CAC 40: la tendance vire au rouge après les PMI.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris s'est orientée à la baisse lundi matin, pénalisée par l'annonce d'indices PMI manufacturiers au plus bas depuis plus d'un an.

A 10h30, l'indice CAC 40, qui avait gagné plus de 3% la semaine dernière, perd 0,3% à 4368,9 points.

L'indice paneuropéen Euro STOXX 50 est stable, tout comme la Bourse de Francfort, tandis que Londres limite son repli à 0,1%.

En France, l'indice PMI des directeurs d'achat dans l'industrie manufacturière s'est replié à 46,9 le mois dernier, contre 47,8 en juillet, affichant son plus faible niveau depuis mai 2013.

Dans la zone euro, l'indice PMI final pour l'industrie manufacturière est ressorti à 51,8 en juillet, contre 50,7 en août, son plus faible depuis juillet 2013.

Les marchés européens pâtissent également des craintes relatives au dossier ukrainien, Vladimir Poutine ayant haussé le ton ce week-end en rappelant que la Russie était une puisse nucléaire 'de premier plan'.

'Il y a des inquiétudes autour d'une escalade de la situation en Ukraine alors que le président Poutine a évoqué la création d'un Etat indépendant dans l'Est du pays', explique Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.

Une note de prudence se fait également sentir en prévision de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) attendue jeudi.

Du côté des hausses, Havas (+1,5%) poursuit sa progression de vendredi après la publication de résultats semestriels supérieurs aux attentes. Les analystes de Barclays Capital ont relevé leur recommandation sur la valeur de 'pondérer en ligne' à 'surpondérer'.

Bolloré prend 0,9% après la parution d'un résultat opérationnel en progression de 11% au premier semestre, notamment grâce à la bonne marche d'Havas.

Peugeot (-1,9%) et Renault (-1,7%) sont en baisse après l'annonce d'une contraction ce 3,2% du marché automobile le mois dernier en France Les modèles français ont vu leurs ventes reculer de 7,4%.

Iliad cède 3,2% après avoir publié ses résultats de premier semestre. Si la croissance du parc mobile continue d'alimenter les ventes, la part croissante du mobile dans les revenus implique une baisse de la marge, s'inquiètent les analystes d'Aurel BGC.

Les investisseurs s'inquiètent par ailleurs d'une surenchère dans le dossier T-Mobile US.

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