BNP Paribas: résultats pénalisés par des exceptionnels.
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D'accord avec vous pas de quoi paniquer, au contraire c'est le bon moment pour investir.
L'analyse (Investir)
La banque va porter à 45% le taux de distribution de ses bénéfices à horizon 2016 dans la cadre de son nouveau plan triennal stratégique. La provision surprise au quatrième trimestre n’occulte pas la solidité de la banque.
Le secteur bancaire européen poursuit son retour sur la voie de la normalisation, et renforce sa solidité financière après les turbulences de la crise. Il doit cependant faire face à un environnement qui reste marqué par le poids des litiges liés en grande partie à l’héritage du passé. Au quatrième trimestre, les résultats de BNP Paribas ont ainsi fait les frais d’une provision d’1,1 milliard de dollars soit 798 millions d’euros liée au régime des sanctions prises par Washington à l’encontre de plusieurs pays comme l’Iran, et susceptibles de conduire à une amende ou une pénalité. Cet élément exceptionnel a pesé sur le bénéfice net trimestriel de la première banque française en chute de 75,5% à 127 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année, le résultat net a dégringolé de 26,4% à 4,8 milliards d’euros pour un produit net bancaire (PNB, l’équivalent du chiffre d’affaires) de 38,8 milliards d’euros (-1,6%). En Bourse, le titre dévisse actuellement de plus de 4 %.
Cette affaire des paiements en dollars n’est pourtant pas nouvelle, et a déjà été évoquée par la banque à plusieurs reprises mais c’est la première fois qu’une provision est matérialisée à ce titre. Elle concerne des opérations portant sur la période allant de 2002 à 2009, date à laquelle la banque française avait entamé une revue interne de « certains paiements en dollars impliquant des Etats ou des personnes physiques qui pouvaient être soumises à sanctions économiques édictées par les lois des Etats-Unis ». BNP Paribas a transmis les résultats de cet examen rétrospectif aux autorités américaines qui sont en train de les examiner, a expliqué Philippe Bordenave, directeur général délégué de la banque lors d’une conférence de presse. « Il subsiste une grande incertitude sur le montant des amendes ou pénalités qui pourraient être décidées par les autorités des Etats-Unis à l’issue du processus, dont le terme n’est pas connu », précise la banque. Les comptes trimestriels ont également été plombés par une dépréciation d’écart d’acquisition à hauteur de 186 millions d’euros sur BNL, la filiale italienne du groupe.
Plan 2014-2016 : les actionnaires davantage récompensés
Pas de quoi pour autant couper les ailes du groupe qui se projette déjà dans son nouveau plan stratégique à horizon 2016 dont les premiers éléments viennent d’être dévoilés. Une présentation plus détaillée est prévue le 24 mars lors d’une journée investisseurs. Ce plan devrait venir « conforter le business model diversifié du groupe en terme de géographies et de métiers qui a permis au groupe de traverser la crise », a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général de BNP Paribas. L’objectif principal vise une rentabilité des fonds propres (ROE) supérieure ou égale à 10%. Au cours de la période 2014-2016, le groupe entend aussi faire progresser ses revenus de 10%. Le plan d’économies « Simple & Efficient » lancé en 2013, et qui tablait sur deux milliards d’euros d’économies structurelles par an à partir de 2015 sera étendu jusqu’en 2016 contre 2015 auparavant. Le plan a ainsi été revu à la hausse avec un objectif d’économies récurrentes de 2,8 milliards d’euros à partir de 2016 soit 800 millions de plus que le plan initial.
Interrogés sur le projet de fermeture de 14 agences BNP Paribas à Paris sur près de 230 points de vente, relayé par les syndicats, la banque a indiqué qu’elle ne prévoyait « pas de plan national de fermetures d’agences » mais uniquement quelques ajustements au gré des situations locales. Confrontées à la baisse de fréquentation des agences, et au poids de leur coût de fonctionnement les banques françaises réfléchissent à faire évoluer leur modèle.
