Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Société | Historiques | Vie du titre | Secteur | Forum |
L'assemblée générale des actionnaires de Lagardère, maison mère de Hachette, Paris Match et Europe 1, a acté mercredi la transformation du groupe en société anonyme, mettant fin au pouvoir absolu du gérant commandité Arnaud Lagardère qui devient PDG.
Toutes les nominations au conseil d'administration ont été approuvées à une très large majorité, notamment celle du représentant de Vivendi (le président du directoire Arnaud de Puyfontaine) et des deux autres membres proposés par le géant français des médias, premier actionnaire de Lagardère et contrôlé par Vincent Bolloré.
Le magnat breton est "un atout et pas une menace", a déclaré Arnaud Lagardère, qui a introduit "sans nostalgie" l'assemblée générale visant à "tourner une page" du groupe hérité de son père, après avoir longtemps ferraillé avec le fonds britannique Amber Capital, puis louvoyé pendant un an entre Vincent Bolloré et le patron de LVMH Bernard Arnault, également devenu actionnaire en 2020.
"J'aurais tendance à dire de manière optimiste et positive que les choses ne changeront pas, car l'équipe dirigeante est toujours là", a assuré M. Lagardère, qui récupère quelque 7% des parts de son entreprise en compensation de la perte de son statut.
Désormais sous le contrôle d'un conseil d'administration au sein duquel il ne peut désigner que 3 membres sur 11 (dont 2 représentants des salariés), le dirigeant a assuré avoir "engagé un certain nombre d'efforts structurels à tous les niveaux" pour affronter la crise de la Covid-19, que ce soit parmi les activités d'édition, de distribution dans les gares et aéroports (notamment boutiques Relay), les médias, ou les coûts centraux du groupe.
Mais "en termes de stratégie globale, on n'en a pas changé. L'idée est de garder l'intégrité de ce groupe", a-t-il assuré, notamment en conservant les activités médias (Europe 1, Paris Match, JDD).
Arnaud Lagardère a enfin défendu la stratégie d'Europe 1 visant à s'allier avec CNews, la chaîne info du groupe Canal+ appartenant à Vivendi, qui avait entraîné une grève au sein de la radio.
"Je ne vois pas pourquoi, pour faire plaisir à certains détracteurs, nous devrions continuer à nous isoler. On a besoin de faire des partenariats sur l’information, sur le sport, sur la musique, sur le cinéma, et qui mieux que le groupe Canal+ peut nous offrir ce genre de partenariats", a-t-il lancé pendant l'AG, assurant qu'Europe 1 et Canal+ faisait partie de la même "famille".
© 2021 AFP
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.
29/04/24
Vivendi : croissance trimestrielle tirée par Lagardère
29/04/24
Vivendi: accord pour un nouveau film Astérix
29/04/24
Vivendi: l'AG a approuvé l'ensemble des résolutions
29/04/24
Vivendi : l’Assemblée générale annuelle 2024 approuve l’ensemble des résolutions
29/04/24
Vivendi : forte progression du chiffre d’affaires au premier trimestre 2024
29/04/24
Vivendi : croissance organique de 5,4% au premier trimestre
Dubaisan
30/06/21 15:11
|
Il a bien appris sa leçon le petit Lagardère. Maintenant , il ne faut surtout pas mettre en colère V. Bolloré...passer la brosse à reluire, c'est bien et ça lui assure un avenir...pendant quelques temps parce que si les résultats ne sont pas là rapidement, il éjectera le premier. |
gars d'ain
30/06/21 15:19
|
Que nenni... suffit juste de se projeter un poils. Il ne va pas sacrifier son cavalier acquis chèrement pour de la pacotille. Placard doré en échange de 6 ans jusqu'à la retraite. (60+6 reconduit = 66) Ensuite suffit juste d'envoyer des mails pour dire ce qu'on veut et ce qu'on veut pas De plus, ça simplifie nettement la succession à la tête de Lagardère qui devrait sombrer dans les limbes capitalistiques de la galaxie Bolloré... Et il se pourrait même qu'à terme on vise un rapprochement Vivendi recentré Média avec Lagardère : ça ferait une grosse opération comme il les aime... Et là, personne n'a rien vu venir. |
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.