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Message complété le 11/05/2012 17:10:30 par son auteur.
UE: l'Espagne devrait largement manquer ses objectifs de déficit
L'Union européenne estime que l'Espagne devrait largement manquer ses objectifs de déficit pour 2012 et 2013.
Dans ses prévisions économiques de printemps publiées vendredi, la Commission européenne prévoit que l'Espagne affichera un déficit public représentant 6,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2012 et 6,3% du PIB en 2013. Le déficit public de l'Espagne s'est élevé à 8,5% du PIB en 2011.
La Commission a précisé qu'elle n'avait pas tenu compte des réductions budgétaires prévues par les régions pour 2012, car elles n'ont pas encore été finalisées. Les régions espagnoles représentent un tiers des dépenses de l'Espagne.
L'Espagne s'est engagée auprès de la Commission à réduire son déficit à 5,3% du PIB en 2012 et à 3% - la limite fixée dans l'Union européenne - en 2013. Le gouvernement central s'est engagé à procéder à des coupes budgétaires de l'ordre de 27 milliards d'euros cette année et les régions devraient présenter des mesures représentant 15 milliards d'euros supplémentaires.
Les réductions des dépenses et les augmentations d'impôts mises en oeuvre en Espagne pèsent sur l'économie du pays, déjà mise à mal par les conséquences de l'éclatement de la bulle immobilière. La Commission table sur une contraction de 1,8% du PIB espagnol en 2012 et sur un repli de 0,3% en 2013. Elle estime en outre que le taux de chômage dans le pays pourrait atteindre 24,4% cette année et 25,1% l'année prochaine.
Malgré la faiblesse de l'économie espagnole, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a suggéré que l'Espagne pourrait devoir mettre en oeuvre des coupes budgétaires supplémentaires.
"La Commission a totalement confiance dans la détermination du gouvernement espagnol à atteindre ces objectifs de déficit public", a déclaré Olli Rehn lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
Lors d'une conférence de presse à Madrid vendredi, le ministre des Finances espagnol Luis de Guindos a réaffirmé l'engagement du gouvernement à atteindre ses objectifs.
Message complété le 11/05/2012 17:11:34 par son auteur.
Actualisé: Madrid encore plus sévère envers ses banques, mais le marché reste inquiet
L'Espagne a adopté vendredi une réforme imposant 30 milliards d'euros de nouvelles provisions aux banques, jugées trop exposées au secteur sinistré de l'immobilier, mais le marché, échaudé par la récente nationalisation partielle de Bankia, a mal réagi.
C'est "un exercice de transparence pour donner de la crédibilité et de la confiance" envers le secteur bancaire espagnol, a assuré la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, après le Conseil des ministres.
"La clarté est indispensable pour en finir avec les doutes sur la solvabilité de l'Espagne", a renchéri le ministre de l'Economie Luis de Guindos.
Mais l'annonce a été très mal accueillie à la Bourse de Madrid, qui a immédiatement chuté de plus de 3%, emportée par les banques: à 16H11, l'indice IBEX 35 perdait encore 1,72%.
Le pays "affronte l'un des moments les plus difficiles de son histoire", a reconnu la porte-parole, alors qu'il doit réduire drastiquement son déficit public dans un contexte de retour à la récession.
Premier volet de la réforme: une hausse des provisions exigées du secteur pour se protéger de son exposition à l'immobilier, qui représentera pour les banques un effort additionnel de 30 milliards d'euros.
Un chiffre qui s'ajoutera aux 53,8 milliards déjà imposés lors d'une précédente réforme, en février.
Ces nouvelles provisions seront surtout concentrées sur les actifs considérés comme "non problématiques", mais risquant de le devenir, avec un taux de couverture qui grimpera "de 7 à 30% (de la valeur des actifs) d'ici fin 2012", a expliqué Luis de Guindos.
"Ce sont les entités elles-mêmes qui feront leurs provisions", a indiqué Soraya Saenz de Santamaria, mais si elles n'ont pas les fonds nécessaires, le Fonds d'aide public au secteur (Frob) pourra leur prêter de l'argent, via une prise de participation.
"Ce type d'injection de fonds ne représente aucune sorte d'aide publique", a toutefois assuré M. de Guindos, car le prêt sera à un taux élevé, 10%.
L'effet négatif qu'aura la réforme sur les prochains résultats des banques, même les plus solides comme Santander ou BBVA, peut aussi expliquer la mauvaise réaction de la Bourse vendredi.
