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Biotechs : neuf valeurs prêtes à transformer lessai



CRI74 CRI74
01/12/2016 14:57:07
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L'erreur majeure en bourse est de ne considérer les société qu'à partir des cours de bourse qui reflètent un peu n'importe quoi depuis que les marchés sont devenus casinos . D'où mon appréciation peu glorieuse de l'AT au passage !
Les biotechs , c'est assez simple en fait .
Les médicaments actuels sont arrivés à bout de "service " .Les labos qui ont externalisé leur R&D ont un besoin crucial de relève et ce sont les biotechs qui la fourniront . Pas d'alternative !
On a besoin de 7 à 10 ans pour développer une molécule et nous sommes vers le dernier quart pour une partie des sociétés françaises voire européennes .
Les deals finaux , liés directement à la taille des marchés donc plutôt exprimés en milliards d'euros , approchent à grand pas et c'est bien ce point qu'il faut attendre et non spéculer à la petite semaine .
D'où l'intérêt aussi d'entrer lorsque les cours sont déconnectés des nouvelles thérapeutiques .Nous sommes en plein dedans en France .
Le seul problème vient de la méconnaissance globale du secteur par le monde financier qui ne reflète pas le potentiel des sociétés et limite les financements possibles des plus petites .
Celui qui est entré à 40 sur Genfit n'a pas de soucis à se faire . Il doublera très facilement son investissement , à terme soit 2018/9 .
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
01/12/2016 14:42:36
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"Non ce n'est absolument pas de la loterie , ce sont les spéculateurs pros et PP qui bâtissent un tel fonctionnement .
Non ce n'est pas plus risqué qu'ailleurs ; citez moi une biotech française ayant déposé le bilan ? Dans les industrielles , par contre il y a le choix
"

C'est justement là dessus qu'on diverge.
je n'ai jamais dit que ces sociétés valaient rien et/ou que c'était tout ou rien.

là où je parle de loterie, c'est par rapport au cours de bourse à laquelle chacun va rentrer et du moment de son entrée dans la société en fonction du calendrier de celle-ci.
si tu prend Genfit et quelqu'un rentré à 40€ sur le titre. à aujourd'hui, on peut pas dire qu'il a touché le gros lot.
seule solution gardé sa position dans le temps en espérant ne pas voir des mésaventures arrivées.
si tu prend Nicox, qui a du potentiel aussi dans l'absolu.
sauf que les retards font que ce potentiel n'arrive toujours pas .. et pendant ce temps là, tu te fais diluer à tout va car la boîte à besoin de cash pour continuer ses recherches.
Alors oui à partir de ces faits (même si mal expliqué), on peut parler de loterie.
et au passage "loterie" n'est pas péjoratif non plus... même avec la FDJ, il y a des gagnants.

Pour ton cas, j'imagine que tu es entré sur ce secteur y a déjà pas mal de temps et avec des points ridiculement bas.
donc forcement, si tu es sur des boites qui abusent pas trop des AK, le temps joue pour toi normalement et ce, sans trop risque.
enfin je sais pas comment réellement exprimé mon sentiment, mais je fais pas de bashing sur le secteur non plus.
juste il faut y aller en connaissance de cause. chacun ses profils d'investissements.
ton analyse est bonne je la remets pas en question
enfin bref ..
  
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CRI74 CRI74
01/12/2016 13:55:18
0
Parfaite démonstration de ce qui peut ressortir vis à vis des investisseurs pour la plupart béotiens dans le domaine .

<p>Non ce n'est absolument pas de la loterie , ce sont les spéculateurs pros et PP qui bâtissent un tel fonctionnement .
Non ce n'est pas plus risqué qu'ailleurs ; citez moi une biotech française ayant déposé le bilan ? Dans les industrielles , par contre il y a le choix
Je peux vous en citer bien plus qui ont établi des performances à 4 chiffres ; non que cette perf soit importante mais bien qu'elle soit directement reliée à l'efficacité de la recherche de la société et de l' avancée thérapeutique établie .
Arrivera-t-on à comprendre y compris chez les journalistes financiers que les biotechs françaises arrivent juste au niveau de recherche déterminant soit les phases III qui constituent les points clé de leur développement , bien souvent générateurs de partenariats majeurs voire d'OPA ?


Comprendra-t-on encore qu'avec le second segment mondial , les biotechs européennes seront fatalement convoitées alors que leur valorisation s'avère ridicule face aux concurrents US de niveau équivalent .... donc l'intérêt des labos à venir sur l'Europe bien moins cher pour la même compétence ?


