin à approfondir l’enquête menée par Off Investigation, mais également leurs critiques à l’égard de toute interrogation sur la disparition subite d’une grande partie du patrimoine financier déclaré d’Emmanuel Macron, on peut se dire que le système politico-médiatique n’a toujours pas lâché son favori. Était-ce pourtant un « non sujet » ?

L'Observatoire du journalisme : 5 avril 2022

https://www.ojim.fr/le-rothschildgate-des-revelations-en-mode-discret-dans-les-medias-de-grand-chemin/

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 15:50:46
0

Comme vous le lirez dans le premier article de cette file, l'histoire pourrie débute en 2014

Et qui était Ministre de l'économie et des finances en 2014, un certain Emmanuel Macron, fraichement nommé.


Emmanuel Macron est nommé en Aout 2014 et en Novembre 2014, on annonce :


Numericable absorbe SFR, la plus grosse fusion de l’année est bouclée

https://www.latribune.fr/technos-medias/20141127tribdda423753/numericable-absorbe-sfr-la-plus-grosse-fusion-de-l-annee-est-bouclee.html


Les sommes réclamées par Bercy sont mineures par rapport au niveau de voltige financière sur lesquels on a fermé les yeux et à ce qu'elles font fait gagner à Drahi...


Le pire étant tout de bon qu'on essaie de faire passer Bercy pour un lampiste alors que visiblement on a fermé les yeux sur beaucoup de choses.

C'est parfaitement fabriqué de plus pout tomber en publication à la veille des élections et donner le beau rôle à Lemaire, artisan financier de la Macronie...

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 15:37:23
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Attendez-vous à être dégouté, profondément dégouté ....


Off Investigation : Bande-annonce de la série | Emmanuel un homme d'affaires à l'Elysée

https://www.youtube.com/watch?v=HTmGfgn6dUQ


Série de reportage d'investigation| Emmanuel un homme d'affaires à l'Elysée


Une série d'investigation en 8 épisodes

• Ep. 01 | AFFAIRE KOHLER : LE SCANDALE QUI MENACE MACRON

• Ep.02 | Le MONDE, Macron agent double

• Ep.03 | MACRON ET LES GILETS JAUNES : L'INTÉGRALITÉ DU DOCUMENTAIRE CENSURÉ

• (EP03 OFF Investigation) | Pourquoi l'épisode n'est plus disponible !?

• Ep.04 | Hôpital, la république en panne

• Ep.05 | Alstom, la France à vendre ?

• Ep.06 | Macron l'Algérien, En marche... vers le cash ?

• Ep.07 | Sanofi, labo "chouchou" de la Macronie ?

• Ep.08 | Patrimoine de Macron, où sont passés les millions ?


Le lien :

https://www.off-investigation.fr/les-series/

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 13:58:54
0

C'est assez consternant de voir qu'on critique les oligarques russes, qu'on leur confisque leur biens alors qu'en France, on a largement de quoi balayer devant notre porte, notamment avec Drahi...

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 13:56:45
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Quelques explications ...


25 mars 2022 - 8H02

PODCAST : "Drahi, Emelien, start-upeurs... Le grand Hold-Up des amis de Macron sur la France"


La vidéo de 44 mn

https://www.youtube.com/watch?v=sT32arQgu9c&t=18s


Trente ans que les services publics sont, pièce par pièce, sabotés et détruits. Trente ans de casse des services publics de santé, le tout orchestré par nos « élites » politiques, et impulsé par les élites économiques.

Trente ans que les services publics sont, pièce par pièce, sabotés et détruits. Trente ans de casse des services publics de santé, le tout orchestré par nos « élites » politiques, et impulsé par les élites économiques.

En effet, la crise COVID avait déjà mis en exergue à quel point les services hospitaliers avaient été démolis au service de la révolution numérique et des start-up de l’E-Santé. C’est l’accroche du futur documentaire de Gilles Balbastre, « Ceux qui tiennent la laisse », une odyssée que le journaliste a décidé de mener au sein des élites politiques, économiques et industrielles.

