CAC40: de mauvais chiffres en Europe, stats neutres aux USA.
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Ben il faudra attendre fin Novembre pour voir le CAC remonter sérieusement.
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(CercleFinance.com) - Le CAC40 voit son avance se contracter légèrement à +0,55% (à 3.425 contre +0,75% au plus haut du jour).
Le support des 3.390Pts (plancher de la veille) a été bien défendu et ne sera pas menacé aujourd'hui, bien que Wall Street se montre très hésitant (-0,07% sur le Nasdaq, +0,07% sur le 'S&P') après la douche froide subie hier (-1,7% en moyenne).
La déception causée par DuPont et '3M' n'est pas complètement digérée mais les opérateurs semblent rassurés par les bons résultats d'AT&T puis de Boeing (qui relève ses prévisions) ainsi que par le délai de 2 ans accordé par les créanciers de la Grèce pour réduire ses déficits (c'était cela ou le constat immédiat de la faillite).
Paris se retrouve en 3ème position du classement européen devant Mondres (+0,2%), Francfort (+0,25%), Milan (+0,5%).
Le marché place également ses espoirs dans le discours de Mario Draghi -qui tente de convaincre la Bundesbank et les députés du Bundestag que le MES est conforme aux traités européens parce que son activation est subordonné à des conditions très strictes imposées aux bénéficiaires tandis que la neutralité de l'impact sur la masse monétaire garantit l'efficacité de la lutte contre l'instabilité des prix.
Le marché manifeste par ailleurs une certaine confiance avant la publication de statistiques américaines attendues cet après-midi.
A 16h00, les ventes de logements neufs pour septembre aux Etats Unis n'ont pas constitué le 'Market Mover' que certains espéraient: la hausse de 5,7% des ventes de logements neufs était conforme aux prévisions.
La décision de politique monétaire de la Fed sera pour sa part rendue publique à 20h15. 'Le communiqué que diffusera le FOMC ce soir à l'issue de sa réunion devrait ainsi être identique à celui du 13 septembre dernier', estime Aurel BGC, pour qui 'il faudra attendre décembre pour que les sujets concernant la politique monétaire aux Etats-Unis soit tranchés'.
Vers 18h00, les investisseurs prendront connaissance du nombre de demandeurs d'emploi en septembre en France.
Les annonces de la matinée en Europe n'ont pas été de nature à donner le sourire aux opérateurs. En effet, alors que les économistes attendaient une certaine stabilisation, le climat des affaires s'est dégradé pour le sixième mois consécutif en Allemagne en octobre, selon l'indice Ifo. Celui-ci est ressorti à tout juste 100, contre 101,4 en septembre et 102,3 en août.
En outre, l'Eurozone continue de s'enfoncer dans la récession en ce début de quatrième trimestre, l'activité globale du secteur privé enregistrant son plus fort repli depuis juin 2009 selon les données flash de Markit.
Par ailleurs, la performance du secteur privé français reste en zone de contraction en octobre, au vu des données PMI flash de Markit. L'indice de l'activité globale s'inscrit à 44,8, n'affichant ainsi qu'une légère hausse par rapport au mois dernier (43,2) qui constituait un plus bas de trois ans et demi.
A noter la poursuite du repli du pétrole (-0,2% à 86,5E)
Sur le front des valeurs, Peugeot subit la crise de plein fouet et chute de 4% à 5,60 euros (Goldman Sachs reste à 'vendre'), après avoir vu ses ventes se tasser de 3,9% au 3ème trimestre à 12,9 milliards d'euros. Le constructeur a décidé 'de ne pas procéder à des distributions de dividendes ou à des rachats d'actions' durant 3 ans, tant que sa banque de financemnt bénéficiera de la garantie de l'Etat.
SEB décroche de 8,6% à environ 49,30 euros, alors qu'il a annoncé qu'il ne tiendrait pas ses objectifs annuels. Le groupe se dit confronté à une intensification et une propagation de la crise avec une dégradation marquée de la conjoncture en Europe et un ralentissement en Chine.
Seul Bic (+5,25% à 92E) s'illustre vraiment à la hausse, après avoir dévoilé un chiffre d'affaires en croissance de 5,9% en données publiées sur les neuf premiers mois (+4% à base comparable).
Biomérieux s'envole de +6,7% alors que son CA s'avère légèrement supérieur au consensus.
