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Face à la flambée des prix, un "trimestre anti-inflation" et un projet

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Phi04 Phi04
06/03/2023 21:02:24
1

Alors que le seul responsable de cette inflation galopante est le GVT !!! Dont l’état bénéficie plus que quiconque de ces augmentations.

Je fais peu les courses, et un exemple ne prouve rien. Ne pouvant plus avoir des allumettes dignes depuis des mois et des mois, je me suis rabattu sur un supermarché. Un sacré problème ! Dans ce magasin, les prix desdites allumettes a doublé... 100% de hausse ! Le gouvernement n'est responsable que d'une part de cette hausse. Ce n'est qu'un exemple, évidemment. Dans la "chaîne", il y a de l'abus, c'est évident à mes yeux. Ce sont les commerçants, les fabricants et tous les intermédiaires... Les premiers, de part leur poids, répercuteront certainement les attentes...

Je n'apprécie pas vraiment Le Maire, quand je le vois ou je l'entends, je pense un peu à toi : le gars mouline du vent, en prenant un ton assuré ! Une éolienne ! Mais il faut rendre à César... Dans cette situation, que les rentrées de l'Etat augmentent, à proportion de l'imposition des produits, cela ne me choque pas, en soi, car ses dépenses augmentent aussi. Et on ne peut pas reprocher à l'Etat d'endetter le pays - pour des raisons souvent foireuses, j'en suis d'accord, car in fine ce sont les plus pauvres qui sont et seront dans son collimateur - tout en lui reprochant de "s'enrichir".

  
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moicmoi moicmoi
06/03/2023 20:59:25
0

C’est une très mauvaise idée de faire un commentaire directement sur un article.

Si votre texte est un peu long, comme il m’arrive souvent de le faire : votre prose sera complètement illisible.
Votre mise en page compactée « en boule »

La solution ? En deux temps, comme les mobylettes d’autrefois.

1 : envoyer l’article en question avec un ultra cout commentaire.

2 : revenir sur le file pour la phase ; répondre.

Pour ceux qui ont été rebutés par mon commentaire, (et je les comprends,) je le reprends avec la mise en page.

"Pour tenter d'éteindre l'incendie de l'inflation sur les produits alimentaires à la veille de la mobilisation sur les retraites, le gouvernement a annoncé un "trimestre anti-inflation", opération commerciale qui laisse une grande liberté aux grandes surfaces, ainsi qu'un chèque alimentaire qui devrait voir le jour en 2023."

Il s’agit clairement d’une annonce politicarde dont le but est de calmer les manifestants des semaines à venir.

"L'opération commerciale qui vise à offrir, dixit le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "le prix le plus bas possible" sur une large sélection de produits ».

Mais, prix le plus bas possible ne veut pas dire « au ras des paquerettes » ou à perte – ce qu’une loi interdit.
Les distributeurs ne vont pas se couper un bras.

Tout au plus s’entailler un doigt.
Ce que lemaire ignore, c’est que la vie d’entreprise est plus dure pour elles que pour lemaire.

"Il en coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros" au secteur ».

En parfait énarque et menteur professionnel, Il joue sur les mots et les non-dits : il faut traduire par

« Il en coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros de « manque à gagner » sur certains produits.

« « selon le ministre qui a scellé l'accord lundi à Bercy en présence des principaux représentants du secteur » »

Le plus drôle, c'est que ces dirigeants d’entreprises – qui savent ce que veut dire gérer et n’ont pas de leçons à recevoir - sont obligés (moralement et politiquement) de subir les discours d’un mec incapable de gérer la buvette d’une fête des écoles primaires

"Bruno Le Maire a annoncé en outre "un chèque alimentaire pour les plus modestes"" (employant le conditionnel)

Ce qui veut dire : pas pour tout de suite. De plus, ce chèque, sera envoyé à un nombre restreint de citoyens .
Et pendant ce temps là, combien de recettes fiscales (payées TOUS les jours par TOUS les Français) imprévues grâce à cette inflation ??

Il s’agit donc d’un simple petit pourboire distribué chichement à une petite tranche de citoyens.

« L'enjeu politique est majeur pour le gouvernement qui planche depuis des mois avec le secteur pour tenter de maîtriser l'inflation alimentaire »,

Mais sans jamais s’attaquer à la vraie cause de cette inflation : le prix de l’électricité imposé par l’état !
Demandez à votre boulanger ce qu’il en pense.

Je relève dans ce discours :

« l’inflation alimentaire évaluée à 14,5% en un an en février par l'Insee. »

Tiens ! Il me semble avoir lu quelque part l’affirmation « inflation 6% » (ou 7 % ?) ! Il n’y aurait pas un « loup » quelque part ? l’affirmation « inflation 6% » v/s approximation (évaluée à) de 14,5% en un an

« « - Logo tricolore » »

Et UN machin de plus ! UN ! Un de plus parmi la « quantité industrielle » de logos existants, avec parfois plusieurs logos « concurrents » pour la même « signification ».

Mais on a échappé (provisoirement ?) à un nouveau numéro vert.

