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Faillite de Bank of scottland?



ljacobus ljacobus
07/12/2009 19:38:24
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RBS: Des bonus ou des principes
La Royal Bank of Scotland, largement renflouée par le contribuable britannique au plus fort de la crise financière et bancaire, entend distribuer de généreux bonus à hauteur d'1,5 milliard de livres. Le gouvernement britannique tousse mais la direction de RBS menace de démissionner si elle n'obtient pas gain de cause.

Le politique et l'économique font rarement bon ménage. Mais ils sont parfois aussi forcés de tenter de concilier leurs intérêts. Un bras de fer s'est ainsi engagé entre les dirigeants de la Royal Bank of Scotland et le gouvernement britannique sur les bonus qui seront accordés aux banquiers de l'établissement. Un débat de plus sur le sujet, pourrait-on dire. Certes, mais un débat complexe qui a déjà donné lieu à de belles empoignades depuis que le 10, Downing Street, est supposé vouloir utiliser son droit de veto à une hausse trop importante des rémunérations variables accordées aux employés de RBS. En réaction, l'équipe dirigeante de l'établissement a menacé de démissionner avec pertes et fracas.

RBS clame que les dés seront pipés si elle est la seule banque à se voir infliger une telle limitation. Adieu les meilleurs éléments, qui iraient chercher ailleurs ce que l'établissement de Glasgow n'est plus en mesure de leur donner. Et ses dirigeants n'hésitent pas à affirmer que la Grande-Bretagne ferait une bien mauvaise affaire en laissant tomber en déliquescence l'un de ses fleurons.

Car le cœur du problème, c'est le dilemme auquel le gouvernement britannique doit faire face. D'un côté, le peuple gronde en voyant les centaines de millions de livres Sterling octroyées en bonus aux banquiers, et de l'autre il s'agit de préserver l'attractivité et la réputation de la place financière de Londres. Pour pimenter un peu plus l'affaire, le contribuable britannique a investi 45,5 milliards de livres (environ 50 milliards d'euros) dans RBS, ce qui lui confère 84,4% du capital de la banque (un niveau qui sera atteint une fois les dernières opérations de recapitalisation effectuées).

Bras de fer
Pas besoin de chercher bien loin pour constater qu'il s'agit du plus gros montant injecté dans une banque pour la sauver de la crise. RBS a accumulé l'équivalent de 35 milliards d'euros de pertes depuis le début de la crise et a dû lever environ 65 milliards d'euros pour continuer à vivre (source Bloomberg). Dans l'intervalle, plus de 11% de ses effectifs, soit un peu plus de 26.000 personnes, ont perdu leur poste pour permettre à l'établissement de réduire ses coûts. Et pour couronner le tout, l'Etat actionnaire a tout intérêt à entraver le moins possible la banque pour qu'elle se porte de mieux en mieux. Cela afin que sa valeur boursière s'accroisse jusqu'à permettre au contribuable de récupérer sa mise voire de réaliser une coquette plus-value qui serait du meilleur effet compte-tenu de l'état des finances publiques.

En étant l'actionnaire ultra-majoritaire, le trésor britannique est théoriquement en droit de faire la pluie et le beau temps au sein de RBS. Mais ce n'est pas son souhait, sans doute pas son intérêt non plus, aussi a-t-il laissé une large autonomie, sous supervision cependant, à l'établissement. Peter Mandelson, le Secrétaire d'Etat britannique à l'économie, a indiqué sur la BBC qu'il "comprenait le point de vue des dirigeants de RBS", quand ils clament leur besoin de rester compétitifs sur le marché en recrutant des salariés chevronnés. C'est aussi pourquoi le membre du gouvernement a rappelé que les règles en matière de restriction de bonus élaborées par le G20 doivent s'appliquer à tous les établissements, même si les moyens de contrôle de l'administration britannique sont sans doute moins importants concernant les rivales de RBS, qui se sont émancipées ou qui n'ont pas eu besoin de faire appel à la puissance publique.

