CAC40: retour au sommet, activité d'une faiblesse impensable
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Euphorie par rapport à quand???
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Auto satisfaction , remontez au CAC a 6000 points , ce n'est pas si lointain et mesurez la profondeur du trou où est tombé notre économie , pour ceux qui attaquent l'EURO de combien le franc aurait-il dévalue en 2 ans ...AVEC SON CORTEGE DE MISERE POUR CEUX QUI CONSONNENT 100 % DE LEURS MAIGRES RESSOURCES POUR SURVIVRE
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vous parlez d'euphorie des marchés alors qu'ils ont peu évolué depuis le début de l'année !!!
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(CercleFinance.com) - Et voici que le CAC40 (+1,2%) égale (à 0,001% près) sa meilleure clôture annuelle des 4.484Pts du 4 avril tandis que le CAC 'global return' re-franchit le cap des 10.000Pts.
Mais le CAC revient au zénith dans des volumes incroyablement indigents, dignes d'un lundi (3,1MdsE échangés, dont seulement 2,4MdsE à 17H29)... une faiblesse inimaginable, surtout après 4 jours d'interruption (et alors que Wall Street était ouvert la veille).
Le DAX30 s'envole comme une fusée (+2% vers 9.600,1Pts) pour des raisons qui semblent défier l'analyse rationnelle (pourquoi la plus forte hausse de l'année ce mardi en particulier ? Sur la foi d'une prévision de croissance plus faible au second trimestre 2014 ?).
A Wall Street, le Dow Jones (+0,65%) refranchit les 16.550Pts et le 'S&P' (même gain) se hisse au-dessus des 1.884 pour sa 6ème séance de hausse consécutive... avec un VIX qui replonge sous 13, tutoyant ses planchers historiques alors que les actions se payent maintenant plus cher qu'à l'automne 2007.
Les algorithmes haussiers ont pris la main dès les 1ers échanges et les indices ont grimpé -tels des funiculaires- le long d'une pente parfaitement régulière et avec une volatilité qui n'a jamais excédé quelques points de retracement (moins de 0,1% d'écart entre chaque point haut et chaque point bas).
Les raisons de cette hausse 'obstinée', il faut les rechercher du côté de certaines notes d'analystes (notamment de Citigroup) qui tiennent désormais pour certain la mise en oeuvre imminente d'un 'QE' par la BCE (d'ici 2 à 4 mois au plus tard), hypothèse conforté par les dernières déclarations de Benoît Coeuré qui pressent une BCE encore plus accommodante si les prix restent bas et l'Euro trop fort.
Les chiffres US du jour sont au mieux neutres et n'expliquent pas l'euphorie des marchés: les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont reculé de 0,2% à 4,59 millions d'unités en rythme annualisé en mars, à en croire l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), et les pris des maisons serait en hausse de +0,6% en février.
'La saison des résultats bat son plein et jusqu'à présent les communications des grands groupes restent encourageantes même si la part des entreprises américaines dépassant les objectifs est en léger retrait à ce jour', souligne Barclays Bourse (il ne faut pas perdre de vue que les attentes ont été fortement minorées: la progression des profits est la plus faible depuis le 4ème trimestre 2011).
Les marchés font totalement l'impasse sur le contexte géopolitique: 'l'accord du Genève concernant l'Ukraine est en déjà remis en cause et les tensions se font de nouveau plus vives entre Russes et Américains', ajoutent les gérants... mais cela importe bien peu en regard des espoirs de 'QE' de la BCE.
Sur le front des valeurs, Soitec perdait 0,55% après avoir alourdi ses pertes sur l'exercice 2013-2014 mais confirmé son objectif de retour à la profitabilité opérationnelle d'ici 2 ans.
Areva s'envole de +3,5%, ainsi qu'Alstom, Renault de +2,8%, AXA, Michelin et Sté Générale de +2,5%... et c'est du vert uniforme dans tous les secteurs: Publicis fut la seule baisse supérieure à -1% au sein du CAC40.
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Mais le CAC revient au zénith dans des volumes incroyablement indigents, dignes d'un lundi (3,1MdsE échangés, dont seulement 2,4MdsE à 17H29)... une faiblesse inimaginable, surtout après 4 jours d'interruption (et alors que Wall Street était ouvert la veille).
Le DAX30 s'envole comme une fusée (+2% vers 9.600,1Pts) pour des raisons qui semblent défier l'analyse rationnelle (pourquoi la plus forte hausse de l'année ce mardi en particulier ? Sur la foi d'une prévision de croissance plus faible au second trimestre 2014 ?).
A Wall Street, le Dow Jones (+0,65%) refranchit les 16.550Pts et le 'S&P' (même gain) se hisse au-dessus des 1.884 pour sa 6ème séance de hausse consécutive... avec un VIX qui replonge sous 13, tutoyant ses planchers historiques alors que les actions se payent maintenant plus cher qu'à l'automne 2007.
Les algorithmes haussiers ont pris la main dès les 1ers échanges et les indices ont grimpé -tels des funiculaires- le long d'une pente parfaitement régulière et avec une volatilité qui n'a jamais excédé quelques points de retracement (moins de 0,1% d'écart entre chaque point haut et chaque point bas).
Les raisons de cette hausse 'obstinée', il faut les rechercher du côté de certaines notes d'analystes (notamment de Citigroup) qui tiennent désormais pour certain la mise en oeuvre imminente d'un 'QE' par la BCE (d'ici 2 à 4 mois au plus tard), hypothèse conforté par les dernières déclarations de Benoît Coeuré qui pressent une BCE encore plus accommodante si les prix restent bas et l'Euro trop fort.
Les chiffres US du jour sont au mieux neutres et n'expliquent pas l'euphorie des marchés: les ventes de logements anciens aux Etats-Unis ont reculé de 0,2% à 4,59 millions d'unités en rythme annualisé en mars, à en croire l'Association nationale des agents immobiliers (NAR), et les pris des maisons serait en hausse de +0,6% en février.
'La saison des résultats bat son plein et jusqu'à présent les communications des grands groupes restent encourageantes même si la part des entreprises américaines dépassant les objectifs est en léger retrait à ce jour', souligne Barclays Bourse (il ne faut pas perdre de vue que les attentes ont été fortement minorées: la progression des profits est la plus faible depuis le 4ème trimestre 2011).
Les marchés font totalement l'impasse sur le contexte géopolitique: 'l'accord du Genève concernant l'Ukraine est en déjà remis en cause et les tensions se font de nouveau plus vives entre Russes et Américains', ajoutent les gérants... mais cela importe bien peu en regard des espoirs de 'QE' de la BCE.
Sur le front des valeurs, Soitec perdait 0,55% après avoir alourdi ses pertes sur l'exercice 2013-2014 mais confirmé son objectif de retour à la profitabilité opérationnelle d'ici 2 ans.
Areva s'envole de +3,5%, ainsi qu'Alstom, Renault de +2,8%, AXA, Michelin et Sté Générale de +2,5%... et c'est du vert uniforme dans tous les secteurs: Publicis fut la seule baisse supérieure à -1% au sein du CAC40.
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