Le plan triennal de BNP Paribas inscrit également un objectif de taux de distribution des bénéfices de 45% à horizon 2016 contre un taux de 40,8% en 2013 ce qui correspond à un dividende par action stable de 1,5 euro. C’est la première fois que la banque se fixe un objectif de taux de distribution dans un plan stratégique. « La principale différence par rapport aux attentes est l’annonce d’un taux de distribution visé de 45% alors que BNP Paribas fonctionnait historiquement plutôt sur un niveau de 30%-35% », soulignent les analystes d’Oddo Securities à propos de cette nouvelle feuille de route. Pour le reste, ils considèrent qu’elle est pour l’essentiel sans surprise.
Le conseil
Achat
La provision passée au titre des paiements en dollars constitue une surprise mais le litige n’a pas encore été tranché avec les autorités américaines, et l’impact définitif sur les comptes reste incertain. La banque demeure l’une des plus solides d’Europe. Nous restons à l’achat.
Le cours au moment du conseil : 58.1 €
L'analyse (Investir)
La banque va porter à 45% le taux de distribution de ses bénéfices à horizon 2016 dans la cadre de son nouveau plan triennal stratégique. La provision surprise au quatrième trimestre n’occulte pas la solidité de la banque.
Le secteur bancaire européen poursuit son retour sur la voie de la normalisation, et renforce sa solidité financière après les turbulences de la crise. Il doit cependant faire face à un environnement qui reste marqué par le poids des litiges liés en grande partie à l’héritage du passé. Au quatrième trimestre, les résultats de BNP Paribas ont ainsi fait les frais d’une provision d’1,1 milliard de dollars soit 798 millions d’euros liée au régime des sanctions prises par Washington à l’encontre de plusieurs pays comme l’Iran, et susceptibles de conduire à une amende ou une pénalité. Cet élément exceptionnel a pesé sur le bénéfice net trimestriel de la première banque française en chute de 75,5% à 127 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année, le résultat net a dégringolé de 26,4% à 4,8 milliards d’euros pour un produit net bancaire (PNB, l’équivalent du chiffre d’affaires) de 38,8 milliards d’euros (-1,6%). En Bourse, le titre dévisse actuellement de plus de 4 %.
Cette affaire des paiements en dollars n’est pourtant pas nouvelle, et a déjà été évoquée par la banque à plusieurs reprises mais c’est la première fois qu’une provision est matérialisée à ce titre. Elle concerne des opérations portant sur la période allant de 2002 à 2009, date à laquelle la banque française avait entamé une revue interne de « certains paiements en dollars impliquant des Etats ou des personnes physiques qui pouvaient être soumises à sanctions économiques édictées par les lois des Etats-Unis ». BNP Paribas a transmis les résultats de cet examen rétrospectif aux autorités américaines qui sont en train de les examiner, a expliqué Philippe Bordenave, directeur général délégué de la banque lors d’une conférence de presse. « Il subsiste une grande incertitude sur le montant des amendes ou pénalités qui pourraient être décidées par les autorités des Etats-Unis à l’issue du processus, dont le terme n’est pas connu », précise la banque. Les comptes trimestriels ont également été plombés par une dépréciation d’écart d’acquisition à hauteur de 186 millions d’euros sur BNL, la filiale italienne du groupe.
Plan 2014-2016 : les actionnaires davantage récompensés
Pas de quoi pour autant couper les ailes du groupe qui se projette déjà dans son nouveau plan stratégique à horizon 2016 dont les premiers éléments viennent d’être dévoilés. Une présentation plus détaillée est prévue le 24 mars lors d’une journée investisseurs. Ce plan devrait venir « conforter le business model diversifié du groupe en terme de géographies et de métiers qui a permis au groupe de traverser la crise », a déclaré Jean-Laurent Bonnafé, le directeur général de BNP Paribas. L’objectif principal vise une rentabilité des fonds propres (ROE) supérieure ou égale à 10%. Au cours de la période 2014-2016, le groupe entend aussi faire progresser ses revenus de 10%. Le plan d’économies « Simple & Efficient » lancé en 2013, et qui tablait sur deux milliards d’euros d’économies structurelles par an à partir de 2015 sera étendu jusqu’en 2016 contre 2015 auparavant. Le plan a ainsi été revu à la hausse avec un objectif d’économies récurrentes de 2,8 milliards d’euros à partir de 2016 soit 800 millions de plus que le plan initial.