Connu pour avoir co-réalisé Les nouveaux Chiens de Garde, il nous explique effectivement comment, petit à petit, la puissance privée à pris le pas sur la puissance publique, avec l’appui politique et financier de cette dernière, et en toute connivence. Gilles Balbastre est venu sur le plateau du Média pour nous parler de son projet : Ceux Qui Tiennent La Laisse.

https://www.lemediatv.fr/podcasts/2022/drahi-emelien-start-upeurs-le-grand-hold-up-des-amis-de-macron-sur-la-france-BuLoZkOSQqWiVMF_GjPb9g

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 13:49:44
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Un peu plus de lumières da la cuvette des toilettes des Télécoms...


Macron et les télécoms, des liaisons dangereuses

RIFIFI DANS LES TÉLÉCOMS - ÉPISODE 2/3. Les télécoms sont devenus, encore plus en ces temps de pandémie, un actif stratégique majeur, d'où des relations parfois tumultueuses avec l'Etat. La Tribune vous raconte en trois épisodes - la 5G, les tentatives de consolidation, le rôle de l'opérateur historique Orange - comment Emmanuel Macron est intervenu à de nombreuses reprises auprès des quatre opérateurs privés français. Comme ministre et président de la République, il s'est impliqué dans tous les grands arbitrages et a profité de ses confrontations avec les tycoons du secteur pour s'affirmer en patron de sa « startup nation ».

La Tribune | Marc Endeweld et Pierre Manière | 26 Jan 2021

https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/macron-et-les-telecoms-des-liaisons-dangereuses-874051.html

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 13:47:13
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Un rappel de ce qui a précédé. C'est bien dommage que tout ce que j'avais décortiqué sur le forum SFR / Numéricable et Altice notamment comme abus de situation pour racheter des actifs nets élevés à moindre prix ait disparu.

Je m'étonne encore que l'AMF n'est pas fourré son nez dans cette affaire où les actionnaires de Numéricable, puis ceux de SFR et enfin ceux d'Altice se soient fait spolier et exproprier d'actifs nets importants non considérés à leur juste valeur au motif principal d'une dégradation importante de la rentabilité comptable orchestré de tout pièce comme l'expliquent les 2 articles ci-dessous...

On comprend pourquoi, non ? Avec ces explications...

Pitoyable et lamentable

Drahi s'est constitué un empire en remboursant de dette avec des actifs qu'il fait en sorte de déprécier pour lancer des OPA et OPRA à prix cassé...


SFR puni de redressements de plus de 450 millions d'euros, notamment pour manipulation de la TVA

Par Johann Breton | Publié le 30/05/20 à 10h19

https://www.lesnumeriques.com/mobilite/sfr-puni-de-redressements-de-plus-de-450-millions-d-euros-notamment-pour-manipulation-de-la-tva-n150881.html

Pendant près de deux ans, SFR a procédé à un tour de passe-passe impliquant l'offre SFR Presse pour payer sensiblement moins de TVA. Capital révèle que le fisc veut maintenant récupérer son argent, sanctionnant aussi d'autres abus au passage.

Petit retour en arrière. Nous sommes en 2016 et SFR inclut dans une majorité de ses abonnements une option virtuellement gratuite : SFR Presse. Il s'agit d'un bouquet de journaux accessibles en illimité, dont notamment ceux fraîchement rachetés par Patrick Drahi, patron du groupe Altice et donc de SFR. En réalité, toutefois, l'offre n'est pas exactement gratuite : elle est facturée 19,99 €/mois, mais vient systématiquement avec une ristourne équivalente, ou presque. En pratique, SFR facture 19,99 € avec le taux de TVA de 2,1 % propre à la presse, mais fait une ristourne étalée sur trois taux différents, dont le taux de 20 % applicable aux télécommunications. Ainsi, pour le client, la facture est la même. Pour le fisc, en revanche, cela constitue une sérieuse baisse du taux de TVA final appliqué.

Dès 2017, Bercy a fait savoir que cette manipulation ne serait pas tolérée, mettant fin de manière effective à cette pratique en mars 2018 pour SFR comme pour les concurrents qui avaient suivi le mouvement. Il n'était pas tout à fait clair, cependant, si SFR allait pouvoir s'en tirer à si bon compte. Or, d'après des informations de Capital, non, le fisc ne s'est pas contenté de fermer le robinet. Il a finalement lancé un contrôle des années concernées, à commencer par 2016, exercice sur lequel SFR aurait “économisé” la bagatelle de 140 millions d'euros de TVA. Le contrôle de 2017 serait en cours, mais en tout, de mi-2016 à mars 2018, l'opérateur se serait réattribué quelque 420 millions d'euros sur les factures de ses clients.

