OK
Accueil > Marchés > Cotation TotalEnergies > Actus TotalEnergies

Grèves: TotalEnergies prêt à négocier dès octobre sur les salaires si les blocages cessent


Actualité publiée le 09/10/22 15:54
Un camion citerne ravitaille une station  service, le 5 octobre 2022 à Genech
Un camion citerne ravitaille une station service, le 5 octobre 2022 à Genech (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Le groupe TotalEnergies a proposé d'avancer au mois d'octobre ses négociations annuelles sur les salaires, à condition que les grèves dans plusieurs raffineries et dépôts de carburants, qui génèrent des ruptures d'approvisionnement, prennent fin.

"Sous réserve de la fin des blocages des dépôts et de l'accord de l'ensemble des partenaires sociaux, la Compagnie propose d'anticiper au mois d'octobre la Négociation Annuelle Obligatoire qui était prévue en novembre", a annoncé le groupe dimanche dans un communiqué.

Ces négociations "permettront de définir comment les salariés pourront bénéficier, avant la fin de l'année, des résultats exceptionnels générés par TotalEnergies, tout en prenant aussi en compte l'inflation de l'année 2022", assure le groupe français, qui a engrangé 10,6 milliards de dollars de bénéfice au premier semestre 2022.

Il rappelle qu'il avait déjà été convenu avec les partenaires sociaux d'avancer au mois de novembre 2022 ces négociations annuelles obligatoires (NAO) "pour les salariés français du Socle Social Commun de TotalEnergies et de ne pas attendre janvier 2023 comme c'est habituellement le cas".

Alors que de nombreuses stations-service connaissent toujours des ruptures d'approvisionnement, la CGT du géant de l'énergie avait adressé samedi une lettre ouverte au PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, dans laquelle elle faisait une concession dans l'espoir d'entamer dès lundi des négociations. Le syndicat proposait de limiter les discussions à la seule question des hausses de salaires, mettant de côté pour l'instant ses revendications en matière d'embauches et d'investissements.

"Si on entame des négociations, ce sera sur la base de nos revendications: on demande 10% d'augmentation sur les salaires", et que ce soit "appliqué au 1er janvier et rétroactif sur l'année 2022", avait toutefois précisé Eric Sellini, coordinateur CGT chez TotalEnergies.

Le mouvement de grève initié il y a une dizaine de jours dans les raffineries et dépôts de carburant de TotalEnergies et du groupe américain Esso-ExxonMobil a été reconduit dimanche en début de matinée puis une nouvelle fois à 14h par les salariés, a indiqué la CGT à l'AFP.

Du côté de TotalEnergies, plus grande raffinerie du groupe, basée en Normandie, celle de Feyzin (Rhône), la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône) et le dépôt de carburants de Flandres près de Dunkerque (Nord) sont "toujours totalement à l'arrêt", selon la CGT.

© 2022 AFP

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.

Twitter Facebook Linkedin email

Soyez le premier à réagir à cet article

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

vBn0S5V6_81bKuIUyMdo5C6FDT_L9h6Yfuh9lJlNmlIv3TduYXhBWlyByPU5xYrL

Comparatif des courtiers en ligne