Peugeot l'épine dans le pied de la gauche

L'autogestion est universelle. C'est juste une question de choix et de farouche volonté et de détermination de chacune et chacun.

Utopiste ? Peut-être...

Répondre

L'autogestion dans l’automobile ?????

Répondre

Il y a aujourd'hui en France des centaines d'entreprises qui fonctionnent très bien en autogestion, sans dirigeants cupides et irresponsables et beaucoup d'acteurs responsables et motivés.
Peut-être utilisez-vous les services de l'une d'entre elles...

Répondre

Nationalisation ou autogestion,ne signifie pas,rationalisation de l'outil de travail et redressement de l'entreprise.Bien au contraire,nous devrions alors dire "gouffre à argent public"

Répondre

A propos de connerie et de fumisterie, il semble que vous ayez oublié la déclaration de Philippe Varin: "PSA est à l'épicentre du tsunami commercial"

Fait-il partie de la charrette ?... pour son manque de vision commerciale.

Maintenant, si vous attendez tout et un miracle de la collectivité, il reste la nationalisation ou l'autogestion...

"Si la connerie était une forme d'intelligence, le monde aurait le QI d'Einstein"

Répondre

Que faire d une entreprise dont les résultats sont négatifs ? Demander aux contribuables de financer les pertes au nom de la solidarité nationale ? Mais alors quid des petits commerçants, artisans et PME en difficulté et dont personne ne se préoccupe vraiment ? Au final il vaut mieux être licencié par PSA que par l'entreprise x. Au fait la Justice c'est quoi ?

Répondre

Le ministre du "Redressement productif" (rien que l’énoncé du nom du ministère prête à sourire) a du boulot sur la planche, finit les discours creux et les péroraisons populistes, la réalité vient de se rappeler avec une extrême dureté à la gauche et particulièrement au ministre Montebourg.

La charrette de 8000 emplois annoncé par Peugeot avec la fermeture du site d'Aulnay est une rude épreuve surtout pour les salariés et résidents d'Aulnay ou l'implantation de Peugeot représentait la part essentielle de l'emploi.

Ce tsunami social ne tari pas pour autant la source des déclarations vaseuses et inutiles de la classe politique, Montebourg grand spécialiste de l'exercice nous a gratifié de quelques mots bien ciselés : "tremblement de terre pour l'économie française", "Peugeot Citroën a un devoir vis-à-vis de la nation France", Benoit Hamon ne voulant pas être en reste y est allé de sa petite phrase : "insupportable de voir aujourd'hui ces saignées dans l'emploi industriel", Hollande a exprimé sa "vive préoccupation", et Ayrault parle lui "d'un véritable choc".

Bande de cons et de fumistes.

Ceux qui sont pris pour des cons ce sont les salariés de Peugeot, sur ce point il n'y a aucun doute, et autant le dire crûment, et ce ne sont pas les déclarations circonstancielles de nos élus du moment qui vont leur remonter le moral.

Mais enfin, qu'est ce qui étonne nos politiques ? en total déni de réalité économique, remettant sans cesse au lendemain les réformes qui s'imposent à nous depuis plus de 25 ans, refusant la modernité, s'enfermant dans un discours populiste et ultra social.

Nous avons, en France, la main d’œuvre la plus chère du monde, les entreprises sont lessivés et étrillées par les charges fiscales et sociales, le gouvernement actuel, au lieu de réduire la voilure des prélèvements, les augmente encore en annonçant même la création de postes administratifs !

Message complété le 14/07/2012 01:47:57 par son auteur.

La direction de Peugeot n'est pas en reste, mais pour le présent je tiens à exprimer toute ma gratitude aux politiques, de tous bords, et tout particulièrement à la gauche actuellement en place.

Les entreprises Françaises ne peuvent pas être compétitives, cette considération va au-delà de la gestion de l'entreprise ou d'une quelconque crise, les charges qui pèsent sur elles sont tout simplement insupportables et spoliatrices.

La France vie dans l'utopie socialiste, la dernière élection démontre si besoin était le penchant social des Français, je ne parle pas ici de politique mais d'idéologie.

Le gouvernement Sarkozy a perdu les élections car il était trop à gauche, au lieu de libérer l'économie, nous avions un président omniprésent érigé en sauveur de la veuve et de l'orphelin, la plupart n'ont pas vus cela, mais c'est le constat de l'échec de la droite Française.

La France ne croit pas à l'économie de marché, nous faisons un pas dans ce sens, puis immédiatement l'état s'immisce dans les affaires privées, cédant à la demande de son électorat.

Peugeot va mal ou du moins est dans une passe difficile, mais c'est le cas de beaucoup d'entreprises Françaises qui même lorsqu'elle présentent des bilans positifs, voient le champ de leurs possibles largement réduit, la cause étant une fiscalité trop lourde ainsi qu'un système social dont l'essentiel des prélèvements se font de manière injuste sur la richesse produite par lesdites entreprises.

Je reste un libéral, ultra libéral même, l'état au cas d'espèce me fait rire et me fait traiter de fumistes les dirigeants actuels car, incapables de mesures concrètes, jouant aux pompiers pyromanes en permanence et et surfant sur l'expression médiatique du moment.

Que les Montebourg et consorts se taisent car, non seulement ils sont incapables mais en plus de cela se se permettent des réflexions d'une rare indigence.

Ce dont nous avons besoin c'est, d'une réforme totale de nos institutions, et non pas des discours populistes creux servis par une bande de technocrates incompétents.

Répondre