Interrogés sur le projet de fermeture de 14 agences BNP Paribas à Paris sur près de 230 points de vente, relayé par les syndicats, la banque a indiqué qu’elle ne prévoyait « pas de plan national de fermetures d’agences » mais uniquement quelques ajustements au gré des situations locales. Confrontées à la baisse de fréquentation des agences, et au poids de leur coût de fonctionnement les banques françaises réfléchissent à faire évoluer leur modèle.
Le plan triennal de BNP Paribas inscrit également un objectif de taux de distribution des bénéfices de 45% à horizon 2016 contre un taux de 40,8% en 2013 ce qui correspond à un dividende par action stable de 1,5 euro. C’est la première fois que la banque se fixe un objectif de taux de distribution dans un plan stratégique. « La principale différence par rapport aux attentes est l’annonce d’un taux de distribution visé de 45% alors que BNP Paribas fonctionnait historiquement plutôt sur un niveau de 30%-35% », soulignent les analystes d’Oddo Securities à propos de cette nouvelle feuille de route. Pour le reste, ils considèrent qu’elle est pour l’essentiel sans surprise.
Le conseil
Achat
La provision passée au titre des paiements en dollars constitue une surprise mais le litige n’a pas encore été tranché avec les autorités américaines, et l’impact définitif sur les comptes reste incertain. La banque demeure l’une des plus solides d’Europe. Nous restons à l’achat.
Le cours au moment du conseil : 58.1 €
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Mon avis est qu’il n’y a pas de quoi paniquer.
Après les espoirs de résultats spectaculaires qui ont provoqué une belle hausse sur les 2 derniers jours, la déception ramène la cotation de BNP à un niveau qui reste supérieur au niveau moyen de la semaine dernière. Les résultats de la Générale ont provoqué cette pointe record à 61.82 de BNP (record sur + de 5 ans).
Les provisions ne sont pas (encore) une perte. Je crains plus une réaction épidermique des porteurs américains.
Les résultats ne sont finalement pas si mauvais, et les perspectives sont bonnes.
Le fait d’annoncer un dividende inchangé à 1.5 € est un signe fort destiné à rassurer les actionnaires.
La Direction de BNP semble sûre d’elle.
Après les espoirs de résultats spectaculaires qui ont provoqué une belle hausse sur les 2 derniers jours, la déception ramène la cotation de BNP à un niveau qui reste supérieur au niveau moyen de la semaine dernière. Les résultats de la Générale ont provoqué cette pointe record à 61.82 de BNP (record sur + de 5 ans).
Les provisions ne sont pas (encore) une perte. Je crains plus une réaction épidermique des porteurs américains.
Les résultats ne sont finalement pas si mauvais, et les perspectives sont bonnes.
Le fait d’annoncer un dividende inchangé à 1.5 € est un signe fort destiné à rassurer les actionnaires.
La Direction de BNP semble sûre d’elle.
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Qui a mis les doigt dans le pot de confiture, humm?
AMF - aucune position
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Un peu de yo-yo puis redémarrage , vu le peu de baisse de la bourse selon toute vraisemblance les"gros" généralement bien informés ont prévus .
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(CercleFinance.com) - BNP Paribas a publié jeudi un résultat net part du groupe de 127 millions d'euros au titre de son quatrième trimestre, en baisse de 75,5% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
Le groupe bancaire explique que ses comptes trimestriels ont été pénalisés par une provision de 1,1 milliard de dollars, soit 798 millions d'euros, en raison d'une revue rétrospective des paiements en dollar concernant des pays soumis aux sanctions économiques des Etats-Unis.
