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Lettre hebdo 45



epitou1 epitou1
19/12/2011 17:16:57
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Bonjour, merci pour votre commentaire. Pour repondre de facon synthetique à vos remarques, les lettres hebdo est un exercice imposé en fin de semaine afin de cerner l'actualité récente, ainsi que celle future (indicateurs macro, annonces micro, rdv institutionnels,...). Le passé à une influence sur le présent, et le présent nous donne une idée du futur proche. Comme dans une approche dynamique non linéaire, j'essaie de faire émerger une tendance simple pour la semaine à venir (une tendance de fond) à partir de comportements et interactions complexes. Pour cela je tente une analyse sur des infos complètes (j ai horreur d'entendre sur BfmBusiness les commentaires de certains affirmant des demie vérités basées sur 1/4 des faits, en BF on parlera de de Framing, ou d'ancrage mental). Cela ne veut pas dire, toutefois, que mes lettres soient complètes et exhaustives, mais elles constituent un bon outil dans mes décisions stratégiques.
Cependant, je suis d'accord avec vous sur le fait qu'une fois sur le terrain, la concentration est dans l'instant, ce qui ne nous empeche pas d'user d'informations analysées préalablement.
Les publiées m'oblige à respecter une structure et un formalisme, un exercice qui m'oblige à organiser mes idées. C'est l'occasion de partager mon travail, mais surtout à le confronter avec d'autres points de vue.
Enfin, comme vous l'aurez remarqué, j'ai arreté cette édition. Cela me prenait trop de temps sur mon week end. La theorie des rendements décroissant, m a fait comprendre que ne pas faire de break, apres une semaine de trading, n'était pas optimal pour ma perf globale.
Pour infos, je pratique l'intra day sur Forex.
  
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etametam etametam
14/12/2011 20:47:16
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à "epitou1".J'ai parcouru cet article très riche en infos. Pour les composer il faut beacoup de lecture et du temps. Je ne vois pas comment exploiter efficacement cette masse des infos qui évoluent aussi bien que les courbes des graphs. Comment etre juste avec les cours bien chronomètrés et éviter les ratures systématiques entrainées par les écarts des temps dus à la
collection des infos, leur digestion et les réponses visant des gains personnels et ceux des
clients suivant éventuellement ces réinfos et les conséils. Actuellement, si on n'a pas les yeux constamment collés sur les écrans on rate les points clés ce qui diminue les gains ou accroit les pertes. La réponse je vois partiellement das les colonnes des classement des participants au JEU. La je vois une page des gains et des disaines des perdants ou il faut inclure tous les accident du parcours bien gradués ayant des millier des causes. Mais un mot pour reboussoler les idées et qui gravite les actions vers les interets cherchés serait toujours de bonne augure.
Je vous souhaite beaucoup de succès dans suite de vos thèmes et de meme le succès si vous jouez.
etametam
  
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epitou1 epitou1
07/11/2011 08:43:56
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« Souvent tapageuse, parfois insaisissable, la vie politique et son rituel quotidien obéissent à une mécanique bien huilée dans laquelle même les grincements sont savamment orchestrés » (Jacques Mailhot).

Les dirigeants du G20 avaient tenté jeudi au premier jour de leur sommet sur la Côte d'Azur d'afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs. Car le sujet était bien la crise de la dette européenne et ses répercutions sur l’activité économique mondiale.

Les investisseurs n'ont, finalement, pas trouvé le réconfort espéré du sommet du G20. Les grandes puissances se sont engagées à "faire en sorte que des ressources supplémentaires puissent être mobilisées rapidement" par le FMI, mais plusieurs pays se sont montrés réticents à graver un chiffre dans le marbre. La chancelière allemande Angela Merkel a reconnu que "pratiquement aucun des pays présents" n'avait encore "annoncé vouloir participer" au fonds de secours de la zone euro, dont l’initiative avait, pourtant, été saluée sur la scène internationale.

Quels sont donc les grincements qui nous ont échappés ?
Devant l’urgence de la situation, le G20 n’a finalement été que l’occasion de faire bouger les lignes géopolitiques. Entre, d’un côté les pays développés endettés, et de l’autre, les pays émergents disposant de liquidités importantes, ces derniers ont clairement affiché l’intention de peser davantage que par le passé au sein des institutions internationales.

Outre la Russie et la Chine, le groupe des Brics réunit le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud. Depuis plus d'un an, cet ensemble a pris un poids croissant dans les affaires du monde, s'affichant sur plusieurs dossiers en véritable contrepoids de l'influence occidentale dominée par les Etats-Unis et l'Europe de l'Ouest. Débarrassés de tout complexe, la voix des Brics pèsent désormais au sein du G20. De plus, en exprimant leur volonté d’aider la zone euro que dans le cadre du Fonds monétaire international, les BRICS ont obtenu la mise en place d'un système monétaire international (SMI) qui reflète mieux le poids des économies émergentes, lit-on dans un projet de communiqué final du sommet de Cannes. Le G20 s'accorde, ainsi, sur la nécessité d'ajuster le panier des DTS pour mieux refléter l'évolution des rôles des monnaies - un pas vers une meilleure intégration de monnaies comme le yuan chinois. Enfin, la Russie a profité des nouveaux rapport de force pour donner un coup d’accélérateur à son adhésion à l’OMC.

