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Message complété le 10/09/2012 10:02:15 par son auteur.
j'ai oublié la ,
Message complété le 10/09/2012 10:04:10 par son auteur.
vous ne lui en porter pas grieffe au sir rollier...
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Pressé de toutes parts, acculé par la presse et le peuple, François Hollande
a fini par sortir de sa réserve en donnant hier soir une interview télévisée sur
TF1.
Il a donc détaillé son programme pour les deux prochaines années, un
programme qui repose quasi exclusivement sur la fiscalité. Une fiscalité encore
plus confiscatoire puisque les impôts vont s'alourdir de quelque 20 milliards
d'euros en 2013.
Il souhaite stimuler l'emploi dans les entreprises en
rajoutant 10 milliards d'impôts sur ces dernières. Il souhaite stimuler la
consommation en rajoutant 10 milliards d'impôts sur les particuliers et au final
aucune réduction de dépenses n'est envisagée, il y aura uniquement un gel de
celles-ci pour l'an prochain, l'inflation faisant le reste. A croire que le
budget de l'Etat est un système à cliquet qui ne peut plus jamais revenir en
arrière.
L'équation a donc un goût amer pour les Français car sur les 30
milliards que le gouvernement doit trouver, 20 au moins passeront par des impôts
supplémentaires.
Dans ces conditions, il est bien difficile d'imaginer un
retour de la croissance et de l'emploi alors que la sphère publique prend de
plus en plus d'importance dans l'économie.
En outre, alors que la porte-parole du
gouvernement affirmait il y a quelques jours une révision en baisse des
prévisions de croissance 2013 n'était pas d'actualité, François Hollande a dû
s'y résoudre. Le président table désormais sur 0,8 % de hausse du PIB contre 1,2
% dans sa précédente estimation. Les économistes sont plutôt d'accord autour
d'un chiffre de 0,5 % mais il est vrai que l'exécutif doit se montrer un peu
plus ambitieux.
© www.abcbourse.com
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