Le produit net bancaire sur le dernier trimestre de l'année s'est néanmoins établi à 9.563 millions d'euros, en hausse de 1,8% par rapport au quatrième trimestre 2012.
Le résultat brut d'exploitation ressort quant à lui à 2.656 millions d'euros, en progression de 2,4% par rapport au quatrième trimestre 2012.
Pour ce qui concerne l'ensemble de l'exercice 2013, le groupe dit avoir montré une bonne résistance de ses activités opérationnelles dans une conjoncture européenne jugée 'peu porteuse'.
Son résultat net part du groupe atteint au final 4.832 millions d'euros, en baisse de 26,4% par rapport à 2012.
Hors éléments exceptionnels, dont la lourde provision passée au quatrième trimestre, le résultat net part du groupe s'élève à 6.043 millions d'euros, en baisse de 5,3% par rapport à l'année dernière.
Dans son communiqué, BNP Paribas évoque un bilan 'très solide', avec un ratio de solvabilité 'common equity Tier 1' de Bâle 3 plein de 10,3% et un actif net comptable par action de 63,6 euros.
Le groupe indique qu'il compte proposer à ses actionnaires de verser un dividende de 1,5 euro par action payable en numéraire, stable par rapport à l'année dernière, soit un taux de distribution de 40,8%.
Le groupe en a également profité pour présenter les grandes lignes de son plan de développement 2014-2016, centré autour du modèle de banque universelle.
Ce modèle a démontré sa capacité de résistance durant la crise et 'constitue un atout certain dans le nouvel environnement', estime la banque.
L'objectif est de parvenir à une rentabilité des fonds propres d'au moins 10% en 2016 et à une croissance annuelle à deux chiffres du résultat net par action.
Copyright © 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le groupe bancaire explique que ses comptes trimestriels ont été pénalisés par une provision de 1,1 milliard de dollars, soit 798 millions d'euros, en raison d'une revue rétrospective des paiements en dollar concernant des pays soumis aux sanctions économiques des Etats-Unis.
Le produit net bancaire sur le dernier trimestre de l'année s'est néanmoins établi à 9.563 millions d'euros, en hausse de 1,8% par rapport au quatrième trimestre 2012.
Le résultat brut d'exploitation ressort quant à lui à 2.656 millions d'euros, en progression de 2,4% par rapport au quatrième trimestre 2012.
Pour ce qui concerne l'ensemble de l'exercice 2013, le groupe dit avoir montré une bonne résistance de ses activités opérationnelles dans une conjoncture européenne jugée 'peu porteuse'.
Son résultat net part du groupe atteint au final 4.832 millions d'euros, en baisse de 26,4% par rapport à 2012.
Hors éléments exceptionnels, dont la lourde provision passée au quatrième trimestre, le résultat net part du groupe s'élève à 6.043 millions d'euros, en baisse de 5,3% par rapport à l'année dernière.
Dans son communiqué, BNP Paribas évoque un bilan 'très solide', avec un ratio de solvabilité 'common equity Tier 1' de Bâle 3 plein de 10,3% et un actif net comptable par action de 63,6 euros.
Le groupe indique qu'il compte proposer à ses actionnaires de verser un dividende de 1,5 euro par action payable en numéraire, stable par rapport à l'année dernière, soit un taux de distribution de 40,8%.
Le groupe en a également profité pour présenter les grandes lignes de son plan de développement 2014-2016, centré autour du modèle de banque universelle.
Ce modèle a démontré sa capacité de résistance durant la crise et 'constitue un atout certain dans le nouvel environnement', estime la banque.
L'objectif est de parvenir à une rentabilité des fonds propres d'au moins 10% en 2016 et à une croissance annuelle à deux chiffres du résultat net par action.
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