Renault tombe sur des niveaux de valorisation très faibles

La chute de l'action Renault est ininterrompue depuis le printemps 2018 et se matérialise par une baisse de près de 70 % de la valorisation du groupe sur la période.

Autant dire que la défiance des investisseurs est forte puisque, comme on le voit sur ce graphique long terme, nous sommes quasiment revenus sur les cours de 2012. Du côté de la valorisation, la société a rarement été aussi peu chère, elle se paye aujourd'hui sur la base d'environ quatre fois ses bénéfices attendus pour l'exercice en cours. Le dividende, si on en reste là, représentera quant à lui plus de 11 % de rendement !

Techniquement, pas d'ébauche de relance. Au contraire, la baisse reste marquée et ce dans des volumes élevés.

Alors le constat, c'est que le groupe est effectivement très peu cher sur des classiques critères financiers. Par contre, dans le même temps, il ne fait pas rêver actuellement et peine à embarquer les investisseurs sur ses perspectives. On peut certes mettre le dossier en portefeuille sur les bases actuelles, qui nous paraissent largement exagérées, mais pour l'instant, le potentiel n'est pas facile à trouver pour justifier un vaste retournement haussier. On pourrait rester sur des niveaux assez faibles pendant quelques mois, le temps qu'une éclaircie se dessine dans un groupe qui a été fortement chahuté ces derniers mois.

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