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GB: le gouvernement nationalise des lignes ferroviaires déficitaires

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CRI74 CRI74
18/05/2018 08:35:41
0
Faut-il être surpris d'un argumentaire déviant et nombriliste ?
Vous n'êtes pas plus à même de déterminer ce que le budget de l'état (et pas le votre ) amène aux services publics que sont la santé , la sécurité ou les transports dans chaque entité particulièrement .
Entre les annonces faîtes à grand fracas médiatique et les comptes des entités censées recevoir ces subsides , l'écart est énorme .
On peut vous retourner la question en se demandant si la subvention des agriculteurs par nos impôts directement ou via l'UE s'avère équitable ; ce sera tout aussi inique en terme de raisonnement !
La bonne remarque serait de calculer le retour sur investissement global sur le plan général . Que ce soit en agriculture ou en transport , chiffres jamais édités mais ô combien instructifs , ils démontreraient le bénéfice pour chacun , qu'il en ait conscience ou pas .
Un petit exemple : quel est le bénéfice pour une région , une ville , un canton de l'arrivée d'une ligne TGV ?
A minima , une influence indubitable sur l'augmentation de la population ...... qui figure de manière certaine parmi vos clients

  
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Pictou Pictou
18/05/2018 02:09:36
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Puisqu’on est sur un forum boursier, il me vient une idée…
Il me semble que beaucoup de Français sont prêts à défendre notre service public SNCF, l’Etat ne devrait donc pas avoir de difficultés à trouver les fonds nécessaires grâce à la solidarité de ces gens prêts à s’investir financièrement sur le long terme, et pourquoi pas, il faut bien rêver, prêts à emprunter personnellement, de manière désintéressée, c'est-à-dire sans réclamer ni dividendes, ni plus values. Ils seront les premiers bénéficiaires de l'opération, puisque c'est un service public !!!

N.B. Je suis moi aussi pour un service public, mais j’ai déjà beaucoup donné personnellement dans ma vie (pas volontairement…) pour peu de retours, alors, excusez moi, je préfèrerai en rester là, et en ‘’bon Français’’, je laisse le soin aux autres de prendre la relève.

  
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CRI74 CRI74
17/05/2018 23:31:54
0
Comme ils n'ont pas encore compris , nos chers anglais , il s'agit d'une étape transitoire avant de retourner au privé dès que possible ...... et bis repetitae , retour case départ après quelques temps avec les coûts induits à ces transferts .


Dans un autre ordre d'idées , les italiens sont en passe de remettre en cause le Lyon Turin sous prétexte que la France s'interroge aussi .
A force de remettre ces projets structurels aux calendes grecques , les concurrents n'ont pas attendus remettant en cause leur efficience
Lorsque , de plus , vous avez des gouvernants anti ferroviaire , l'affaire se complique sérieusement .
On passera le mouchoir sur le milliard déjà investi en pure perte et le transfert des marchandises sur les rails dans les traversées alpines
Les routiers ont encore gagné et nous payons toujours , cher , pour leurs forfaitures (coût , pollution , accidents , etc....)
  
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CRI74 CRI74
16/05/2018 23:09:09
1
Le financement est assuré jusque là par emprunt de la SNCF sur les marchés , eux mêmes sous garantie d'état (éteinte depuis quelques années )



Le rôle de l'état ne se discute pas s'agissant de ses missions régaliennes , de plus , inscrites dans la constitution .
Un service public coûte en apparence , mais rapporte à tous bien plus que les dépenses qu'il engendre .
On s'en aperçoit lors des mouvements sociaux dont on sait établir la facture , lourde sur quelques semaines seulement
Encore une fois , on évite bien entendu de mettre au bilan d'actif ce qu'implique en positif le fonctionnement de ce service y compris pour ceux qui ne penseraient même pas en subir les effets tellement cela s'inscrit dans la vie courante .


Qu'on cesse d'avoir ces attitudes nombrilistes qui vont à l'encontre du bien commun fortement compromis par l'avenir qu'on promet au ferroviaire en France (toutes entreprises inclues ) d'autant que les comparaisons données s'écroulent lorsqu'on voit encore ce jour en Grande Bretagne l'inconséquence du privé dans ces missions
  
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Pictou Pictou
16/05/2018 22:14:33
1
Le problème d'un service public est que l'état doit le financer...comme beaucoup d'autres postes. A crédit, c'était la solution de facilité, mais au fil des ans les intérêts deviennent ingérables, car il absorbent tous les revenus du pays.
personne ne veut admettre qu'il faudra tôt ou tard mettre la main au porte monnaie, c'est à dire, se serrer davantage la ceinture... on est bien d'accord , à condition que ce soit pour les autres.