Les clients scrutent le « prix/Kg » noir et blanc , et se foutent pas mal du logo rigolo qui ne leur cause absolument pas.

"M. Le Maire a assuré lundi que les services de son ministère, notamment la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), effectueraient des contrôles en magasins pour s'assurer que les distributeurs ne feront pas peser l'opération commerciale sur leurs fournisseurs agro-industriels ou agricoles"

Apparemment, ils n’auront pas pour mission de vérifier que les remises consenties ne sont pas « récupérées » sur les autres produits. (sur le principe bien connu des produits d’appel.)

Ah...qu'est-ce qu'il chante bien notre Bruno Le Merle !

  
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moicmoi moicmoi
06/03/2023 20:19:06
0

minouchat
« « Je pense qu'il faut simplement boycotter les grandes surfaces. Sinon se cantonner aux produits utiles. » »


A lire cette réflexion, je me dis que l’embrouille de Brunot Le Merle fonctionne plein pot chez certains.

Embrouille qui consiste à rejeter la faute du Gvt, sur les autres. En l’occurrence, dans ce cas, les distributeurs.

En filigrane dans la chanson de Brunot Le Merle : si ça ne marche pas (comme c’est prévisible), les coupables seront les commerçants.
Alors que le seul responsable de cette inflation galopante est le GVT !!! Dont l’état bénéficie plus que quiconque de ces augmentations.

  
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papygaga papygaga
06/03/2023 15:57:14
2

Et alors ???... Alors ?....

Zorro est arrivé, sans se presser.....

La seule mesure anti-inflation efficace sur le temps , c'est la désindexation du prix de l'électricité sur celui du gaz.

Tout le reste n'est que pipi de chat.

  
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sergiobress sergiobress
06/03/2023 15:45:57
1

Il y a bien longtemps que je ne crois plus à ces bonimenteurs qui ne sont là que pour la parade.

  
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Fibopivots Fibopivots
06/03/2023 15:05:54
2

Trimestre.anti inflation...parfait, mais après..?

La pénurie ensuite ?

C'est incroyable tous ces titres ronflants !

Peuvent vraiment rien proposer de.simple.

  
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Anjou49 Anjou49
06/03/2023 13:44:35
0

Vous avez vu sur la photo « de classe » du ministre, j’en vois un ayant (presque) la même posture de mains que la très regrettée (par qui d’ailleurs) madame Merkel. C’est un signe, il ira loin.

  
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minouchat minouchat
06/03/2023 13:43:00
1

Je pense qu'il faut simplement boycotter les grandes surfaces. Sinon se cantonner aux produits utiles. 90 pour cent de mauvais dans ces magasins. Retour chez les producteurs en ce qui me concerne. C'est pas du luxe, c'est juste bien meilleur.

  
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moicmoi moicmoi
06/03/2023 13:29:34
2

"Pour tenter d'éteindre l'incendie de l'inflation sur les produits alimentaires à la veille de la mobilisation sur les retraites, le gouvernement a annoncé un "trimestre anti-inflation", opération commerciale qui laisse une grande liberté aux grandes surfaces, ainsi qu'un chèque alimentaire qui devrait voir le jour en 2023." Il s’agit clairement d’une annonce politicarde dont le but est de calmer les manifestants des semaines à venir. "L'opération commerciale qui vise à offrir, dixit le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "le prix le plus bas possible" sur une large sélection de produits ». Mais, prix le plus bas possible ne veut pas dire « au ras des paquerettes » ou à perte – ce qu’une loi interdit. Les distributeurs ne vont pas se couper un bras. Tout juste s’entailler un doigt. Ce que lemaire ignore, c’est que la vie d’entreprise est plus dure pour elles que pour lemaire. "Il en coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros" au secteur ». En parfait énarque et menteur professionnel, Il joue sur les mots et les nn-dits : il faut traduire par « Il en coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros de « manque à gagner » sur certains produits. « « selon le ministre qui a scellé l'accord lundi à Bercy en présence des principaux représentants du secteur » » Le plus drôle, c'est que ces dirigeants d’entreprises – qui savent ce que veut dire gérer - sont obligés (moralement et politiquement) de subir les discours d’un mec incapable de gérer le buvette d’une fête des écoles primaires "Bruno Le Maire a annoncé en outre "un chèque alimentaire pour les plus modestes"" (employant le conditionnel) Ce qui veut dire : pas pour tout de suite. De plus, ce chèque, sera envoyé à un nombre restreint de citoyens . Et pendant ce temps là, combien de recettes fiscales (payées journellement par TOUS les Français) imprévues grâce à cette inflation ?? Il s’agit donc d’un simple petit pourboire distribué chichement à une petite tranche de citoyens. « L'enjeu politique est majeur pour le gouvernement qui planche depuis des mois avec le secteur pour tenter de maîtriser l'inflation alimentaire », mais sans jamais s’attaquer à la vraie cause de cette inflation : le prix de l’électricité imposé par l’état ! Demandez à votre boulanger ce qu’il en pense. Je relève dans ce discours : « l’inflation alimentaire évaluée à 14,5% en un an en février par l'Insee. » Tient ! Il me semble avoir lu quelque part l’affirmation « inflation 6% » (ou 7 % ?) ! Il n’y aurait pas un « loup » quelque part ? l’affirmation « inflation 6% » v/s approximation (évaluée à) de 14,5% en un an « « - Logo tricolore » » Et UN machin de plus ! UN ! Un de plus parmi la « quantité industrielle » de logos existants, avec parfois plusieurs logos « concurrents » pour la même « signification ». Mais on a échappé (provisoirement ?) à un nouveau numéro vert. "M. Le Maire a assuré lundi que les services de son ministère, notamment la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), effectueraient des contrôles en magasins pour s'assurer que les distributeurs ne feront pas peser l'opération commerciale sur leurs fournisseurs agro-industriels ou agricoles" Apparemment, ils n’auront pas pour mission de vérifier que les remises consenties ne sont pas « récupérées » sur les autres produits. (sur le principe bien connu des produits d’appel.)