S'y ajoute un certain scepticisme, qui persiste parmi les investisseurs: "le sentiment général est que la situation des banques espagnoles est pire que ce que l'on croyait auparavant", explique Edward Hugh, économiste indépendant installé à Barcelone, "et nous sommes encore loin de reconnaître la vraie ampleur des pertes" causées par l'immobilier.
"C'est vrai que c'est une nouvelle étape pour reconnaître certaines des pertes", mais "à chaque fois nous avons un membre du gouvernement qui nous assure que c'est fini et ensuite, quelque chose de nouveau arrive".
D'autant que la réforme survient deux jours à peine après une nouvelle intervention publique dans une banque, la huitième depuis l'éclatement de la bulle en 2008: cette fois, il s'agissait de sauver Bankia, plus grande union de caisses d'épargne et quatrième banque cotée du pays, qui compte 31,8 milliards d'euros d'actifs immobiliers risqués.
Au Total, l'aide publique pour l'assainir devrait atteindre 7 à 10 milliards.
Même si Madrid assure que cela ne menace pas son déficit public, Bruxelles a semblé douter vendredi de la trajectoire espagnole, estimant que le pays sera en dérapage budgétaire en 2012 et 2013.
Le gouvernement "n'envisage aucune alternative, absolument aucune flexibilisation: notre objectif de déficit est de 5,3% (du PIB) pour cette année, 3% l'an prochain", a rétorqué Luis de Guindos.
Par ailleurs, les banques devront séparer les actifs immobiliers les plus problématiques de leurs bilans, pour les placer dans des agences spécialisées, ce qui permettra d'en fixer leur juste prix.
"Ce sera obligatoire pour toutes les entités", a affirmé le ministre.
Pour fixer ce prix, le gouvernement a adopté "un accord qui mandate deux sociétés d'audit indépendantes pour réaliser une valorisation des bilans des entités financières", a indiqué Soraya Saenz de Santamaria.
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Message complété le 09/05/2012 12:16:43 par son auteur.
Pardon je me suis trompé pour le message précédent
Le CDS à 5 ans de l'Espagne franchit le seuil de 500 points de base
Le coût de l'assurance contre un risque de défaut sur la dette de l'Espagne a franchi un seuil psychologique majeur vendredi, en raison des craintes liées au secteur bancaire du pays, alors que Madrid prévoirait de contraindre ses banques à mettre de côté des fonds d'urgence supplémentaires.
Vers 09h35, la prime du credit default swap (CDS) à cinq ans de l'Espagne augmentait de 12 points de base, à 505 points de base, selon Markit. La prime du CDS espagnol n'a pas clôturé au-dessus de 500 points de base depuis le 23 avril.
Des sources proches du dossier ont indiqué mardi que le gouvernement espagnol avait l'intention de demander aux banques du pays de mettre de côté de 20 à 40 milliards d'euros en provisions génériques supplémentaires, dans le cadre de la réforme du secteur financier.
La prime du CDS à cinq ans de la France prenait quant à elle 7 points de base, à 208 points de base après l'élection le week-end dernier du socialiste François Hollande à la présidence de la République. Celle du CDS du Portugal montait de 3 points, à 34 points de base en upfront. Une transaction "upfront", utilisée dans le cas d'investissements jugés très risqués, signifie que le vendeur de protection demande le versement d'une somme d'argent dès la conclusion du contrat.
La prime du CDS de l'Italie grimpait de 15 points de base, à 455 points de base.
Les CDS sont des dérivés qui fonctionnent comme une assurance contre le risque de défaut des émetteurs. En cas de défaut, le vendeur de protection rembourse l'acheteur.
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Message complété le 30/04/2012 17:18:39 par son auteur.
L'Espagne vise des économies de 20 mds d'euros au niveau des régions - responsable
Le gouvernement espagnol va tenter d'obtenir des économies supplémentaires de 10 milliards d'euros auprès des autorités régionales et locales, ce qui porterait le Total à 20 milliards d'euros, a indiqué lundi un représentant du gouvernement.
Ces mesures, qui incluent une baisse des dépenses consacrées aux services publics comme la santé et l'éducation, devraient permettre au pays d'atteindre son objectif de réduction du déficit. L'Espagne compte ramener son déficit à 5,3% du produit intérieur brut cette année, contre 8,5% l'an dernier, a rappelé le représentant interrogé, qui n'a pas souhaité être nommé.
Lundi matin, l'institut espagnol de la statistique a indiqué que l'économie du pays s'était contractée au premier trimestre. L'agence de notation Standard & Poor's a par ailleurs annoncé lundi avoir abaissé la note de crédit de 16 banques espagnoles.
-David Roman, Dow Jones Newswires
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