CAC40: euphorie bien singulière, l'Euro stagne sous 1,268$ !
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Gros ballot! A question idiote, réponse idiote : Aujourd'hui Wall Street était fermée pour cause de Martin Luther king Day ... Encore une confirmation que les Groupes Financiers US nous pourissent la vie ... On verra demain si vous faites encore le malin ...
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(CercleFinance.com) - Pourquoi les places européenes (+1% au final) se sont-elles envolées vers 15H50 (avec l'apparition d'un 'gap' intraday sur l'Euro-Stoxx50 au-dessus des 2.345Pts) ?
Personne ne l'explique mais tout le monde s'en félicite.
Les opérateurs invoquent le bon accueil réservé à une émission de 8,5MdsE d'OAT à échéance très court (11 mois au maximum)... mais ils ont mis une bonne demi-heure à réagir aux résultats de l'adjudication.
Les taux d'émission sont ressortis en légère baisse, ce qui a dans un 1er temps laissé les indices boursiers de marbre (ainsi que le marché des changes).
Paris semblait bien parti pour continuer de stagner autour de 3.200Pts puis soudain, vers 16H, le CAC40 a bénéficié d'une envolée de +0,7%.
Il a ensuité végété durant une bonne heure entre 3.212 et 3.220Pts avant d'accélérer de nouveau à la hausse pour afficher un score totalement inespéré de +1,2% (et un score de 3.230 vers 17H20).
Ainsi le consensus plutôt baissier consécutif à l'abaissement de la notation par Standard & Poors se solde par l'effacement intégral du terrain perdu depuis mercredi dernier et le CAC40 inscrit tout simplement vers sa seconde meilleure clôture de l'année (après celle du 3 janvier).
Y aurait-il des rumeurs de résolution de la crise grecque ?
Si c'était le cas, l'Euro se redresserait, ce qu'il n'a pas fait... et comment expliquer d'ailleurs que le 'succès' de l'émission française -qui euphorise le CAC- laisse les cambistes aussi indifférents ?
Mais quand un marché est aussi creux que ce lundi (1,9MdsE échangés ), il est possible de faire coter à peu près n'importe quel niveau de cours dans la mesure où si personne ne sait pourquoi le marché monte, tout le monde par prudence s'abstient de vendre.
Ce scénario prend beaucoup d'observateurs de court: la stabilité du marché durant près de 7 heures semblait logique vu l'absence des investisseurs américains, en congé ce lundi pour le Martin Luther King's day.
Le 'non évènement' de la dégradation du 'AAA' de la France par Standard & Poors vendredi trouvent comme écho le maintient du 'AAA' par Moody's (qui étudie simplement la prolongation de la perspective 'stable' avec un verdict d'ici fin mars, soit encore 2 bons mois de répit).
Dans un cas comme dans l'autre ces annonces se sont soldées par une variation de cours qui avoisinait 0,1% une heure après leur prise en compte par le marché.
Selon Bob Doll, stratégiste en chef de la gestion actions fondamentale chez BlackRock, le principal risque à l'échelle mondiale demeure l'effondrement financier de l'Europe, qui entraînerait l'ensemble du monde développé, voire également les pays émergents, dans une nouvelle récession.
'En 2012, le sort de l'économie mondiale dépendra du succès des efforts que déploie l'Europe pour résoudre la crise de la dette et ses problèmes en matière de crédit', affirme-t-il. 'En cas d'échec, les conséquences pourraient être catastrophiques', prévient-il.
Bob Doll se montre toutefois plutôt optimiste pour les Etats-Unis. 'Les actions américaines afficheront des hausses à deux chiffres, surperformant les autres marchés d'actions mondiaux', estime-t-il.
De l'autre côté de l'Atlantique justement, l'actualité de la semaine s'annonce chargée, à l'exception de ce lundi, du fait de la fermeture de Wall Street.
Les publications de résultats vont s'accélérer cette semaine. 'Mardi, Citigroup et Wells Fargo fourniront de précieuses indications sur l'évolution du risque crédit des ménages américains', indique Aurel BGC.
Mercredi, Bank of New York, eBay, Goldman Sachs, State Street seront les principales entreprises à publier, suivies, jeudi, de AMD, BoA, Intel, Microsoft, Google. Enfin, GE et Schlumberger clôtureront cette semaine.
A la clôture, les cycliques accusaient encore les plus forts replis avec Lafarge qui plonge de 2,5% alors que son concurrent suisse Holcim a fait état ce matin d'une 'faible demande pour les matériaux de construction'. Schneider lâche également -0,6%, Carrefour -1,1%.
Paradoxalement, le CAC40 est maintenu à flot par les valeurs automobiles avec Michelin et Peugeot (+3,8% et +4,1%) puis Renault (+3%), et au sein du SBF-120, Valéo s'envolait de +4%.