L'affaire fait évidemment du bruit outre-Manche, d'autant qu'elle coïncide avec la publication d'un rapport de la Cour des comptes britannique (le NAO) qui chiffre à 850 milliards de livres (environ 940 milliards d'euros) le montant total des soutiens publics apportés au secteur financier depuis que la crise a éclaté. Ces fonds ne représentent pas tous des sorties de liquidités sonnantes et trébuchantes, mais intègrent également les garanties apportées aux actifs plus ou moins risqués pour soutenir les bilans. Le montant devra être ajusté par la suite de plusieurs éléments, dont les sommes qui seront retirées par l'Etat de la cession de ses participations au capital des institutions soutenues. Le NAO estime que c'est à bon escient que les pouvoirs publics ont volé au secours des banques, mais le censeur critique cependant plusieurs points, en particulier les 107 millions de livres consacrées aux rémunérations des nombreux conseils intervenus auprès du gouvernement depuis la faillite de la banque Northern Rock dès le début de la crise. Une belle somme qui a notamment profité à la Deutsche Bank et au Crédit Suisse, principaux conseillers du gouvernement de Sa Majesté. Des banques d'affaires qui distribueront elles aussi des bonus à tire-larigot cette année, comme leurs concurrentes d'ailleurs, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou aux Etats-Unis. Et sans doute comme RBS au final, qui n'aura peut-être pas accès aux 1,5 milliard de livres qu'elle réclame, mais qui à force de persuasion devrait pouvoir rémunérer décemment ses employés les plus méritants

Message complété le 07/12/2009 19:42:30 par son auteur.

Merci l'état britanique qui détient maintenant 84% du capital de Royal Bank of Scotland (RBS). D'ailleurs s'il n'était pas intervenu sa faillite aurait fait dévisser à nouveau le marché boursier. (Voir ce qui s'est produit en 1929, 1930, 1931... faillites en série.)

  
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Silicon Silicon
29/11/2009 21:46:27
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Jusqu'a maintenat le marché monte sur du vent.

Je n'ai pas vu de bonnes nouvelles depuis des mois jusqu'a maintenant, l'économie mondiale est comme un chateau de cartes, un peu comme quelqu'un qui n'a plus d'argent pour manger et a qui le banquier augmente sa marge de crédit , celui-ci pas mieux prends l'argent pour acheter une auto neuve bradée a zéro % d'interet..

Faudrait juste que les taux d'interet monte, pour voir les réactions..

  
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FABER FABER
29/11/2009 21:06:22
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Pas de panique sur ce dossier version light a cote des 3000 milliards de 2008
la on parle de 80 milliards au total ( et encore le report ne porte que sur une vingtaine de milliards)
Abu dhabi vient deja de balancer un acompte de 5 milliards.
et si Dubai doit se renflouer, zonka vendre leurs belles tours, leurs iles de synthese et leur desert eclairé aux cousins voisins. le PIB a Dubai est de 40000 usd an/habitant, c est pas le soudan.
croyez vous que la finance internationale va laisser " casser" la sortie de crise, j en doute
vu que le subterfuge a marché une fois, Dubai tente le coup.
enfin, il faut savoir que derriere Dubai beneficie de la solidarité islamique
  
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alexandre alexandre
29/11/2009 17:21:12
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Il serait étonnant que la Banque Centrale des Emirats n'intervienne pas pour soutenir son système financier. Elle a déjà annoncé des mesures dans ce sens dans le but de calmer les esprits et éviter une faillite de DUBAI WORLD, dommageable pour ses créanciers et la réputation de la place financière.



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jollyjoker jollyjoker
29/11/2009 16:29:21
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tout se jouera dans les prochaines semaines: la plupart des analystes semblent ne as paniquer pour le moment...

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ljacobus ljacobus
29/11/2009 16:11:30
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J'ai lu sur site du "Monde" ce matin que pas mal d'intérêts britaniques sont impliqués à Dubaï. Dubaï qu'Abou d'Abi ne va pas renflouer les yeux fermé (sic) donc pas sans contreparties... l'Emir va faire un Cheik loool.
Dans cette attente, il faudra suveiller les valeurs britaniques et le cours de la Livre Sterling.
Plusieurs banques du Royaume-Uni me semblaient impliquées dans cet article... qui a hélas disparu cet aprè-midi. (Ah bon? vous avez dit bizarrrr?)
Banq of Scottland était au nombre ce celles-ci... et comme elle connait déjà de graves difficultés, les clients GB vont se presser pour retirer leur billes.... Pensant qu'elle ne va pas échapper à la faillite cette fois-ci (c'est aussi mon avis mais plus à cause de la panique engendrée).
Si c'est le cas, attendez vous à voir les bancaires en prendre plein les dents. Et pas seulement les valeurs anglaises....
  
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