Côté 'technos', Altran et ST-Micro gagnent +3,1 et +3,7%... et Facebook s'envole de +22% à Wall Street grâce à une hausse de 36% de ses revenus publicitaires et un gain de 0,12$ par titre contre 0,11$ anticipé.
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Le support des 3.390Pts (plancher de la veille) a été bien défendu et ne sera pas menacé aujourd'hui, bien que Wall Street se montre très hésitant (-0,07% sur le Nasdaq, +0,07% sur le 'S&P') après la douche froide subie hier (-1,7% en moyenne).
La déception causée par DuPont et '3M' n'est pas complètement digérée mais les opérateurs semblent rassurés par les bons résultats d'AT&T puis de Boeing (qui relève ses prévisions) ainsi que par le délai de 2 ans accordé par les créanciers de la Grèce pour réduire ses déficits (c'était cela ou le constat immédiat de la faillite).
Paris se retrouve en 3ème position du classement européen devant Mondres (+0,2%), Francfort (+0,25%), Milan (+0,5%).
Le marché place également ses espoirs dans le discours de Mario Draghi -qui tente de convaincre la Bundesbank et les députés du Bundestag que le MES est conforme aux traités européens parce que son activation est subordonné à des conditions très strictes imposées aux bénéficiaires tandis que la neutralité de l'impact sur la masse monétaire garantit l'efficacité de la lutte contre l'instabilité des prix.
Le marché manifeste par ailleurs une certaine confiance avant la publication de statistiques américaines attendues cet après-midi.
A 16h00, les ventes de logements neufs pour septembre aux Etats Unis n'ont pas constitué le 'Market Mover' que certains espéraient: la hausse de 5,7% des ventes de logements neufs était conforme aux prévisions.
La décision de politique monétaire de la Fed sera pour sa part rendue publique à 20h15. 'Le communiqué que diffusera le FOMC ce soir à l'issue de sa réunion devrait ainsi être identique à celui du 13 septembre dernier', estime Aurel BGC, pour qui 'il faudra attendre décembre pour que les sujets concernant la politique monétaire aux Etats-Unis soit tranchés'.
Vers 18h00, les investisseurs prendront connaissance du nombre de demandeurs d'emploi en septembre en France.
Les annonces de la matinée en Europe n'ont pas été de nature à donner le sourire aux opérateurs. En effet, alors que les économistes attendaient une certaine stabilisation, le climat des affaires s'est dégradé pour le sixième mois consécutif en Allemagne en octobre, selon l'indice Ifo. Celui-ci est ressorti à tout juste 100, contre 101,4 en septembre et 102,3 en août.
En outre, l'Eurozone continue de s'enfoncer dans la récession en ce début de quatrième trimestre, l'activité globale du secteur privé enregistrant son plus fort repli depuis juin 2009 selon les données flash de Markit.
Par ailleurs, la performance du secteur privé français reste en zone de contraction en octobre, au vu des données PMI flash de Markit. L'indice de l'activité globale s'inscrit à 44,8, n'affichant ainsi qu'une légère hausse par rapport au mois dernier (43,2) qui constituait un plus bas de trois ans et demi.
A noter la poursuite du repli du pétrole (-0,2% à 86,5E)
Sur le front des valeurs, Peugeot subit la crise de plein fouet et chute de 4% à 5,60 euros (Goldman Sachs reste à 'vendre'), après avoir vu ses ventes se tasser de 3,9% au 3ème trimestre à 12,9 milliards d'euros. Le constructeur a décidé 'de ne pas procéder à des distributions de dividendes ou à des rachats d'actions' durant 3 ans, tant que sa banque de financemnt bénéficiera de la garantie de l'Etat.
SEB décroche de 8,6% à environ 49,30 euros, alors qu'il a annoncé qu'il ne tiendrait pas ses objectifs annuels. Le groupe se dit confronté à une intensification et une propagation de la crise avec une dégradation marquée de la conjoncture en Europe et un ralentissement en Chine.
Seul Bic (+5,25% à 92E) s'illustre vraiment à la hausse, après avoir dévoilé un chiffre d'affaires en croissance de 5,9% en données publiées sur les neuf premiers mois (+4% à base comparable).
Biomérieux s'envole de +6,7% alors que son CA s'avère légèrement supérieur au consensus.
Côté 'technos', Altran et ST-Micro gagnent +3,1 et +3,7%... et Facebook s'envole de +22% à Wall Street grâce à une hausse de 36% de ses revenus publicitaires et un gain de 0,12$ par titre contre 0,11$ anticipé.
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