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Au SIAL, les jeunes de la "foodtech" débordent d'idées mais manquent d

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CRI74 CRI74
17/10/2016 11:57:14
2
Les problème demeure invariablement le même sur notre territoire : le financement par les banques .
Hors de France , pratiquement aucun soucis , ce qui participe à la délocalisation industrielle jusqu'aux start up .
Les pays anglo saxons ont cette capacité d'analyse et d'anticipation que pratiquement aucun banquier ou établissement financier français ne possède , hormis quelques rares cas dont la BPI sur lesquels l'ensemble du modèle économique ne peut absolument pas tenir .
On voit déjà les difficultés qu'ont les entreprises pérennes pour simplement financer leur BFR (fond de roulement ) , alors prendre des paris sur l'avenir relève de l'incongruité .
Pour un pays qui se voudrait intelligent , force est de constater que les décideurs bancaires abaissent fortement la moyenne
  
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gars d'ain gars d'ain
17/10/2016 11:38:15
1

Un beau cocktail pour en décourager un certain nombre...


Petite marge, petit prix, petit panier moyen consommateur...

Grosse dépense markéting pour se faire connaitre, lutte contre les mastodontes de la production et de la distribution...
Perception négative non maitrisée du risque sanitaire par le banquier

Nécessité de moyens de productions à mettre en oeuvre importants, 50% des innovations alimentaires disparaissent au bout de 6 mois...

Coût de main d'oeuvre important, difficulté de mécaniser certaines tâches manuelles... La salade en sachet aboutit à environ 50% de déchet du produit brut...

Risque de péremption des produits faisant peser un risque sur la marge d'exploitation...

Difficulté de trouver de ma main d'oeuvre.

Emplois peu postulés à cause des conditions de travail : cheveux coupés courts et barbe. Port de de tenues spécifiques, travail dans l'eau, le froid et avec des outils tranchants, Pas de bague, pas de percing, hygiène HACCP requise....

Une législation de plus en plus contraignante, de plus en plus d'analyses coûteuses à produire. La problèmatique de faire figurer toutes les informations requises à la taille requise de caractères d'imprimeries pour certains petits produits....

La nécessité d'être quasi rentable dès le départ de l'activité....

Le manque d'intérêt patent de la banque pour l'agroalimentaire en terme d'investissement...

Le manque de réflexion profonde d'une grande partie des consommateurs qui ne regarde plus que le prix et les "gratuits offerts".... Un nivellement par le bas pour certains produits vendus sans l'impact "santé" à long terme, car le produit serait dans ce cas-là hors de prix....

  
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sardinos sardinos
17/10/2016 11:21:12
0
etonnement que personne s y interresse de plus près a par les financiers qui vont massacrer les petites star up et rafler la mise .
  
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sardinos sardinos
17/10/2016 11:21:12
0

Le ministre de l'Agriculture Stephane Le Foll (à droite) sur le stand de la société "Ici et là", lancée notamment par Emmanuel Brehier (2e en partant à gauche), au SIAL le 16 octobre 2016 (AFP/MARTIN BUREAU)

Steaks végétaux, jus de baobab ou étiquette intelligente: les pionniers de la "foodtech" à la française débordent d'idées mais manquent souvent de capitaux.

Emmanuel Brehier fait toutefois partie des chanceux. Il a lancé la société "Ici et là" en 2014 avec Benoit Plisson, en sortant de l'Isara de Lyon qui forme des ingénieurs agronomes. Pour les financements, "jusqu'ici tout va bien" dit-il à l'AFP dans les allées du salon de l'agroalimentaire SIAL à Villepinte, près e Paris.

Leur idée: développer des alternatives à la viande à partir de légumineuses traditionnelles, lentilles, pois chiche, haricots.

"On a décidé de se faire connaître avant d'aller voir des financeurs", dit M. Bréhier. Lauréats d'un concours européen d'innovation alimentaire, puis du concours mondial d'innovation lancé par Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, qui leur a rapporté 110.000 euros, les "bouchers verts", le nom de leur marque, ont ensuite bénéficié d'un prêt d'honneur de 70.000 euros à taux zéro auprès d'Initiative France.