LVMH (+2,9%) bénéficie des bons trimestriels de son rival helvétique Richemont, ST-Micro prend la tête du classement avec un gain inespéré (tout autant qu'inexpliqué vu les proportions) de +7,15% à 5,323E.
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Personne ne l'explique mais tout le monde s'en félicite.
Les opérateurs invoquent le bon accueil réservé à une émission de 8,5MdsE d'OAT à échéance très court (11 mois au maximum)... mais ils ont mis une bonne demi-heure à réagir aux résultats de l'adjudication.
Les taux d'émission sont ressortis en légère baisse, ce qui a dans un 1er temps laissé les indices boursiers de marbre (ainsi que le marché des changes).
Paris semblait bien parti pour continuer de stagner autour de 3.200Pts puis soudain, vers 16H, le CAC40 a bénéficié d'une envolée de +0,7%.
Il a ensuité végété durant une bonne heure entre 3.212 et 3.220Pts avant d'accélérer de nouveau à la hausse pour afficher un score totalement inespéré de +1,2% (et un score de 3.230 vers 17H20).
Ainsi le consensus plutôt baissier consécutif à l'abaissement de la notation par Standard & Poors se solde par l'effacement intégral du terrain perdu depuis mercredi dernier et le CAC40 inscrit tout simplement vers sa seconde meilleure clôture de l'année (après celle du 3 janvier).
Y aurait-il des rumeurs de résolution de la crise grecque ?
Si c'était le cas, l'Euro se redresserait, ce qu'il n'a pas fait... et comment expliquer d'ailleurs que le 'succès' de l'émission française -qui euphorise le CAC- laisse les cambistes aussi indifférents ?
Mais quand un marché est aussi creux que ce lundi (1,9MdsE échangés ), il est possible de faire coter à peu près n'importe quel niveau de cours dans la mesure où si personne ne sait pourquoi le marché monte, tout le monde par prudence s'abstient de vendre.
Ce scénario prend beaucoup d'observateurs de court: la stabilité du marché durant près de 7 heures semblait logique vu l'absence des investisseurs américains, en congé ce lundi pour le Martin Luther King's day.
Le 'non évènement' de la dégradation du 'AAA' de la France par Standard & Poors vendredi trouvent comme écho le maintient du 'AAA' par Moody's (qui étudie simplement la prolongation de la perspective 'stable' avec un verdict d'ici fin mars, soit encore 2 bons mois de répit).
Dans un cas comme dans l'autre ces annonces se sont soldées par une variation de cours qui avoisinait 0,1% une heure après leur prise en compte par le marché.
Selon Bob Doll, stratégiste en chef de la gestion actions fondamentale chez BlackRock, le principal risque à l'échelle mondiale demeure l'effondrement financier de l'Europe, qui entraînerait l'ensemble du monde développé, voire également les pays émergents, dans une nouvelle récession.
'En 2012, le sort de l'économie mondiale dépendra du succès des efforts que déploie l'Europe pour résoudre la crise de la dette et ses problèmes en matière de crédit', affirme-t-il. 'En cas d'échec, les conséquences pourraient être catastrophiques', prévient-il.
Bob Doll se montre toutefois plutôt optimiste pour les Etats-Unis. 'Les actions américaines afficheront des hausses à deux chiffres, surperformant les autres marchés d'actions mondiaux', estime-t-il.
De l'autre côté de l'Atlantique justement, l'actualité de la semaine s'annonce chargée, à l'exception de ce lundi, du fait de la fermeture de Wall Street.
Les publications de résultats vont s'accélérer cette semaine. 'Mardi, Citigroup et Wells Fargo fourniront de précieuses indications sur l'évolution du risque crédit des ménages américains', indique Aurel BGC.
Mercredi, Bank of New York, eBay, Goldman Sachs, State Street seront les principales entreprises à publier, suivies, jeudi, de AMD, BoA, Intel, Microsoft, Google. Enfin, GE et Schlumberger clôtureront cette semaine.
A la clôture, les cycliques accusaient encore les plus forts replis avec Lafarge qui plonge de 2,5% alors que son concurrent suisse Holcim a fait état ce matin d'une 'faible demande pour les matériaux de construction'. Schneider lâche également -0,6%, Carrefour -1,1%.
Paradoxalement, le CAC40 est maintenu à flot par les valeurs automobiles avec Michelin et Peugeot (+3,8% et +4,1%) puis Renault (+3%), et au sein du SBF-120, Valéo s'envolait de +4%.
LVMH (+2,9%) bénéficie des bons trimestriels de son rival helvétique Richemont, ST-Micro prend la tête du classement avec un gain inespéré (tout autant qu'inexpliqué vu les proportions) de +7,15% à 5,323E.
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