Cac 40 Mauvais bilan 2018 pour la bourse de Paris, les 'mid' et 'small' ont souffert

Le marché français aura vécu une année boursière 2018 compliquée. A l'issue de cette dernière journée de cotation annuelle, il est temps d'observer le bilan et il est n'est pas glorieux.

Le CAC 40 enregistre une baisse de 10,95% en 2018 et termine quasiment l'année au plus bas (il a touché un extrême à 4556). Il avait commencé 2018 à 5312,56 points, avant de connaître une ascension jusqu'à 5657 points dans le sillage de la forme étincelante de Wall Street qui enchaînait record sur record. Alors à son pic au printemps 2018, le marché parisien n'allait pas cesser de reculer, accélérant nettement le mouvement à l'automne.

Les montées de taux successives aux USA, l'interminable feuilleton du Brexit, la guerre commerciale Chine-USA, le ralentissement économique chinois et les craintes d'un atterrissage plus global de l'économie mondiale constituaient les principaux facteurs de stress des bourses mondiales.

Wall Street installé sur un nuage depuis l'élection de Donald Trump à la présidence des USA, finissait pas se retourner à la baisse en fin d'année 2018, portant le coup de grâce aux places européennes, toujours plus fragiles.

En cette fin d'année 2018, on observe que tous les points d'inquiétude des investisseurs sont toujours d'actualité et que rien ne semble en passe de se régler à court terme. Même si le CAC 40 s'est offert un timide rebond technique au crépuscule de l'année, il demeure très indécis. Les faibles volumes enregistrés pendant la trêve des confiseurs ne donnent pas souvent de mouvements significatifs.

Du côté des valeurs il y a eu de nombreux massacres et quand on observe les palmarès, on se rend compte que les valeurs moyennes ont beaucoup plus souffert que les "blue chips". Au sein du CAC 40 on trouve 12 hausses annuelles pour 28 baisses. Aux extrêmes, Safran gagne 22,69% quand Valeo recule de 59,03% !

Malgré tout, 30% des valeurs du CAC 40 affichent un bilan annuel positif. Si on passe sur le SRD, plus large, il n'y en a plus que 24%. Sur le CAC Mid&Small (valeurs moyennes) on tombe à seulement 11% et sur le CAC Small on arrive carrément à 9% ! Autant dire que plus les capitalisations sont petites, plus les probabilités de gains ont été faibles. Cela répond à une logique de flux qui montre bien que les investisseurs professionnels ont délesté leurs portefeuilles en priorité sur ces segments de marché, au bénéfice des "big caps".

Au terme de cette mauvaise année boursière (la pire depuis 2011), beaucoup de questions sont donc en suspens et 2019 va s'ouvrir sous les mêmes auspices. Cela ne nous empêche pas de vous souhaiter d'agréables fêtes de fin d'année pour vous retrouver dès le 2 janvier pour l'ouverture d'une nouvelle année que nous vous souhaitons des plus positives !



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