Mais parmi ces grincements, on retiendra, surtout, l’annonce d’un référendum, faite par le Premier ministre George Papandréou. On réalise, finalement, que le procédé visait la création d’un gouvernement d’unité, afin que l’ensemble des partis politiques soit responsable dans le vote et l’application des mesures drastiques définit dans le plan d’aide européen. In fine, cela permettrait à George Papandréou de sortir du « jeu » la tête haute.

Les marchés souhaitaient davantage de clarté après les avancés du sommet européen du 26 octobre dernier. Il semble que le G20 n’ai été qu’un pas en arrière. Certes, le pire semble pour l'instant évité avec le vote de confiance du Parlement obtenu vendredi par le Premier ministre grec Georges Papandréou. Mais la situation à Athènes n'est pas pour autant clarifiée alors que chaque jour de retard dans la mise en œuvre du plan de sauvetage de la Grèce retarde la possibilité même d'une sortie de la crise.

Mais, au-delà de la Grèce, la crise de la dette peut à tout moment s'aggraver en raison de difficultés d'autres pays de la zone euro, Italie en tête.

Enfin, tandis que les investisseurs US continuent de scruter l’Europe dans les semaines à venir, les nouvelles en provenance de Washington pourraient commencer à devenir une source croissante d’inquiétude pour les marchés. La tension qui émanait du débat sur le plafond de la dette américaine, l’été dernier et qui a donné lieu à la dégradation du rating US, restera dans les esprits lorsque le 23 novembre, le « Joint Select Comittee » se réunira afin de trouver un accord sur le budget US.

Dans ce « mécanisme bien huilé », le pire serait de sombrer dans cette forme de diplomatie qui reporte les décisions jusqu'à ce que les problèmes se résolvent d'eux-mêmes…

Cette semaine, les marchés pourraient affichés une bonne tendance, à la faveur d'indicateurs montrant que l'économie américaine croît malgré les difficultés européennes. Un autre facteur de soutient, pourrait provenir des résultats d’entreprises. Sur les quelque 430 sociétés composants du S&P 500 ayant déjà publié leurs chiffres trimestriels, 70% ont fait état de bénéfices supérieurs aux attentes, ce qui a fait mentir ceux qui pensaient que les performances des entreprises allaient être affectées par l'Europe et le ralentissement de la croissance en Chine.

Conclusion
La semaine s'achève sur une 3ème séance de consolidation (sur 5) et un score hebdomadaire de -6,7% qui efface largement les +5,6% gagnés 8 jours auparavant. Ni l'abandon du projet de referendum par la Grèce, ni le rebond de l'Euro au-delà des 1,38$ ne sont parvenus à propulser le CAC40 au-delà des 3.210/3.220Pts.

Techniquement, il est rassurant de voir que sur la semaine passée, l’indice parisien a eu les ressources nécessaire pour se maintenir au-dessus de son support haussier, initié le 26 septembre dernier.
Pour aujourd’hui, ce dernier constituera notre premier repère, à 3 112 pts. En cas de rupture, il faudra monitoré les 3 050 pts (23% de la chute de cet été), le risque que le marché fasse une narcose à l’azote (ivresse des profondeurs) est important avec pour objectif le comblement du gap (à 2 976 pt) du 6 octobre dernier. Ce qui correspondrait à une baisse de 92 pts. Pour infos, la volatilité jour de l’indice, depuis 2000, tourne autour de 125 pts.
A la hausse, il faudra suivre la moyenne mobile 20 jours, qui avait été cassée le 1er novembre dans un gap baissier de 57 points. Un comblement de ce dernier pourrait intervenir, avec pour objectif 3 230 points, correspondant au 38.2% de retracement de la baisse de cet été.

Mais avant d’établir le moindre plan de trade, il faudra observer à quel prix, le marché, aura « pricé » les news flow du week-end.

Sur la semaine à venir, il faudra, toutefois, être vigilant. Les marchés réagissent de manière épidermique aux mauvaises nouvelles. L’onde de choc des péripéties grecques pourrait encore émettre aujourd’hui. Par ailleurs, un certain nombre d’annonces macroéconomiques d’importances devront être suivis. Entre autre, pour les Etats-Unis, la situation mensuelle du budget (lundi), « Jobless claims » et balance commerciale (jeudi) et la confiance des consommateurs (vendredi). Pour la Zone euro, à suivre, les ventes de détails (lundi), les balances commerciales (mardi) et le PIB 2011T3 de l’Espagne (vendredi). La plus grosse journée sera vendredi, tôt le matin, avec une batterie de chiffres en provenance de Chine (Vente de détails, balance commerciale, production industrielle et dépenses de construction).

Sur le plan microéconomie, cette semaine parmi les annonces d’entreprises, il y aura de Cisco, Vodafone, General Motors, HSBC, Macy’s, Disney, Siemens, Petrobras,…

Ce matin, 08H00, les indicateurs de début de journée sont mitigés. L’Asie évolue dans le rouge, quant aux futures CAC40 et DOW, ils affichent une légère tendance baissière, avec respectivement, -0.2% et -0.3%.

Lire la suite : http://bmethinvest.blogspot.com/
  
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