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Les 4 craintes des marchés



alexandre alexandre
21/02/2016 21:56:22
0
On pourrait bien ajouter à la liste une sortie de la zone euro du Royaume Uni avec les risques de contagion à d'autres pays.

<p>Cela serait certainement salué par les Britanniques, Américains qui ont vu dans l'Europe une menace à leur hégémonie politique et financière. </p>
  
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CRI74 CRI74
21/02/2016 19:15:34
0
Alaric , on est passé de plus de 2500 puits de pétrole et gaz de schiste à 500 puits récemment .
Le mal est fait côté bancaire US .On n'a pas constaté plus de faillite de taille correspondant à cette situation .
Chesapeake serait un plus gros morceau mais ne peut engendrer de risque systémique d'autant que celui ci est parfaitement connu depuis bientôt un an .
  
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ChZ64 ChZ64
21/02/2016 19:11:16
0
@alaric
suis persuadé que les banques sont "plombés" par un maxi de créances douteuses voir irrécupérable
et que le soutien des BC a atteint ses limites ... déjà, attendons de voir l'évolution de la situation des
banques italiennes ...
  
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ChZ64 ChZ64
21/02/2016 18:59:18
0
exact CRI ... enfumage, asymétrie de l'information, bidouillage des chiffres, mensonges, manipulation des
marchés, escroquerie des BC(oui), tout y est ... la haute finance internationale mème le "bal" et régule
la géopolitique,la mondialisation, les économies des pays, le marché du travailleurs ...mais ...tant qu'il y a de la
musique on danse (dixit GS) ...
  
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alaric alaric
21/02/2016 18:51:34
1
@ CRI74
"On joue donc à se faire peur , comme d'habitude en France"

Il existe quand même un problème d"exposition des banques US aux dettes du shell oil.
Cette exposition constitue-t-elle un risque systémique, bien malin celui qui peut répondre à la question.
Rappelons nous la dernière crise, les banquiers et les politiques nous disaient que tout était sécurisé...
  
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SimonCh SimonCh
21/02/2016 18:09:52
1
Je serais beaucoup plus prudent et circonspect personnellement. La guerre du baril ne concerne pas que la concurrence du schiste. C'est une affaire de géopolitique. C'est indéniable. Les États concernés ont un besoin vital de devises pétrolières, et à n'importe quel prix. Et de manière continue. Personnellement, je ne crois pas que les banques soient opérationnelles en cas de crise. A-t-on séparé banques d'investissement des banques de dépôts ? Non. La seule chose qui ralentit la catastrophe: les rachats par la BCE, intervention de la FED... Mais aujourd'hui, faute est de constater que de l'aveu même des banquiers centraux: le système montre des limites. Les évolutions des cours de la Bourse vont de pair avec ceux du pétrole. Conclusion (sans caricature): on peut établir un lien de dépendance tangible entre de nombreuses valeurs (dont les banques) et les cours du pétrole. Les évolutions des modes de consommation, la demande d'une meilleure traçabilité, le développement des circuits courts, le recyclage, le renouvelable etc... autant de choses qui viennent casser un système qui tourne autour du pétrole. Mais ça, la plupart des sociétés du CAC et du SBF ne veulent pas en entendre parler. Pour revenir au cas italien, nous verrons bien le 10 mars ce que dit le conseil des gouverneurs.
  
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CRI74 CRI74
21/02/2016 16:07:59
5
on nous ressort les mêmes cadavres depuis 2008 dès lors que la moindre inquiétude se fait jour quitte à dire tout et son contraire .Par exemple , faillite des compagnies pétrolières et baisse continue du pétrole !
Dès lors que le pétrole de schiste US sera réduit à sa plus simple expression , il va de soi que la demande de la première économie mondiale de retour sur le marché fera bondir le prix du baril ; c'est bien ce que recherchent les pays du Golfe en maintenant leur production à un niveau tel que l'exploitation du schiste ne soit plus rentable .Quelques banques US y laisseront des plumes sans que le système en général n'en soit déstabilisé (pourcentage négligeable sur les encours )
Le scénario est également connu concernant les banques italiennes , depuis suffisamment longtemps pour n'effrayer que celui qui a peur de son ombre .
Reste la croissance dont certains signes laisse entrevoir un léger fléchissement dans quelques régions (Brésil ,Russie, => cf OCDE ) qui ne met pas en péril l'édifice , surtout pas en Europe d'ailleurs
On joue donc à se faire peur , comme d'habitude en France

Message complété le 21/02/2016 16:39:39 par son auteur.

Laissent !

  
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SimonCh SimonCh
21/02/2016 13:20:49
1
Très intéressant l'article du Café de la Bourse. Je crois que les craintes sont largement justifiées.

Le problème des monstres comme Lehman Brothers, c'est qu'ils ne peuvent plus reculer une fois engagés dans un certain type de jeu. Lehman Brothers était tellement impliquée dans les prêts hypothécaires que le moindre recul ou infléchissement de politique aurait alerté immédiatement le marché. Pour le pétrole, l'Iran va continuer à augmenter sa production (700 000 BPJ bientôt pour atteindre 4 millions). Les banques ont investies massivement dans les pétrolières, les minières et le gaz de schiste. Les plans sociaux et les faillites s'accumulent. Des États sont sérieusement concernés. Le retour de bâton ne pas va pas tarder. Ça risque d'être en ricochet. Comment certains peuvent prétendre dans cette situation que le baril va subitement remonter ? Chacun pense ce qu'il veut, mais il a un moment où il va falloir être lucide. La croissance Chinoise... a-t-on des données valides sur cette économie ? C'est toute la question. Ils viennent de limoger le responsable de l'autorité boursière d'ailleurs. Un signe ? Peut être. Pour la politique de la FED, les minutes de la FED ont fait la démonstration d'inquiétudes majeures. La planche à billet ne suffit plus, c'est sur le fond que cela se joue actuellement. Situation en Europe ? La Grèce continue dans les difficultés, sur fond de crise migratoire, et de quasi mise en quarantaine. Attendre le 10 mars, pour prendre conscience de l'ampleur du problème bancaire en Italie.


  
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alexandre alexandre
21/02/2016 12:46:08
2
La violence de la correction trouve son origine dans les craintes liées

- à la croissance US et la politique monétaire de la FED ;
- à la croissance chinoise, à son ralentissement et à l'opacité de la communication financière de ce pays ;
- à la solvabilité des Banques européennes et à une nouvelle crise financière du type Lehman Brothers ;
https://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/etude-de-cas-la-chute-de-lehman-brothers#
- à la chute libre du prix du pétrole.


{b}Ces criantes sont elles justifiées ou sur- estimées ? {/b}

L'année 2016 a de fortes chances de continuer à évoluer entre excès et retour à la raison pour le grand bonheur des spéculateurs.



Message complété le 21/02/2016 12:49:12 par son auteur.

Le 15 septembre 2008, Lehman Brothers se déclare en faillite. Avec 639 milliards de dollars d’avoirs, une dette de près de 619 milliards de dollars et 25 000 employés dans le monde, Lehman était la quatrième banque d’investissement américaine.

Étant donné sa puissance financière, largement supérieure à celles de Enron ou WorldCom, la faillite de Lehman Brothers est la plus importante de l’histoire. La banque est la plus grosse victime de la crise des subprimes de 2008 et sa chute l’a intensifiée.(b) En effet, elle a contribué à l’érosion de près de 10 000 milliards de dollars sur les marchés actions mondiaux en octobre 2008.(/b)

  
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