CAC40:+9% en 3 séances sur espoirs immenses... ou démesurés?
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Excellente analyse !!!!!!!
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(CercleFinance.com) - Le CAC40 engrange +1,25% à 3.320Pts : cela fait un cumul de +9% de hausse en 3 séances (depuis le plancher de jeudi matin), voilà un écart pour le moins inhabituel et pour tout dire assez ' bluffant ': difficile de déterminer ce qui relève d'un optimisme (peut-être) démesuré et d'une forte volatilité des cours dans un marché creux et où la contrepartie se défile systématiquement dès qu'une tendance se dessine.
Après plusieurs de stagnation entre 3.290 et 3.310Pts, le CAC40 s'est mis à accélérer à la hausse à 90 minutes de la clôture, sans que Wall Street y soit pour quoi que ce soit puisque les indices US ne cessent de perdre du terrain depuis l'ouverture (-0,45% pour le Nasdaq qui avait ouvert en hausse de +0,35%).
Les indices US se maintiennent toutefois au-delà de leur zénith du printemps 2011 et tutoie à 3% près leurs record de mars 2012.
Les acheteurs ont été encouragées par une adjudication italienne de 5,5MdsE qui se solde comme prévu par des rendements en baisse (mais la demande est restée faible), vu les promesses implicites de soutien aux marchés obligataires de la BCE (6% sur du '10 ans' en Italie, 6,62% en Espagne).
Il est facile de promettre que l'on va sauver le monde, Ben Bernanke l'avait fait en juillet 2008... mais quel genre de promesses pourra effectivement être tenu dans une Europe où il existe des pays hostiles à la monétisation des dettes (comme la Bundesbank l'a rappelé ce week-end).
En imaginant que certains se laissent influencer par Tim Geithner (un adepte résolu de la ' planche à billet ') et acceptent de donner carte blanche à la BCE, cela suppose de changer ses statuts... et là, ce n'est pas une accord des '17' qui devra être obtenu mais celui des 27 !
Les cambistes se détournent un peu de l'Euro qui retombe de -0,65% vers 1,22450$: la Monnaie Unique souffre peut être également de la chute du moral des chefs d'entreprises au mois de juillet (au plus bas depuis l'été 2009).
Aurel BGC anticipe une nouvelle baisse des taux directeurs de la part de la BCE et estime que la Fed 'pourrait se contenter d'un changement de quelques phrases dans son communiqué final, mercredi soir'.
L'annonce d'un ' QE-3 ', vu le niveau des marchés US semble improbable.
Aucun statistique économique n'était attendue outre Atlantique, en revanche, la confiance des chefs d'entreprises en Europe s'inscrit au plus bas depuis 3 ans.
Sur le front des valeurs, les bancaires gagnent +4% en moyenne (+7% pour Crédit Agricole) et dopent le CAC40. Accor prend 3,7% avec l'annonce de deux cessions dans la zone Asie/Pacifique, dans le cadre de sa stratégie de gestions d'actifs, Véolia et Peugeot ont repris +4%.
Air France-KLM caracole en tête du SBF 120, s'adjugeant 18% à 4,62 euros, après avoir annoncé une perte d'exploitation moins lourde que prévu au deuxième trimestre grâce à une hausse de ses recettes par passager. Le transporteur dit viser une hausse de son résultat d'exploitation au second semestre à la faveur des premiers fruits de son plan de restructuration.
Altran grimpait de 6,5%, dans le sillage de la publication de deuxième trimestre légèrement supérieur aux estimations.
A l'inverse, JC Decaux a chuté de -7,6% sur des trimestriels plus faibles que prévus (l'effet ' JO ' ne s'est guère fait ressentir au Royaume Uni).
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Après plusieurs de stagnation entre 3.290 et 3.310Pts, le CAC40 s'est mis à accélérer à la hausse à 90 minutes de la clôture, sans que Wall Street y soit pour quoi que ce soit puisque les indices US ne cessent de perdre du terrain depuis l'ouverture (-0,45% pour le Nasdaq qui avait ouvert en hausse de +0,35%).
Les indices US se maintiennent toutefois au-delà de leur zénith du printemps 2011 et tutoie à 3% près leurs record de mars 2012.
Les acheteurs ont été encouragées par une adjudication italienne de 5,5MdsE qui se solde comme prévu par des rendements en baisse (mais la demande est restée faible), vu les promesses implicites de soutien aux marchés obligataires de la BCE (6% sur du '10 ans' en Italie, 6,62% en Espagne).
Il est facile de promettre que l'on va sauver le monde, Ben Bernanke l'avait fait en juillet 2008... mais quel genre de promesses pourra effectivement être tenu dans une Europe où il existe des pays hostiles à la monétisation des dettes (comme la Bundesbank l'a rappelé ce week-end).
En imaginant que certains se laissent influencer par Tim Geithner (un adepte résolu de la ' planche à billet ') et acceptent de donner carte blanche à la BCE, cela suppose de changer ses statuts... et là, ce n'est pas une accord des '17' qui devra être obtenu mais celui des 27 !
Les cambistes se détournent un peu de l'Euro qui retombe de -0,65% vers 1,22450$: la Monnaie Unique souffre peut être également de la chute du moral des chefs d'entreprises au mois de juillet (au plus bas depuis l'été 2009).
Aurel BGC anticipe une nouvelle baisse des taux directeurs de la part de la BCE et estime que la Fed 'pourrait se contenter d'un changement de quelques phrases dans son communiqué final, mercredi soir'.
L'annonce d'un ' QE-3 ', vu le niveau des marchés US semble improbable.
Aucun statistique économique n'était attendue outre Atlantique, en revanche, la confiance des chefs d'entreprises en Europe s'inscrit au plus bas depuis 3 ans.
Sur le front des valeurs, les bancaires gagnent +4% en moyenne (+7% pour Crédit Agricole) et dopent le CAC40. Accor prend 3,7% avec l'annonce de deux cessions dans la zone Asie/Pacifique, dans le cadre de sa stratégie de gestions d'actifs, Véolia et Peugeot ont repris +4%.
Air France-KLM caracole en tête du SBF 120, s'adjugeant 18% à 4,62 euros, après avoir annoncé une perte d'exploitation moins lourde que prévu au deuxième trimestre grâce à une hausse de ses recettes par passager. Le transporteur dit viser une hausse de son résultat d'exploitation au second semestre à la faveur des premiers fruits de son plan de restructuration.
Altran grimpait de 6,5%, dans le sillage de la publication de deuxième trimestre légèrement supérieur aux estimations.
A l'inverse, JC Decaux a chuté de -7,6% sur des trimestriels plus faibles que prévus (l'effet ' JO ' ne s'est guère fait ressentir au Royaume Uni).
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