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Lettre hebdo 08



epitou1 epitou1
01/03/2014 15:51:06
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Merci, n'hesitez pas à ouvrir le débat, a poser vos questions.
Bon week end
  
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levioc levioc
23/02/2014 00:03:58
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moi, je me souviens , des dire de cette femme ministre de l'économie sous sarko qui disait que la crise était derrier nous et fini et que les banques Françaises se portaient bien , peut on crois CETTE FEMME et CES PROPOS ! ????? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  
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fipuaa fipuaa
22/02/2014 19:19:47
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très intéressant !
  
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epitou1 epitou1
22/02/2014 19:08:10
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En Août dernier, lors d'un discours à Jackson Hole (Wyoming, ouest des Etats-Unis), Christine Lagarde disait "Le jour viendra où ces politiques d'assouplissement monétaire exceptionnel (...) devront prendre fin". Tout comme leur lancement, la fin (de ces mesures) nous amènera sur un territoire inconnu".
Mi Novembre, Yellen et Dudley, deux "colombes" de la Fed, avaient évoqué l'impact négatif pour la stabilité financière à long terme des mesures non-conventionnelles actuelles.

Ainsi, cette semaine, c’est ce « territoire inconnu » qui fut au cœur de l’actualité économique, de l’activité forex et seront au cœur du G20 Finance de ce week end.

Le Japon a ouvert le bal avec une relance surprise.
Rappelons que la baisse de l’USD/JPY (460 pips en 28jours) s’était enclenchée après que la Banque of Japan (BoJ) avait déclaré qu’il faudrait plus qu’une contraction du PIB au deuxième trimestre (en raison de la hausse de la TVA qui risque d’échauder les consommateurs dans un premier temps) pour inciter la BoJ a assouplir plus encore sa politique monétaire (Minutes du 26 décembre dernier).

Avec le nouveau communiqué de la BoJ, cette semaine, L’USD/JPY affiche une belle hausse. Nous apprenons ainsi que la facilité de prêt à 5 ans à 0.1 % pour le secteur bancaire a été reconduite pour un an. En d’autres termes le bilan de la BoJ pourrait augmenter de 25 000 nouveaux milliards (245 Mds USD) si les banques empruntaient autant que le désire les gouverneurs de la BoJ.

Ce n’est pas une somme anodine lorsque l’on sait que le QE annuel est de 60 000 à 70 000 Mds de Yens. Il s’agit d’un véritable assouplissement mais qui contrairement au QE, pourrait ne pas se traduire par tant de nouvelles liquidités. Cela dépendra de la volonté des banques de prêter et de l’état de la demande domestique des ménages.

Mais au regard des politiques monétaires de la Fed et de la BCE, nous devrions voir les paires USD/JPY et EUR/JPY rebondir.

Nous constatons ainsi un joli triple bottom en H4 (ligne de cou à 102,72) pour l’USD/JPY avec un potentiel de 190 pips, une probabilité de réalisation de 66% et une probabilité d’objectif atteint de 70%.

Pour l’EUR/JPY, en H4, le double bottom est déjà completé, avec un pullback réalisé sur 140, la probabilité que la sortie haussière se réalise est de 70%.

Les minutes de la Fed, avec ce long débat sur les émergents
Pour Paul Ashworth, économiste pour Capital Economics: "l'orientation de la politique monétaire va changer". C'est la première fois depuis des mois que plusieurs membres du Comité évoquent la possibilité d'une remontée des taux plus rapide qu'envisagé jusqu'ici.

Dans les Minutes du FOMC du 28 et 29 janvier dernier, ce n’est pas uniquement une poursuite de la réduction de son aide monétaire qui est acté à l’unanimité, quelques gouverneurs votants se sont interrogés sur l’opportunité de relever le taux directeur de la banque. Le FOMC de 2014 est un peu plus hawkish, avec 6 membres dont la philosophie économique prône le resserrement de la politique monétaire. A ces gouverneurs, il faut ajouter le nouveau vice président, Stanley Fischer, un proche de Lawrence Summers…

Aussi, malgré les chiffres décevant du chômage et les turbulences sur les marchés émergents, deux gouverneurs sont allés jusqu’à envisager une remontée du taux dès le milieu de cette année.

La Fed qui maintient son taux directeur proche de zéro depuis fin 2008, avait promis qu'il resterait à ce niveau bien après que le taux de chômage décline sous 6,5%. La plupart des membres n'entrevoyaient pas jusqu'ici de hausse des taux avant la deuxième moitié de 2015.

Autre point très intéressant, alors que le communiqué du FOMC s'était gardé de commenter les turbulences qui agitaient les monnaies de plusieurs pays émergents fin janvier, les membres du comité ont plusieurs fois évoqué le sujet au cours de cette réunion. Ils ont estimé "que les effets de la récente volatilité (sur les monnaies des pays émergents) n'ont pas été suffisamment forts pour perturber les perspectives économiques de ces pays et que la contagion sur les Etats-Unis sera probablement modeste". Toutefois, les participants étaient d'accord pour affirmer que cette volatilité "devait être surveillée de près ».

