CAC40: retrouve 3800, croissance US en berne, Grèce au tapis
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Mais les 3 plus fortes baisses ont affecté Vivendi (-3,05%), Carrefour (-2,8%) et Saint Gobain (+2,55%)
Attention, Saint Gobain est à -2.56%
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(CercleFinance.com) - Très mauvaise fin de journée à tous les égards avec de gros écarts à la baisse (-1,7% en moyenne), des volumes plus étoffés (3,5MdsE échangés à Paris) et un indice 'VIX' de la peur qui franchit la barre symbolique des 20Pts (il explose à la hausse de +10% alors qu'il s'était sagement replié sous les 18,25 la veille).
Le CAC40 (-1,5% à 3.806,6Pts), mais également le DAX ou l'EuroStoxx50 effectuent un pullback express en direction des planchers de vendredi dernier.
Le CAC40 efface l'intégralité de ses gains de la mardi et il en va de même pour tous les indices paneuropéens.
Mais c'est encore pire à Wall Street puisque le Dow Jones dévisse de -1,2%, le 'S&P' de -1,35% et le Nasdaq de -1,25%.
Les chiffres US du jour s'avèrent fatals à la tentative de rebond amorcée la veille.
Les opérateurs avaient accueilli le recul de 0,2% des ventes de détail avec une certaine sérénité, il n'en va pas de même ce mercredi avec la publication d'un très mauvais 'Empire State' (indice d'activité de la FED de New York) qui ressort à -7,8 ce mois-ci contre 11,9 en mai (bien loin des 12 anticipés par les économistes).
Cet indice n'était plus retombé en-dessous de zéro depuis novembre 2010... mais il y a pire: le sous-indice des nouvelles commandes et des livraisons évolue désormais en deçà de zéro, celui de l'emploi plonge de 24,7 vers 10,2 et l'indice des conditions d'activité à un horizon de six mois dégringole de 52,7 vers 22,5.
De quoi remettre en cause l'optimisme inoxydable (mais de façade) affiché de début janvier à fin avril dernier.
En Europe, la question grecque divise plus que jamais les protagonistes du dossier: 'À l'issue de plus de six heures de réunion, les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à un accord sur la mise en place d'un nouveau plan d'aide à la Grèce. Le problème porte toujours sur la participation ou non, volontaire ou non, des investisseurs privés, dont les banques', souligne-t-on chez Aurel BGC.
L'Euro a été particulièrement éprouvé avec une rechute de -1,6% jusque sur le seuil des 1,42$: l'avenir de la Monnaie Unique est incertain.
Ce sont d'ailleurs les craintes au sujet de la Grèce qui ont conduit Moody's à placer sous surveillance avec implication négative ses notes sur Crédit Agricole et BNP Paribas (-2,5%) puis Société Générale (-2,6%), en vue de possibles dégradations... mais c'est Dexia qui ferme la marche avec -3%).
Mais les 3 plus fortes baisses ont affecté Vivendi (-3,05%), Carrefour (-2,8%) et Saint Gobain (+2,55%) qui appartiennent à 3 secteurs sans réelle connection: autrement dit, le mouvement de repli est général.
Inversement, Danone, grimpait de 0,85% à 51 euros, alors que Nomura a relevé sa recommandation sur le titre de 'neutre' à 'acheter', avec un objectif de cours à 64 euros, contre 46 euros précédemment. EADS terminait en tête du classement dans l'attente de nouvelles commandes d'Air-France/KLM... et c'est tout pour les hausses puisque Renault et AXA terminaient juste inchangés.
Hors CAC, Faiveley cède 4% à 66,3E: l'équipementier ferroviaire ayant dévoilé hier des résultats annuels en petite progression et fait preuve d'une certaine prudence dans ses prévisions
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Le CAC40 (-1,5% à 3.806,6Pts), mais également le DAX ou l'EuroStoxx50 effectuent un pullback express en direction des planchers de vendredi dernier.
Le CAC40 efface l'intégralité de ses gains de la mardi et il en va de même pour tous les indices paneuropéens.
Mais c'est encore pire à Wall Street puisque le Dow Jones dévisse de -1,2%, le 'S&P' de -1,35% et le Nasdaq de -1,25%.
Les chiffres US du jour s'avèrent fatals à la tentative de rebond amorcée la veille.
Les opérateurs avaient accueilli le recul de 0,2% des ventes de détail avec une certaine sérénité, il n'en va pas de même ce mercredi avec la publication d'un très mauvais 'Empire State' (indice d'activité de la FED de New York) qui ressort à -7,8 ce mois-ci contre 11,9 en mai (bien loin des 12 anticipés par les économistes).
Cet indice n'était plus retombé en-dessous de zéro depuis novembre 2010... mais il y a pire: le sous-indice des nouvelles commandes et des livraisons évolue désormais en deçà de zéro, celui de l'emploi plonge de 24,7 vers 10,2 et l'indice des conditions d'activité à un horizon de six mois dégringole de 52,7 vers 22,5.
De quoi remettre en cause l'optimisme inoxydable (mais de façade) affiché de début janvier à fin avril dernier.
En Europe, la question grecque divise plus que jamais les protagonistes du dossier: 'À l'issue de plus de six heures de réunion, les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à un accord sur la mise en place d'un nouveau plan d'aide à la Grèce. Le problème porte toujours sur la participation ou non, volontaire ou non, des investisseurs privés, dont les banques', souligne-t-on chez Aurel BGC.
L'Euro a été particulièrement éprouvé avec une rechute de -1,6% jusque sur le seuil des 1,42$: l'avenir de la Monnaie Unique est incertain.
Ce sont d'ailleurs les craintes au sujet de la Grèce qui ont conduit Moody's à placer sous surveillance avec implication négative ses notes sur Crédit Agricole et BNP Paribas (-2,5%) puis Société Générale (-2,6%), en vue de possibles dégradations... mais c'est Dexia qui ferme la marche avec -3%).
Mais les 3 plus fortes baisses ont affecté Vivendi (-3,05%), Carrefour (-2,8%) et Saint Gobain (+2,55%) qui appartiennent à 3 secteurs sans réelle connection: autrement dit, le mouvement de repli est général.
Inversement, Danone, grimpait de 0,85% à 51 euros, alors que Nomura a relevé sa recommandation sur le titre de 'neutre' à 'acheter', avec un objectif de cours à 64 euros, contre 46 euros précédemment. EADS terminait en tête du classement dans l'attente de nouvelles commandes d'Air-France/KLM... et c'est tout pour les hausses puisque Renault et AXA terminaient juste inchangés.
Hors CAC, Faiveley cède 4% à 66,3E: l'équipementier ferroviaire ayant dévoilé hier des résultats annuels en petite progression et fait preuve d'une certaine prudence dans ses prévisions
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