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CAC40: une semaine sans éclat mais un mois de juillet à +4%.


Actualité publiée le 31/07/15 18:32
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris parvient à aligner une 4ème séance de progression consécutive et surperforme -derechef- l'ensemble des places européennes.
Même si la tendance s'avérait très irrégulière en milieu d'après-midi, la
la hausse de la dernière heure 'sauve la semaine'.

Le CAC40 affiche +0,7% à la clôture (au plus haut du jour à 5.082,6Pts) et la semaine s'achève par un gain de +0,5%, ce qui n'est guère impressionnant... en revanche les valeurs françaises affichent une progression sans équivalent en Europe de +4,1% sur le mois de juillet (alors que l'Euro-Stoxx50 gagne à peine +2,75%, dont +0,47% ce vendredi).

Les dernières séances ont été particulièrement fertile en publications et bon nombre de sociétés battent le consensus à la fois sur les bénéfices et le chiffre d'affaires.

Lesdits résultats prennent le pas sur les inquiétudes chroniques ayant trait à la Grèce (la bourse d'Athènes devrait rouvrir lundi après un mois de fermeture) et sur la question du relèvement des taux directeurs de la Fed, synonyme d'une normalisation de la politique monétaire américaine qui devrait intervenir d'ici la fin de l'année.

Au chapitre des indicateurs macroéconomiques, les intervenants ont été surpris -et déçus- en fin de matinée par le taux d'inflation annuel de la zone euro, lequel a été estimé à 0,2% en préliminaire en juillet, stable d'un mois sur l'autre. Le taux de chômage dans la région est lui aussi demeuré inchangé à 11,1% le mois dernier.
En France, le rebond de +0,4% de la consommation en juin semble bien modeste après un mois de mai 'creux' (multiples 'ponts' obligent) et alors que les soldes commençaient en fin de mois.

De l'autre côté de l'Atlantique, les économistes sont douchés par la 'hausse' de 0,2% seulement des coûts de production au 2ème trimestre(dont la composante salaire représente 70%): c'est le plus faible score depuis que cet indice est calculé par le Département du Travail (depuis 33 ans).

Le Dollar a accusé le coup en rechutant de plus de 1%, sous les 1,11E, proche de ses plus bas de la semaine écoulée.

Heureusement, l'indice PMI des directeurs d'achats dans la région de Chicago a révélé un raffermissement de l'activité industrielle, revenu en zone d'expansion au mois de juillet.

Il est ressorti à 54,7 points, soit une hausse de 5,3 points en séquentiel, contre une progression autour de 50 points attendue par les économistes.

L'indice révisé du 'sentiment des consommateurs' américains mesuré par l'Université du Michigan a en revanche déçu, s'établissant à 93,1 points ce mois-ci en estimation finale, soit un léger repli de 0,2 point par rapport à la première estimation, après 96,1 points en juin et contre un consensus situé à 94 points.

A Wall Street, les indices US progressent laborieusement, le Nasdaq affiche +0,4% et le 'S&P' +0,2% à mi-séance, le Dow Jones grappille +0,05%.

Concernant les valeurs, Vallourec dévisse de 6,35%, soit la plus forte baisse du SBF 120, après avoir fait état hier soir d'une perte nette de 275 millions d'euros au premier semestre, relançant du même coup les spéculations autour d'une prochaine augmentation de capital du fabricant de solutions tubulaires premium.

A l'autre bout du palmarès, Arkema bondit de 6,6% dans le sillage d'un 'très bon deuxième trimestre', marqué notamment par une progression marquée de son Ebitda hors Bostik.

Le groupe chimique entraine dans son sillage Ipsen (+2,8%), qui a relevé ses objectifs pour 2015 après un premier semestre tiré par une solide croissance de sa médecine de spécialité.

Sur l'indice phare, Airbus Group (+3,5%) s'illustre après l'annonce d'une croissance de 34% de son bénéfice net en glissement annuel à plus de 1,5 milliard d'euros au premier semestre et d'une hausse de 6% de son chiffre d'affaires à 28,9 milliards d'euros. Les prises de commandes de l'avionneur européen ont de surcroît progressé à 53,9 milliards d'euros, soit près de 2 fois plus qu'au 30 juin 2014.

Second du CAC 40, Vinci (+4%) devance BNP Paribas (+2,85%) après publication de leurs comptes semestriels.

La première banque française a fait état ce matin d'un produit net bancaire de plus de 11 milliards d'euros au deuxième trimestre 2015, en hausse de 15,8% sur un an, tandis que le groupe de travaux publics et de concession de services publics a enregistré des hausses de ses trafics autoroutier et passager supérieures à ses anticipations.


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