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Euro au plus bas depuis 3 semaines



moisankarl moisankarl
10/05/2012 13:30:42
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L'euro, qui semblait à toute épreuve, a fini par glisser sous le seuil de 1,30 dollar pour la première fois depuis le mois de janvier. L'affaiblissement de la monnaie unique, toutes choses égales par ailleurs, devrait en principe soutenir les exportations de la Zone Euro et, partant, la croissance. Or il coïncide avec une résurgence des inquiétudes concernant l'économie américaine.

L'euro a perdu plus de 10% depuis le sommet atteint face au billet vert en avril 2011. Etant donné les difficultés qui attendent la zone euro, il est pourtant étrange qu'il n'ait pas baissé davantage. La principale explication de cet état de fait est assez habituelle: elle est liée aux anticipations de politique monétaire de part et d'autre de l'Atlantique. Les opérateurs de marché s'attendent à ce que la Banque centrale européenne mène une politique plus accommodante que la Réserve Fédérale, contrairement à ce qui s'était produit au début 2011, avec la perspective d'une éventuelle baisse des taux et d'une nouvelle opération de refinancement à long terme. De nombreux stratégistes estiment que l'euro pourrait poursuivre son repli vers 1,25 dollar si ces perspectives se maintiennent.

Un recul de la monnaie unique pourrait contribuer à atténuer les tensions liées aux ajustements en cours dans les pays périphériques de la zone euro. Des pays comme l'Espagne ou l'Italie ne pouvant pas dévaluer l'euro de manière unilatérale, une dépréciation pourrait rendre plus compétitives les exportations de la zone euro dans son ensemble. Il faut toutefois deux ou trois trimestres pour que les taux de change aient de vraies répercussions, le temps que les exportateurs s'adaptent. Une étude de la Commission européenne montre que la dépréciation de 22% du taux de change réel de l'euro entre 1996 et 2000 a contribué à hauteur de 0,5 point de pourcentage à la croissance annuelle des exportations de la zone euro, tandis que l'appréciation de 16% intervenue entre 2001 et 2006 a pesé de 0,6 point sur la croissance des exportations. Mais elle montre également que le moteur le plus important, et de loin, de la croissance des exportations a été l'expansion florissante du commerce mondial sur cette période.

Si la croissance des Etats-Unis était forte, la dépréciation de l'euro serait une bonne nouvelle. Mais pour l'heure, la faiblesse de la monnaie européenne coïncide avec une perte d'appétit pour le risque due, en partie, aux craintes suscitées par l'économie américaine. Par ailleurs, les conditions financières pour les Etats périphériques de la zone euro se resserrent, et le taux des emprunts espagnols est de nouveau supérieur à 6%. Dans ces circonstances, il est peu probable qu'une baisse encore plus marquée de la devise suffise à compenser ces écueils.
  
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moisankarl moisankarl
07/05/2012 10:07:52
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"l’Europe qui justement aurait du être le seul sujet"
Oui, c'est trés juste.
Cependant je ne pense pas qu'on puisse véritablement le faire sans les autres états membres et sans flatter le conservatisme de chaque pays particulièrement bruyante en période électorale.
Enfin il me semble.

Message complété le 07/05/2012 10:09:25 par son auteur.

bruyant

  
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Napoli Napoli
07/05/2012 09:10:55
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F. Hollande, la ou personne ne le voyait candidat, l’homme a su se hisser à la présidence de la France, c’est la première leçon qui est donnée à tous ceux qui jugent sur la seule impression, et ils sont nombreux.

Il y a plus d’un an, je voyais Hollande au second tour de cette élection, alors même que ses « amis » politiques ne lui accordaient aucun crédit.

Mon opinion n’a pas changée, je reste un libéral, dans sa représentation la plus libérale du terme, avec une idée de la société qui correspond d’avantage aux idéaux de ce qu’il est convenu d’appeler la droite.

Et maintenant ?

Un président qui vient d’être élu avec moins d’un tiers de l’opinion des Français (pas que les électeurs), cette réflexion vaut pour le candidat Sarkozy si d’aventure il avait été reconduit dans sa fonction.

Le moteur de l’élection de F. Hollande est donc l’opposition quasi viscérale de certains Français à N. Sarkozy, mais pas que cela, il faut comptabiliser les voix du FN qui ont contribués à son élection, tout comme celles de Mélenchon ou des écologistes.

Sur ce constat, le réveil pour beaucoup va être brutal et douloureux, le seul avantage de F. Hollande c’est qu’il n’a en fait rien promis, il a surfé sur les promesses des autres, mais une fois en charge de sa fonction, la dérobade ne sera plus de mise.

L’autre réalité que vont découvrir les Français, c’est de se rappeler qui sont les socialistes : Martine Aubry, Delanoë, Fabius, Royal, Valls, Montebourg (!), Peillon, Hamon, Filippetti, Gorce, Desir (harlem), et bien d’autres, sans oublier le bien encombrant DSK et n’oublions pas non plus ce cher Lang avec des casseroles à coté des quelles celles de DSK semblent dérisoires…

Il apparaît clairement que pendant les deux derniers mois de la campagne, tous les précités ont été priés de se taire, pour ne pas faire de l’ombre à leur leader si peu charismatique.

L’élection présidentielle Française est un non évènement, elle ne trouve d’écho que grâce à une presse qui a perdu tous ses repères et qui ne fonctionne plus qu’à l’audience, relayant en boucle à s’en écœurer les sempiternelles et mêmes soit disant informations.

Avoir chassé N. Sarkozy du pouvoir, ne fait pas une élection, ça n’a été qu’un prétexte, de toute façon F. Hollande n’a aucune marge de manœuvre et il s’emploiera à mettre en œuvre une politique d’austérité qui va laminer le peu d’électorat dont peuvent se prévaloir les socialistes.

Ma seule satisfaction dans cette élection tient paradoxalement au changement, d’ici quelques petites semaines les Français vont réaliser que rien n’a changé, mais pire encore, le vote de protestation du second tour va très certainement renforcer le FN.

Dans ce monde pyramidal, prétendre rassembler est une imposture, sauf à changer radicalement de modèle, mais ceci échappe et de beaucoup aux prérogatives d’un président, fut-il Français.

Nous voilà parti pour 5 ans, avec une Europe à la traîne du reste du monde, l’Europe qui justement aurait du être le seul sujet, mais qui a été définitivement écartée du discours électoral, le prix à payer pour les classes moyennes ou ce qu’il en reste va être terrible…
  
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REEBER REEBER
07/05/2012 08:33:51
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Le moment dacheter ?
  
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better better
06/05/2012 22:19:25
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c'est bon signe: 1 euro = 1 dollar c'est une bonne cible.
  
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Webmaster ABC Webmaster ABC
06/05/2012 22:11:25
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Des l'ouverture du marché des changes ce soir,, l'euro descend sur 1,3030
  
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