Message complété le 16/05/2018 22:16:11 par son auteur.

autrement dit, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

  
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gars d'ain gars d'ain
16/05/2018 19:52:15
3

Réflexion personnelle...La plupart des personnes qui prônent l'ouverture à la concurrence de la SNCF sont dans l'incapacité intellectuelle d'établir des comptes de résultats et des comptes de bien sinon il y a longtemps qu'elles se seraient compte que la SNCF est actuellement la meilleur proposition que l'on puisse faire sur le territoire national...
  
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fipuaa fipuaa
16/05/2018 19:52:13
2
le libéralisme débridé est "un sida" pour la société CQFD
  
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CRI74 CRI74
16/05/2018 19:37:01
3
S'agissant d'une des deux principales radiales britanniques , il va de soi que le reste s'avère encore plus difficile à rentabiliser , s'il on peut employer un terme aussi fumeux vis à vis de services publics .
La rentabilité se calcule sur l'apport du service offert et non suivant les codes économiques habituels
Supprimez le service et calculez le désastre financier induit , vous verrez concrètement ce qu'il rapporte réellement pour la nation
  
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gars d'ain gars d'ain
16/05/2018 19:28:03
3
eh ben voilà... alors que l'on nous vente à n'en plus savoir les pseudo-hypothétiques mérites d'un libéralisme anti-sncf...

fabuleux exemple en effet...
  
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gars d'ain gars d'ain
16/05/2018 19:28:03
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Train de Virgin Trains East Coast en gare de Londres Kings Cross le 16 mai 2018 (AFP/Archives/Daniel LEAL-OLIVAS)

Le gouvernement britannique a annoncé mercredi qu'il allait reprendre sous son égide des lignes de train dans l'Est qu'il avait privatisées il y a trois ans, face à l'incapacité de l'entreprise exploitante à rentrer dans ses frais.

"Je vais mettre fin aux contrats de Virgin Trains East Coast le 24 juin 2018", a déclaré le ministre conservateur des Transports Christopher Grayling à la Chambre des Communes.

Cette franchise ferroviaire exploite plusieurs lignes extrêmement fréquentées qui longent la côte Est du Royaume-Uni entre Londres et Edimbourg et desservent plusieurs villes anglaises historiques comme York, Leeds, Durham ou encore Newcastle.

Cette décision du gouvernement implique que l'exploitation de ces lignes de transport ferroviaire de passagers sera réalisée sous l'égide des autorités publiques à partir du 24 juin, en tant qu'"exploitant de dernier ressort" et sous le nom de London and North Eastern Railway.

Les autorités ne devraient toutefois assurer ce fonctionnement que pendant une période transitoire, à l'issue de laquelle il pourrait être attribué à un partenariat public-privé.

Le gouvernement en avait attribué l'exploitation à Virgin Trains East Coast à la fin 2014 pour huit ans. A l'époque, le contrat prévoyait le versement par la franchise à l'Etat d'une somme de 3,3 milliards de livres (3,75 milliards d'euros), pour obtenir le droit d'exploiter la ligne et d'en tirer des recettes sur la vente des billets de train.

Cette somme sera finalement loin d'être payée en totalité, le contrat prenant fin.

La franchise n'est pas parvenue à être rentable et, en début d'année, le ministre des Transports avait prévenu que les autorités allaient intervenir d'une façon ou d'une autre, jugeant que les exploitants avaient surestimé leur capacité à rentrer dans leurs frais.

Virgin Trains East Coast est elle-même une coentreprise détenue majoritairement par la société Stagecoach (90%) et par Virgin (10%).

Le directeur général de Stagecoach, Martin Griffiths, s'est dit "surpris et déçu" mercredi par la décision du gouvernement, l'entreprise ayant proposé aux autorités de nouvelles conditions financières afin de garantir sa rentabilité.

Il s'agit de la troisième franchise ferroviaire privée qui échoue à boucler l'exploitation jusqu'aux termes prévus sur ces lignes dans l'Est.

La privatisation de l'exploitation des chemins de fer a été réalisée au milieu des années 1990 au Royaume-Uni sous le gouvernement conservateur de John Major. Ses résultats sont très controversés, les travaillistes et les syndicats mettant en avant les surcoûts, retards et dysfonctionnements liés au saucissonnage de l'exploitation en une multitude de compagnies privées.

"Il est évident que la privatisation des chemins de fer a déraillé", a ironisé Hugh Roberts, responsable du rail dans le principal syndicat britannique, Unite. "Faire revenir les lignes de l'Est sous propriété publique de façon permanente doit constituer la première étape de renationalisation de l'ensemble du réseau ferroviaire", a-t-il argué.

"La privatisation du rail est un échec provoqué par un entêtement idéologique. Il serait mieux de siffler la fin de la privatisation, à la fois pour l'économie, pour le Trésor et pour les passagers qui paient leurs billets à des prix ruineux", a-t-il ajouté.

© 2018 AFP

  
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