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Affecté par la baisse de fréquentation liée aux attentats, le marché français de la restauration fait de nouveau grise mine en 2016, enregistrant, selon les professionnels du secteur, une baisse de chiffre d'affaires comprise entre 3% et 4,5%, Paris et la Côte d'Azur étant les zones les plus affectées.
Le groupement patronal GNI, qui vient de publier sa dernière note de conjoncture trimestrielle, fait état d'une baisse du chiffre d'affaires des restaurateurs de l'ordre de 4,5% en moyenne en 2016.
A la fin 2016, le GNI note cependant un moindre repli de l'activité, avec une baisse de 1% au quatrième trimestre. Ce mouvement est particulièrement tangible à Paris où les brasseries ont été sévèrement affectées par la chute du tourisme international. Les professionnels constatent un frémissement de reprise de la fréquentation, y compris de visiteurs étrangers.
Le GNI souligne cependant que le chiffre d'affaires des restaurateurs franciliens se maintient à un niveau "exceptionnellement bas" au quatrième trimestre 2016, rapportés aux "résultats catastrophiques" observés un an auparavant. La baisse était alors de l'ordre de 20%.
- Paris très affectée -
De son côté, l'Umih, principale organisation du secteur, assure que l'année 2016 affiche un recul de 3% de chiffre d'affaires dans la restauration. Paris, très affectée, "est en baisse de 7% à 8% sur l'année, avec des mois qui sont descendus à -15, -20%", explique Hubert Jan, président de la branche restauration à l'Umih, rappelant que le secteur "n'a pas encore retrouvé les chiffres d'affaires d'avant le 13 novembre 2015".
La Côte d'Azur est elle aussi très affectée, notamment après l'attentat du 14 juillet à Nice. "On note une légère reprise sur les trois derniers mois de l'année, à la fois sur la Côte d'Azur et Paris, mais nous ne sommes pas encore dans le vert", regrette le restaurateur.
La province, "tirée notamment par la façade atlantique", enregistre un chiffre d'affaires identique à celui de l'année 2015", ajoute M. Jan.
De nombreux professionnels s'accordent à dire que l'activité de la filière pourrait tendre vers une stabilisation en début d'année 2017. Mais les avis diffèrent fortement selon les régions. "Schématiquement, les professionnels s'orientent vers une amélioration en Ile de France et la façade atlantique, une stabilisation dans le Nord-Est et l'Occitanie, tandis que l'incertitude perdure en Normandie, Bretagne, Centre et PACA", selon la note du GNI.
La semaine dernière, le cabinet NPD Group donnait lui un marché français de la restauration hors domicile en hausse de +0,7%, à 54,6 milliards d'euros.
L'enseigne Léon de Bruxelles vient de publier son bilan 2016: elle enregistre un chiffre d'affaires en légère hausse de 0,6% à périmètre constant. A Paris, où elle compte 9 établissements, elle affiche en revanche un recul de 11%.
Selon Bernard Boutboul, directeur général du cabinet Gira Conseil, "les chaînes de restauration sont en grande difficulté avec des baisse de chiffres d'affaires allant de 4% à 40% mais il y a un énorme renversement de tendance sur les trois ou quatre derniers mois de l'année 2016, année qui de ce fait, va afficher un score positif", affirme-t-il, sans pouvoir donner davantage de précisions, les estimations de son cabinet étant dévoilés au printemps.
© 2017 AFP
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