Ce n'est pas par hasard que les grandes biotechs européennes ont déjà quelques prestigieux partenaires , phénomène toutefois assez marginal . Et justement , le rôle de la bourse est bien d'anticiper l'avenir .
Je ne vois rien de tout cela dans Le Revenu !

</p>
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
01/12/2016 13:32:37
1
"les analystes spécialisés"
On veut des noms !

Sinon, concernant cette personne et le Revenu .. j'imagine qu'il faut pas prendre non plus ce qui est dit au pied de la lettre...leur job, à eux, c'est de vendre du papier avant tout.
le sujet de la semaine était ce secteur, je relayes .. ni plus ni moins.

Personnellement, j'y connais franchement pas grand chose dans tous cela. Ca me parait complètement abstrait à aujourd'hui.
Je trouve que c'est un véritable champ de mines pour celui qui s'y aventurerait sans aller fouiner dans chaque société choisie au préalable.
Ils faut pas oublier que la plupart ne sont que des start-up qui ne créent pas de valeur mais juste du futur (en gros ça spécule sur des estimations/du potentiel à chaque étude/phase communiquée).
C'est sur que quand on voit des perfs de +150% en 2 jours, ça peut donner envie .. mais tout n'est pas si simple.
A mon niveau, c'est la même chose que d'aller acheter un billet de loterie..
très facile à l'achat .. après on serre les doigts et croise les fesses .. pour un verdict favorable... ou pas.
je metterais bien une pièce sur chaque société mais j'ai pas les fonds pour ça !
  
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CRI74 CRI74
01/12/2016 13:05:48
2
Vu l'analyse qu'il fait du secteur uniquement basée sur les cours , je me demande quel niveau de compétence il peut avoir dans le domaine .
Je préfère de très loin les analystes spécialisés qui savent démontrer la hauteur des résultats cliniques , leur prévision de pénétration des marchés et leur taille , le pourcentage de réussite probable et surtout l'apport thérapeutique , décisif dans l'approche des biotechs .
Le Revenu passe à coté de l'ensemble de ces éléments déterminants , c'est regrettable
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
01/12/2016 12:58:03
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---> «Le secteur des biotechs décollera avec les premiers succès cliniques en 2017» Pierre-Louis Germain, Journaliste du Revenu

http://www.tvfinance.fr/video-finance/le-secteur-des-biotechs-avec-les-premiers-succes-cliniques-en-2017-pierre-louis-germain-journaliste-du-revenu/


---> 9 biotechs françaises à suivre en 2017

http://www.tvfinance.fr/video-finance/9-biotechs-francaises-a-suivre-en-2017/
  
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NICOXX NICOXX
25/11/2016 13:28:56
0
Merci P'TICHAT !
  
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NICOXX NICOXX
25/11/2016 13:27:44
0
Merci P'TICHA !
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
25/11/2016 12:17:44
3
Publié le 25/11/2016 à 06:35 - Mis à jour le 25/11/2016 à 07:12

Après dix-huit mois de marasme, le secteur a amorcé un rebond. Sa poursuite dépendra du dynamisme du marché américain, mais aussi des projets prometteurs sortis des éprouvettes.

Les biotechs n’ont plus la cote. Après une hausse de 120% entre fin 2013 et août 2015, l’indice Euronext (Paris, Bruxelles, Amsterdam) des sociétés d’innovation médicale, le Next Biotech, a cédé depuis plus de 30%.

Notre indice interne, regroupant 29 valeurs, suit cette tendance, avec une baisse de 28%. Le marché primaire, si dynamique ces dernières années avec 47 introductions en Bourse entre 2010 et 2015 (biotechs et medtechs con­fondues), a lui aussi été plutôt morne, avec quatre opérations seulement en 2016 (Gensight, Pharnext, Geneuro et Asit), auxquelles il faut ajouter Noxxon, société allemande introduite à Paris sans appel public à l’épar­gne.

Maigre consolation, le marché américain – référence et boussole des investisseurs dans les sciences de la vie – n’a pas fait mieux. L’indice Nasdaq Biotech a perdu 28% depuis son sommet de juillet 2015. De même, les capitaux levés sur le marché primaire affichaient au troisième trimestre une baisse de 70% sur un an. Le problème n’est donc pas français. Seconde consolation, les valeurs du secteur ont amorcé un rebond depuis l’élection de Donald Trump, des deux côtés de l’Atlantique.