Ah...qu'est-ce qu'il chante bien notre Bruno Le Merle !

  
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moicmoi moicmoi
06/03/2023 13:29:24
2
Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire (au centre) et la ministre déléguée aux PME, au Commerce et à l'Artisanat Olivia Grégoire (à gauche) avec à leur côté les principaux patrons de la distribution alimentaire, le 6 mars 2023, lors d'une conférence de presse au ministère de l'Economie à Paris
Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire (au centre) et la ministre déléguée aux PME, au Commerce et à l'Artisanat Olivia Grégoire (à gauche) avec à leur côté les principaux patrons de la distribution alimentaire, le 6 mars 2023, lors d'une conférence de presse au ministère de l'Economie à Paris (AFP/Geoffroy Van der Hasselt)

Pour tenter d'éteindre l'incendie de l'inflation sur les produits alimentaires à la veille de la mobilisation sur les retraites, le gouvernement a annoncé un "trimestre anti-inflation", opération commerciale qui laisse une grande liberté aux grandes surfaces, ainsi qu'un chèque alimentaire qui devrait voir le jour en 2023.

L'opération commerciale qui vise à offrir, dixit le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, "le prix le plus bas possible" sur une large sélection de produits laissée au choix des distributeurs, doit se prolonger jusqu'en juin.

Il en coûtera "plusieurs centaines de millions d'euros" au secteur, selon le ministre qui a scellé l'accord lundi à Bercy en présence des principaux représentants du secteur (Carrefour, Intermarché, Système U, Casino, Aldi...), à l'exception notable du leader en termes de parts de marché, E.Leclerc.

Bruno Le Maire a annoncé en outre "un chèque alimentaire pour les plus modestes". Il "se fera sur une base territoriale, sans doute le département, de façon à être au plus près des consommateurs et au plus près des producteurs agricoles également", a-t-il précisé, assurant qu'une "expérimentation sera lancée dans les tout prochains mois".

Pour financer le "trimestre anti-inflation", les enseignes puiseront dans leurs marges. Mais certaines n'ont pas attendu cette annonce pour lancer leurs propres opérations commerciales, destinées à attirer ou fidéliser leurs clients dans un contexte où les consommateurs sont à la recherche de petits prix ou de promotions.

L'enjeu politique est majeur pour le gouvernement qui planche depuis des mois avec le secteur pour tenter de maîtriser l'inflation alimentaire, évaluée à 14,5% en un an en février par l'Insee.

- Logo tricolore -

Les modalités de l'opération, avec ce "prix le plus bas possible", font s'interroger toutefois l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. "En l'absence de définition règlementaire sur ces prix, un prix prétendument +cassé+ pourrait n'être que le prix habituel", avait expliqué début février à l'AFP Olivier Andrault, chargé de mission agriculture/alimentation de cette association.

M. Le Maire a assuré lundi que les services de son ministère, notamment la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), effectueraient des contrôles en magasins pour s'assurer que les distributeurs ne feront pas peser l'opération commerciale sur leurs fournisseurs agro-industriels ou agricoles.

Les produits concernés seront par ailleurs identifiables grâce à un logo tricolore "trimestre anti-inflation". Et l'essentiel des opérations commerciales portera sur les produits de marque distributeur, c'est-à-dire ceux qui comme Reflets de France, Marque Repère, Marque U, sont propriétés des enseignes et n'entrent pas dans le cadre des négociations annuelles avec les industriels.

En échange de cet accord, les distributeurs ont obtenu de Bercy qu'à l'issue de ce "trimestre anti-inflation", les négociations commerciales avec les fournisseurs de l'agro-industrie, qui se sont achevées le 1er mars, soient relancées.

"Nous rouvrirons les négociations commerciales, avec les grands industriels de façon à ce que la baisse des prix de gros, que nous observons sur les marchés mais qui n'est pas encore transmise aux produits de consommation courante, puisse se traduire" aussi en rayons, a expliqué le ministre de l'Economie.

© 2023 AFP

  
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