Du coup, lorsqu'ils ont frappé à la porte des banques, leurs steaks de lentilles ont été fort bien reçus et financés car déjà adoubés par le milieu. Mais pour beaucoup de jeunes pousses françaises, l'aventure s'arrête là, faute de capitaux et de capital-risqueurs dans le secteur.

Aux Etats-Unis, la foodtech (entreprises agroalimentaires développant des technologies innovantes) "lève facilement 100.000 dollars sur le marché", note Christophe Breuillet, directeur d'Accelerize, un accélérateur du pôle de compétitivité Vitagora qui cherche à faire parrainer des start-up prometteuses ou des PME confirmées par de gros groupes agroalimentaires.


L'idée d'"Ici et là": développer des alternatives à la viande à partir de légumineuses traditionnelles, lentilles, pois chiche ou haricots (AFP/MARTIN BUREAU)

Selon lui, "en France, beaucoup de très bonnes idées finissent mal, les start-up n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires faute de capitaux et de ce que les Américains appellent le mindset", un état d'esprit bienveillant envers ces initiatives.

- Micro-algues, puces à bactéries -

Accelerize s'est fixé pour objectif de faire émerger d'ici 2020 au moins 5 "licornes" françaises, c'est-à-dire des champions reconnus au niveau international en agroalimentaire, sur les quelque 150 projets qu'il examine actuellement.

"Des professionnels, anciens et actuels dirigeants du secteur, ont accepté de venir donner de leur temps" dit-il.

Mais tout le monde y a intérêt. "Les grands groupes ont tous peur de se faire +ubériser+ ou +disrupter+, le nouveau mot à la mode, et ont besoin des jeunes inventifs des start-up pour les aider à évoluer" ajoute-t-il.

Parmi ses protégés, figure notamment Algama, fondée par trois amis qui travaillent sur les micro-algues riches en protéines et acides gras essentiels qui ont déjà su convaincre un des actionnaires de Facebook de les suivre.

"Quand on va connaître le génome de chacun, on pourra faire de la nutrition personnalisée. Les consommateurs veulent des produits ciblés sur leur santé ou leurs croyances, comment est-ce que l'industrie et la grande distribution vont s'adapter?" s'interroge M. Breuillet.

Finalement conscients du problème, plusieurs groupes agroalimentaires se sont réunis pour monter leur propre fonds de capital-risque il y a deux ans: Cap Agro est chargé de sortir les start-up de la "vallée de la mort", selon l'expression de Xavier Beulin, président du premier syndicat agricole français, FNSEA, et du numéro un français des huiles Avril.


"En France, beaucoup de très bonnes idées finissent mal, les start-up n'arrivent pas à développer leur chiffre d'affaires faute de capitaux" (AFP/MARTIN BUREAU)

Fondé par Avril avec le groupe sucrier Tereos, Bpifrance, Groupama, AG2R, Bel, Terrena, et Crédit Agricole, le fonds a "aidé 15 sociétés en deux ans", a dit à l'AFP Jean-Philippe Puig, président de son conseil de surveillance.

Mais beaucoup de projets restent en friche: Cap Agro avait reçu 340 dossiers de demandes de financement.

Parmi les heureux élus figure Cryolog qui a inventé une puce à base de bactéries pour les étiquettes des surgelés. Elle devient rouge lorsqu'il y a rupture de la chaine du froid. Ou encore "Matahi", société fondée en 2013 par deux amis ingénieurs agronomes de Montpellier qui commercialise des jus de baobab, très énergétiques.

Aujourd'hui Cap Agro a investi la moitié de ses 57,5 millions d'euros initiaux et prépare un deuxième appel de fonds. Objectif: doubler la taille du fonds "dans 6 à 12 mois", selon M. Puig.

© 2016 AFP

  
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