CAC40: a gagné jusqu'à 9% en 4 séances, une 1ère depuis mars
Cours temps réel: 8 023,26 0,52%| Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
le cac 40 aujourd'hui à 16 heures, diamant ou pas diamant ? graph joint
|
Répondre
|
C'est les Rital ! je rentre de Vintimille, ils sont blindés comme des chars Russe.
9000 Milliards... que peut on faire avec ça ?
9000 Milliards... que peut on faire avec ça ?
|
Répondre
|
Ils ont du retrouver une partie des 9000 milliards égaré par la FED mdr 
|
Répondre
|
et elles viennent d'où les liquidités? 
|
Répondre
|
Une tendance haussière créée aussi par des liquidités à nouveau disponibes.
|
Répondre
|
(CercleFinance.com) - Wall Street se montre plus hésitant en cette veille de séance technique des '3 sorcières' mais peu importe si le Dow jones ou le 'S&P' s'effritent de -0,2 ou -0,3%: l'essentiel a été accompli ces dernières 72H, à savoir ramener le 'Dow' au-dessus des 8.600Pts et le Nasdaq au contact de son zénith annuel des 1.870Pts.
Le rallye haussier amorcé lundi matin a propulsé le CAC40 au-delà des 3.
218Pts (niveau du 31/12/2008) mais le bilan annuel n'est pas resté positif très longtemps (l'indice s'est hissé jusque vers 3.228Pts) car Wall Street a montré des signes d'essoufflement après 90 minutes de cotations (et une entame de séance modérement positive).
Le CAC40 (+0,9%) clôture au contact des 3.200Pts (à 3.199,7Pts) et aligne une 4ème séance de hausse consécutive pour un cumul de gain de +7,25% sans précédent depuis la période du 9 au 12 mars (+6,75%)... et qui est tout simplement le plus spectaculaire depuis la seconde semaine du mois de décembre 2008 (+7,5%).
Une telle performance surprend beaucoup d'observateurs car cette bouffée d'euphorie a été justifiée principalement par les résultats canons de Goldman Sachs -puis de JP Morgan ce jeudi-.
La hausse recorde de leurs profits reflètent bien davantage les bienfaits du renflouement par de l'argent public à l'automne dernier (TARP) puis l'habileté de leurs équipes 'traders' (activités de 'courtage') qu'une amélioration rélle de la conjoncture économique.
Il y a clairement un 'biais haussier' dans le marché: il s'est manifesté à 3 jours de la séance technique des '3 sorcières' (ce vendredi 17 juillet) et beaucoup d'opérateurs évoquent un énorme 'short squeeze', c'est à dire une mise en échec extrêmement brutale des vendeurs à découvert (contraints de se racheter à n'importe quel prix pour limiter leurs pertes sur des ventes d'options), le marché ayant pris une orientation baissière depuis la mi-juin.
Cette lame de fond acheteuse (justifiée par une poignée de trimestriels) a tout emporté sur son passage, occultant toutes les mauvaises nouvelles.
Les bons résultats d'Intel ont fait oublier le recul des profits de l'un de ses principaux clients (l'américain Dell) et continuent apparemment de contrebalancer les très mauvais chiffres d'un autre très gros client, le N°1 mondial de la téléphonie mobile Nokia (qui chute de -15%... sans que cela paraissent affecter le Nasdaq qui grappille +0,25%).
Le groupe finalandais a publié à la mi-journée des résultats en forte baisse (-73%) au titre de son deuxième trimestre et livré des prévisions plutôt prudentes pour le reste de l'exercice 2009 (baisse de 10% des volumes, ce qui constitue un repli assez sévère). Nokia ne prévoit plus d'augmentation de ses parts de marché cette année mais espère simplement les maintenir.
JPMorgan Chase a en revanche annoncé un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars pour son deuxième trimestre, ce qui marque un bond de 36% par rapport à l'année dernière, ainsi que des revenus records dans la banque d'investissement sur les six premiers mois de l'année... mais le 'fait' accompli' semble jouer (malgré des profits très supérieurs aux prévisions) et la banque cède -1,3% à 2 heures de la clôture.
L'autre 'bonne nouvelle' incite à la prudence: le nombre des inscriptions au chômage a diminué de 47.000 aux Etats-Unis la semaine dernière pour atteindre 522.000.
La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit en forte baisse de 22.500 à 584.000. Mais les statisticiens évoquent une anomalie comptable liée au secteur automobile: la réalité du marché du travail pourrait être bien différente de ce que les derniers chiffres suggèrent.
L'activité industrielle a par contre accentué son déclin dans la région de Philadelphie en juillet, selon une enquête mensuelle publiée jeudi par l'antenne régionale de la Réserve fédérale. Alors que les analystes anticipaient une dégradation limitée, l'indice 'Philly Fed' ressort à -7,5 en juillet à comparer à -2,2 en juin.
