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Renault: "il faut accepter qu'il y ait une partie de restructurations", estime Agnès Pannier-Runacher


Actualité publiée le 03/06/20 10:29

Des salariés et des syndicalistes bloquent le site de l'usine Renault de Choisy-le-Roi, le 2 juin 2020 près de Paris (AFP/Thomas SAMSON)

La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a estimé mercredi que des restructurations devaient être acceptées chez Renault, qui va bénéficier d'un prêt garanti par l'Etat de 5 milliards d'euros.

"Nous accompagnons Renault dans une des plus graves crises de son histoire, et pour ce faire, il faut accepter qu'il y ait une partie de restructurations", a-t-elle déclaré au micro de France Inter.

"Ce sont des postes qui sont supprimés, c'est pas des personnes qui partent, c'est pas des personnes qui sont mises au chômage du jour au lendemain", a-t-elle précisé.

"J'ai été trop marquée dans ma jeunesse par les suppressions d'emploi dans la sidérurgie, le textile, où on commençait par dire +il ne va rien se passer+ et finalement on regardait partir des pans entiers de l'économie", a rappelé la ministre.

Interrogée pour savoir si le gouvernement prenait l'engagement qu'il n'y aurait pas de licenciements secs chez Renault, comme l'a promis son président Jean-Dominique Senard, Mme Pannier-Runacher a déclaré: "Surtout, je lui renvoie cet engagement".

"Nous l'avons poussé dans ses retranchements et nous avons poussé Renault pour qu'il reconsidère de manière très claire par exemple la question de Maubeuge", a-t-elle ajouté.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est félicité mardi d'avoir obtenu la préservation de l'emploi et des capacités industrielles sur le site de Maubeuge (Nord), menacé de fusion avec celui de Douai.


Renault en France : les mesures (AFP/Vincent LEFAI)

En difficulté financière et victime de l'effondrement du marché automobile, Renault avait annoncé vendredi la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France, avec des départs volontaires et sans licenciements, dans le cadre d'un plan d'économie jusqu'en 2023.

Sur les 14 sites industriels de Renault dans l'Hexagone, un seul est définitivement voué à la fermeture, celui de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) dont les salariés ont fait grève mardi contre le transfert de l'activité de recyclage prévu vers Flins (Yvelines).

© 2020 AFP

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2 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

floalain
03/06/20 11:09

Renault continue sa stratégie de désengagement de la France. Effectifs mondiaux 180 000, réduction 15 000 soit 8,3%. En France réduction de presque 10% (9,6) et cela dure depuis 30 ans. Quand l'état français arrêtera-t-il de financer une entreprise qui ne crée pas d'emploi en France?

Fibopivots
23/06/20 11:54

C'est quand même curieux, où est le trésor de guerre accumulé par Carlos depuis, combien, 10, 12, 15 années.??

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