Ce qui enlève une partie de sa substance aux critiques des pays émergents :
Le 30 janvier, le gouverneur de la banque centrale de l'Inde, Raghuram Rajan, ancien économiste en chef du FMI, s'en était pris à l'égoïsme des pays industrialisés, Etats-Unis en tête, « La coopération monétaire internationale s'est effondrée. Les pays industrialisés doivent contribuer à la restaurer. Au point où nous en sommes, ils ne peuvent pas s'en laver les mains et se borner à dire : “Nous faisons ce qui nous est nécessaire, à vous de vous ajuster” », avait déclaré le grand argentier.

La réponse des pays industrialisée fut aussi limpide. Le ministre australien des finances, Joe Hockey, invite les pays émergents à « se sevrer de la morphine de l'argent facile et à engager des réformes ».

Le ministre des Finances britannique, George Osborne, a ajouté : « Il n'est ni exact ni utile, de blâmer les politiques monétaires des Occidentaux pour la fragilité des devises ou le volume des déficits dans les pays émergents ».

Dans son rôle d’arbitre, le FMI confirme, dans une note publiée mercredi avant la réunion des ministres des finances du G20 ce week-end à Sydney, l'ensemble de ses projections de janvier misant sur une croissance mondiale de 3,75% en 2014 et de quelque 4% en 2015, "à condition que l'impact de la récente volatilité financière soit de courte durée". Elle demande, par la voix de sa directrice générale, Christine Lagarde, aux Etats-Unis de ne pas aller trop vite dans ses réductions d’achats mensuels et d’expliquer ce que la Fed envisage de faire. De la même manière, elle rappel aux pays émergents, leurs obligations quant à leurs équilibres et à mettre de l’ordre dans leurs politiques (budgétaire et/ou monétaire), afin de résister à la volatilité actuelle.

Petit rappel…
Il est peut être utile de rappeler que ces liquidités astronomiques qui ont inondées la planète finance, à donné l’illusion aux acteurs de marchés qu’il n’y avait plus de risque. Les banques centrales, la Fed en tête, avec leurs politiques monétaires non conventionnelles, ont entraîné une hausse des prix des matières premières (favorable aux émergents comme le Brésil) et un niveau de taux très bas (favorable aux acteurs en besoin de financement, mais aussi aux spéculateurs), ce qui n’est pas neutre pour l’économie mondiale.

Par exemple, si vous avez seulement 100 à investir, vous serez sélectif dans vos arbitrages. Seulement, si en 2010 on vous prête 900 à un taux proche de zéro, vous prendrez plus de risque, en investissant, par exemple sur de l’obligation turque à 7%. Le levier est intéressant… vous percevez un coupon de 70, pour un capital initial de 100… soit une rentabilité de 70%.

Quant à l’état turque, l’afflux de liquidité sur sa dette à un effet positif sur son taux long, qui passe de 7% en mai 2010, à 4,5% en mai 2013. Une occasion de faire les réformes structurelles nécessaires et de réduire son endettement… ce qui restera qu’un occasion…

Seulement, quand votre créancier vous demande de rembourser les 900, quel est le risque. Le FMI avait évalué l’impact positif de la politique monétaire de la Fed à 1% de croissance mondiale supplémentaire… « Le territoire inconnu » de la fin progressive de ces politiques monétaires non conventionnelles, nous révèle progressivement ses secrets…

Pour certains économistes, sur cet échiquier complexe qu’est la guerre économique, la pièce maîtresse à monitorer reste la Chine. Il n’y aura pas de crise des émergents si la Chine « tient le coup ». Premier consommateur de matière première, si la Chine va bien, c’est que le commerce mondial va bien. En cas de « hard landing » du pays, alors nous pourrions réellement nous inquiéter.

Du coup quel arbitrage entre Emergents et Europe du Sud,
La diminution des injections de liquidités ramène les marchés sur les fondamentaux économiques et donc à revenir sur des arbitrages en termes de risque. Sur ce plan du couple rendement/risque, l’Europe du sud semble tiré son épingle du jeu.

Ainsi, après les récents indicateurs qui révèlent une faiblesse dans la vigueur de la reprise économique, que ce soit aux Etats-Unis qu'au Japon ou en Chine, les investisseurs semblent être sur la défensif.

Les investisseurs asiatiques ont tendance à se tourner vers le yen considéré comme une monnaie-refuge, en période de turbulences et d'incertitude sur l'économie mondiale. La hausse du yen à systématiquement eu lieu pendant les cessions de trading asiatiques. Sur le Forex, le Yen a profité du retour de l’aversion au risque en janvier, mais les facteurs domestiques japonais semblent déjà vouloir relancer la baisse du Yen. Depuis le début du mois, la paire USD/JPY a amorcé cette hausse avec 174 pips sur un potentiel de 360 pips vers une résistance importante à 104,65. Au-delà, il faudra viser les 105,4 correspondant à 100% du retracement de la baisse initiée le 30 décembre dernier.

Quant aux investisseurs occidentaux, leurs préférences semblent aller aux obligations d’Etats du sud de l’Europe. Le reflux de capitaux profite aux obligations des pays de la périphérie de la zone euro, dont les taux longs ne cessent de se détendre depuis le début de l’année (Italie -49bp, Espagne -55bp, Portugal -119bp et Grèce -87bp)





  
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