Redressements en rafale et abandon de SFR Presse

D'après Capital, SFR a d'ores et déjà été prié de passer à la caisse pour éponger le manque à gagner de l'année 2016, mais l'opérateur est loin d'avoir été pris la main dans le sac uniquement pour sa gestion créative de la TVA. L'an dernier, des redressements pour un montant cumulé de 245 millions d'euros lui auraient été notifiés. L'ardoise de la filiale d'Altice sur les derniers exercices excéderait 450 millions d'euros. Le mensuel économique indique que “l’opérateur s’est aussi fait taper sur les doigts pour le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), la TOCE (taxe sur les opérateurs télécoms), la taxe sur les hauts salaires, l’utilisation du taux de la TVA réduite sur la TV payante, le crédit d’impôt étranger, la déduction des créances douteuses, la déduction des charges intra-groupe, l’amortissement exceptionnel des licences 4G…”

À noter que la fin de l'optimisation des taux de TVA a curieusement sonné le glas des ambitions affichées par SFR en matière de soutien au développement de la presse. En effet, depuis deux ans, SFR Presse n'est plus un service mis en avant ou même inclus par défaut dans les offres. À en croire Le Figaro, Altice et SFR seraient d'ailleurs sur le point de se séparer de la plateforme dans le cadre d'une cession à Cafeyn (anciennement LeKiosk) pour 5 millions d'euros.

  
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gars d'ain gars d'ain
04/04/2022 13:34:23
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420 millions d'euros de redressement fiscal supplémentaire en 2021 pour SFR


Lesnumeriques.com | Par Mathieu Chartier | Publié le 04/04/22 à 11h40

https://www.lesnumeriques.com/mobilite/420-millions-d-euros-de-redressement-fiscal-supplementaire-en-2021-pour-sfr-n179797.html


Nouveau redressement fiscal de grande envergure pour SFR en 2021. Bercy exige à l’opérateur 420 millions d'euros supplémentaires pour manipulation de TVA et minoration de ses bénéfices.

Selon Capital, le fisc a revu l'an dernier à la hausse les redressements fiscaux exigés à Altice, la société de Patrick Drahi qui possède l'opérateur SFR. L'entreprise s'est ainsi vu notifier 420 millions d'euros de nouveaux redressements, "portant à 830 millions d’euros les sommes réclamées par Bercy".

Des sommes colossales, portant sur la période allant de 2017 à 2019. Des années durant lesquelles SFR utilisait la TVA à taux réduit sur la presse pour revoir à la baisse sa collecte de la taxe. En effet, partant du principe qu'elle intégrait à ses offres l'accès à un certain nombre de titres de presse, l'entreprise appliquait dans sa facturation un taux de TVA à 2,1 % de manière élargie. Or la TVA qui devait s'appliquer sur les forfaits triple play (téléphone, internet et télévision) était bien de 20 % sur les services télécoms et de 10 % sur la TV.

Les impôts ont constaté que le prix facturé aux clients, lui, n'avait pas changé mais que l'entreprise reversait moins de TVA à l'Etat, maximisant ses bénéfices au passage. SFR a lui-même estimé avoir indûment empoché 20 millions d'euros par mois en utilisant ce stratagème, soit 420 millions d'euros entre juin 2016 et février 2018, date à laquelle une nouvelle législation a interdit cette pratique.

Et ce n'est pas tout, car SFR a aussi utilisé les pertes historiques de son activité câble, récupérées lors de sa fusion avec Numericable en 2014, pour revoir sa fiscalité à la baisse. L'entreprise déduit également les intérêts de sa propre dette de son bénéfice imposable. Ce qui a permis à SFR de ne sortir que 75 millions d'euros de sa trésorerie en 2021 afin de payer ses impôts.

SFR n'est pas la seule entreprise à avoir exploité cette faille juridique et à être dans le viseur du fisc pour rattrapage. Orange, Bouygues Telecom ou encore Canal+ avaient également élargi l'assiette de la TVA à taux réduit pour la presse dans leur facturation.

  
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