En France, l'indice des prix à la consommation s'est accru légèrement de +0,1% en juin (-0,5% sur un an), la hausse des prix de l'énergie étant en grande partie compensée par la baisse des prix des produits frais.
En zone Euro, le recul de l'inflation atteint -0,6% et ce recul devrait se poursuivre avec la consolidation du prix du pétrole (-0,5% à 61,3$).
Au sein du CAC40, l'effet 'JPMorgan' -même éventé- a dopé les bancaires: la Société Générale grimpait de 3,15%, signant la plus forte hausse du CAC. Citigroup a relevé sa recommandation sur le titre de 'conserver' à 'acheter' et son objectif de cours de 43 à 47 euros, du fait notamment de meilleures performances attendues dans la branche CIB (Corporate & Investment Banking).
Crédit Agricole a pris +2,1%, BNP-Paribas +1,65%, AXA +0,9% et Dexia a sous performé avec +0,36%.
Les valeurs automobiles ont été très ramassées avec Renault (+2,2%) et Peugeot (+1,35%).
Sanofi-Aventis a pris +1,5% alors que Roseline Bachelot a confirmé que la France avait stocké suffisamment de vacins pour faire face à la grippe H1N1.
Alstom s'adjugeait 1,15% après avoir fait état d'un niveau de commandes de 4,8 milliards, en baisse de 27% (-28% en organique) au titre de son premier trimestre 2009-10 (clos le 30 juin), et d'un chiffre d'affaires également à 4,8 milliards, en progression de 7% en données publiées et de 5% en organique.
A l'opposé, STMicroelectronics (-1,8%) et Alcatel-Lucent (-1,4%) reculaient suite aux résultats en repli de Nokia. EDF perdait -1,25% alors que la hausse des tarifs pourrait ne pas suffire à couvrir les futurs investissements.
Au sein du SBF 120, Casino progressait de 3,4%. Au deuxième trimestre 2009, le distributeur a enregistré un chiffre d'affaires de 6,8 milliards d'euros en baisse de 1,9%, impacté par l'effet périmètre (-0,5%) et change (-0,9%), la baisse du prix de l'essence (-1,4%) et l'impact calendaire (-0,2%).
Hors essence, la croissance organique s'est élevée à +0,9%.
Enfin, les soldes de juillet en France ne s'annoncent pas comme un 'grand cru': les ventes de 'prêt à porter' apparaissent en retrait de -3 à -5% selon les régions par rapport à 2008.
Les supermarchés et les hypermarchés ont enregistré une chute des ventes de près de 10% dans le secteur 'textile-habillement'.
A ce sujet, la faillite de CIT -la banque qui finance les 'franchisés' et des dizaines de milliers de commerçants aux Etats Unis- pourrait avoir de lourdes conséquences sur le secteur de la distribution aux Etats Unis... mais Wall Street privilégie d'autres centres d'intérêt.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le rallye haussier amorcé lundi matin a propulsé le CAC40 au-delà des 3.
218Pts (niveau du 31/12/2008) mais le bilan annuel n'est pas resté positif très longtemps (l'indice s'est hissé jusque vers 3.228Pts) car Wall Street a montré des signes d'essoufflement après 90 minutes de cotations (et une entame de séance modérement positive).
Le CAC40 (+0,9%) clôture au contact des 3.200Pts (à 3.199,7Pts) et aligne une 4ème séance de hausse consécutive pour un cumul de gain de +7,25% sans précédent depuis la période du 9 au 12 mars (+6,75%)... et qui est tout simplement le plus spectaculaire depuis la seconde semaine du mois de décembre 2008 (+7,5%).
Une telle performance surprend beaucoup d'observateurs car cette bouffée d'euphorie a été justifiée principalement par les résultats canons de Goldman Sachs -puis de JP Morgan ce jeudi-.
La hausse recorde de leurs profits reflètent bien davantage les bienfaits du renflouement par de l'argent public à l'automne dernier (TARP) puis l'habileté de leurs équipes 'traders' (activités de 'courtage') qu'une amélioration rélle de la conjoncture économique.
Il y a clairement un 'biais haussier' dans le marché: il s'est manifesté à 3 jours de la séance technique des '3 sorcières' (ce vendredi 17 juillet) et beaucoup d'opérateurs évoquent un énorme 'short squeeze', c'est à dire une mise en échec extrêmement brutale des vendeurs à découvert (contraints de se racheter à n'importe quel prix pour limiter leurs pertes sur des ventes d'options), le marché ayant pris une orientation baissière depuis la mi-juin.
Cette lame de fond acheteuse (justifiée par une poignée de trimestriels) a tout emporté sur son passage, occultant toutes les mauvaises nouvelles.
