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CAC40: douche froide en fin de semaine après excès haussiers

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BOB1806 BOB1806
09/07/2011 08:08:36
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Bonjour,
L'abandon du programme spatial aux USA illustre une prise de conscience tardive : il faut désormais accepter de vivre selon ses moyens. C'est vrai aux USA et partout ailleurs, notamment en Europe.
Le niveau de vie moyen du monde devrait baisser pour que les écarts avec les pays les plus pauvres diminuent, cela à ressources constantes et pour certaines en décroissance.
Il est donc possible que l'on soit contraint de s'intéresser à ce pays qui a voulu remplacer le mot production par le mot bonheur dans les sigles PIB ou PNB.
Bonne journée !



  
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victor67 victor67
09/07/2011 00:13:08
0
ca craint la ca sent tres mauvais aux etats unis esperons que ca ce propage pas trop en europe?
  
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cris12345 cris12345
08/07/2011 19:06:27
0
Les fondamentaux économiques ne trompent jamais.L'Europe
est promise à une décadence économique que seule des
innovations sur le marché automobile avec l'utilisation
de l'hydrogène liquide peut enrayer.C'est pas pour demain le déclin est prévue pour environ 50 ans voir
Kondatrieff.Pas de perspectives d'emplois,une violence
sociale qui va se rapprocher de celle du tiers monde.
Demain l'Europe tombera sous la coupe des USA qui seront
à la sortie de la crise(pour eux) dans 7 à 8 ans.La formidable flexibilité américaine conjuguée à un
continent riche leur permettra de dominer le monde.
La Chine est un tigre de papier comme le Japon.L'intelligence,la créativité,la combattivité sont aux USA.La messe est dite!
  
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cris12345 cris12345
08/07/2011 19:06:28
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(CercleFinance.com) - La séance mais également la semaine s'achèvent au plus bas, avec un CAC40 qui chute de -1,7% (soit -2,35% hebdo) et un Euro-Stoxx50 qui dévisse de pratiquement -2%.
La bourse de Milan plonge de -3,5% dans le sillage de banques italiennes qui affichaient des replis moyens de -6% (un tiers d'entre elles pourraient ne pas avoir passé les 'stress test' avec succès) et Madrid reculait également de -2,5%.

L'optimistes hégémonique suscité par les 157.000 emplois comptabilisés par ADP la veille a été totalement pris à contrepied avec des chiffres officiels (+18.000 au lieu de +125.000) aux antipodes des attentes du marché: les opérateurs avaient repris en coeur le refrain de la croissance qui était de retour pour l'été après le petit 'trou d'air' du printemps.
Les créations d'emplois dans le secteur privé s'élèvent à 57.000 contre 73.000 en mai et plus de 150.000 en avril (effet 'Mac-Do').

La réalité, c'est que le coup de frein conjoncturel s'est poursuivi aux USA au mois de juin et qu'il n'y a aucune embellie sur le front de l'emploi, bien au contraire: les comtés et les municipalité licencient en masse alors que l'impossibilité de rééquilibrer les comptes publics se solde par des situations de faillite de collectivités locales retentissantes.
Les fonctionnaires américains sont renvoyés dans leurs foyers par dizaines de milliers chaque mois depuis avril.

C'est une véritable douche froide qui s'abat sur Wall Street: les indices US chutent de -1,15% en moyenne, ce qui sanctionne le plus faible score en terme de créations de nouveaux jobs depuis septembre 2010.
Le taux de chômage remonte quand à lui de +0,1% à 9,2%, au plus haut depuis décembre 2010.

Après 8 séance de hausse consécutives sur le Nasdaq (y aurait-il eu une 'volonté' de tirer les indices au contact des sommets annuels avant une rechute inéluctable ?), il fallait bien s'attendre à une correction significative.
Un repli de -1,1% à la mi-séance ne semble pas cher payé puisque le score hebdomadaire reste positif, ce qui semble paradoxale compte tenu de l'actualité des derniers jours. L'Euro rechute sous les 1,4250 face au Dollar (qui grimpe de façon apparemment illogique... mais c'est le contre-coup du débouclement du 'carry-trade').
De même, le pétrole efface les 2% gagnés la veille et retombe vers 96,3$.

A Paris, les dégagements ont été particulièrement appuyé sur BNP-Paribas ou Sté Générale (-3,9%) puis sur Crédit Agricole (-4%) mais aussi sur les parapétrolières avec CGG Veritas et Technip (-3,3%); Véolia Environnement et Vivendi chutaient également de -3,3%, ST-Micro de -3,7%.
Parmi les rares hausses du jour, PPR (+0,7%) bénéficie des rumeurs de cession de La Redoute à un bon pris et Hermès (+2,6%) pulvérise un nouveau record historique à 218E alors que la rareté du papier génère un 'corner'.



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