Les bons résultats d'Intel ont fait oublier le recul des profits de l'un de ses principaux clients (l'américain Dell) et continuent apparemment de contrebalancer les très mauvais chiffres d'un autre très gros client, le N°1 mondial de la téléphonie mobile Nokia (qui chute de -15%... sans que cela paraissent affecter le Nasdaq qui grappille +0,25%).
Le groupe finalandais a publié à la mi-journée des résultats en forte baisse (-73%) au titre de son deuxième trimestre et livré des prévisions plutôt prudentes pour le reste de l'exercice 2009 (baisse de 10% des volumes, ce qui constitue un repli assez sévère). Nokia ne prévoit plus d'augmentation de ses parts de marché cette année mais espère simplement les maintenir.
JPMorgan Chase a en revanche annoncé un bénéfice net de 2,7 milliards de dollars pour son deuxième trimestre, ce qui marque un bond de 36% par rapport à l'année dernière, ainsi que des revenus records dans la banque d'investissement sur les six premiers mois de l'année... mais le 'fait' accompli' semble jouer (malgré des profits très supérieurs aux prévisions) et la banque cède -1,3% à 2 heures de la clôture.
L'autre 'bonne nouvelle' incite à la prudence: le nombre des inscriptions au chômage a diminué de 47.000 aux Etats-Unis la semaine dernière pour atteindre 522.000.
La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit en forte baisse de 22.500 à 584.000. Mais les statisticiens évoquent une anomalie comptable liée au secteur automobile: la réalité du marché du travail pourrait être bien différente de ce que les derniers chiffres suggèrent.
L'activité industrielle a par contre accentué son déclin dans la région de Philadelphie en juillet, selon une enquête mensuelle publiée jeudi par l'antenne régionale de la Réserve fédérale. Alors que les analystes anticipaient une dégradation limitée, l'indice 'Philly Fed' ressort à -7,5 en juillet à comparer à -2,2 en juin.
En France, l'indice des prix à la consommation s'est accru légèrement de +0,1% en juin (-0,5% sur un an), la hausse des prix de l'énergie étant en grande partie compensée par la baisse des prix des produits frais.
En zone Euro, le recul de l'inflation atteint -0,6% et ce recul devrait se poursuivre avec la consolidation du prix du pétrole (-0,5% à 61,3$).
Au sein du CAC40, l'effet 'JPMorgan' -même éventé- a dopé les bancaires: la Société Générale grimpait de 3,15%, signant la plus forte hausse du CAC. Citigroup a relevé sa recommandation sur le titre de 'conserver' à 'acheter' et son objectif de cours de 43 à 47 euros, du fait notamment de meilleures performances attendues dans la branche CIB (Corporate & Investment Banking).
Crédit Agricole a pris +2,1%, BNP-Paribas +1,65%, AXA +0,9% et Dexia a sous performé avec +0,36%.
Les valeurs automobiles ont été très ramassées avec Renault (+2,2%) et Peugeot (+1,35%).
Sanofi-Aventis a pris +1,5% alors que Roseline Bachelot a confirmé que la France avait stocké suffisamment de vacins pour faire face à la grippe H1N1.
Alstom s'adjugeait 1,15% après avoir fait état d'un niveau de commandes de 4,8 milliards, en baisse de 27% (-28% en organique) au titre de son premier trimestre 2009-10 (clos le 30 juin), et d'un chiffre d'affaires également à 4,8 milliards, en progression de 7% en données publiées et de 5% en organique.
A l'opposé, STMicroelectronics (-1,8%) et Alcatel-Lucent (-1,4%) reculaient suite aux résultats en repli de Nokia. EDF perdait -1,25% alors que la hausse des tarifs pourrait ne pas suffire à couvrir les futurs investissements.
Au sein du SBF 120, Casino progressait de 3,4%. Au deuxième trimestre 2009, le distributeur a enregistré un chiffre d'affaires de 6,8 milliards d'euros en baisse de 1,9%, impacté par l'effet périmètre (-0,5%) et change (-0,9%), la baisse du prix de l'essence (-1,4%) et l'impact calendaire (-0,2%).
Hors essence, la croissance organique s'est élevée à +0,9%.
Enfin, les soldes de juillet en France ne s'annoncent pas comme un 'grand cru': les ventes de 'prêt à porter' apparaissent en retrait de -3 à -5% selon les régions par rapport à 2008.
Les supermarchés et les hypermarchés ont enregistré une chute des ventes de près de 10% dans le secteur 'textile-habillement'.
A ce sujet, la faillite de CIT -la banque qui finance les 'franchisés' et des dizaines de milliers de commerçants aux Etats Unis- pourrait avoir de lourdes conséquences sur le secteur de la distribution aux Etats Unis... mais Wall Street privilégie d'autres centres d'intérêt.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
|
Répondre
|
Suivez les marchés avec des outils de pros !