Les causes de la disgrâce

Le boom des biotechs – certains dirent la bulle – avait des causes financières. La faiblesse des taux d’intérêt a favorisé les prises de risque. Les fonds d’investissement américains se sont intéressés à ce secteur particulièrement spéculatif.

Ainsi, l’indice Nasdaq Biotech a vu son cours multiplié par quatre entre début 2012 et mi-2015. Aux États-Unis, à mesure que les valorisations boursières s’envolaient, les opportunités de gains s’amenuisaient. Les financiers ont donc traversé l’Atlantique pour investir dans les valeurs tricolores, bien moins chères…

Ils sont entrés au capital des biotechs les plus en vue à partir de fin 2013 : DBV Technologies, Innate Pharma, Nanobiotix, Cellectis, Genfit ou Adocia, mais aussi dans des dossiers plus confidentiels comme Neovacs, Onxeo ou Hybrigenics.

Mais la campagne présidentielle outre-Atlantique a été l’occasion d’attaques violentes contre l’industrie pharmaceutique. Si elles venaient principalement du camp Clinton, Donald Trump n’était pas en reste. Il a notamment plaidé pour que les agences publiques (Medicare et Medicaid) puissent négocier elles-mêmes le prix des médicaments avec l’industrie. Proposition qui a cependant disparu de son site Internet dès le lendemain de sa victoire.

Attentisme

Chez beaucoup d’investisseurs, l’enthousiasme a fait place à l’attentisme. Pour certains, cette campagne fut un prétexte pour prendre des bénéfices après une envolée spectaculaire. Mais d’au­tres observateurs ont estimé que le rythme de croissance des prix des médicaments innovants, aux États-Unis en particulier, n’était pas soutenable.

En cancérologie, par exemple, ceux-ci ont progressé de près de 10% par an entre 2005 et 2015. Les données IMS pour 2015 indiquent déjà un brutal ralentissement de la hausse moyenne des prix à seulement 2,8%, contre 5 à 7% l’an passé, sous le poids des rabais exigés par les assureurs privés. Or, les prix des médicaments sont une variable boursière clé. Ils déterminent les prévisions de profits futurs et la valorisation présente des actifs développés par les biotechs.

La campagne électorale est finie. La victoire de Trump a fait bondir les cours. Le Nasdaq Bio­tech a regagné 13%, le Next Biotech 7%. Le républicain est perçu par les investisseurs comme étant moins déterminé que sa concurrente à contrôler les prix.

De plus, le jour même en Californie, un référendum proposait la mise en place dans cet État d’un mode inédit de régulation des prix des médicaments via la «proposition 61». Elle a finalement été rejetée. L’industrie peut donc souffler, les prix resteront libres sur le plus grand marché du monde.

Enfin, la proposition de Donald Trump d’abaisser la fiscalité des entreprises pourrait relancer l’activité des fusions-acquisitions si des groupes pharmaceutiques comme Pfizer ou Merck décidaient de rapatrier les capitaux détenus à l’étranger.

Excellente liquidité

Les biotechs ont pris une place incontournable dans le compartiment parisien des petites et moyennes valeurs. Au cours des douze derniers mois, sur les dix sociétés de l’indice Enternext PEA-PME dont les volumes de transaction sont les plus élevés, sept sont des biotechs (Innate, Genfit, Poxel, DBV, Cellectis…).

De plus, beaucoup d’entre elles comptent des milliers d’actionnaires individuels à leur capital. Parfois plus de 10.000, comme Genfit, Carmat et Onxeo. Mais si l’extraordinaire performance boursière enregistrée entre 2013 et 2015 a attiré beaucoup de particuliers vers ce compartiment de la cote, la déception est rude pour bien des investisseurs qui sont entrés trop tard. Pourtant, les fondamentaux sont toujours là.

Le premier, bien sûr, est le progrès médical. Innate Pharma, Cellectis et Celyad, dans l’immunologie appliquée au cancer, DBV Technologies dans les allergies alimentaires, Adocia dans le diabète, Genfit, pionnier dans la stéatose hépatique non alcoolique (Nash), Nanobiotix dans la radiothérapie, etc.

Ces sociétés portent des innovations de rupture dans leurs domaines thérapeutiques respectifs. Parmi les dernières introductions menées à Paris, on retrouve Gensight, dont le produit le plus avancé pourrait être la troisième thérapie génique mise à la disposition des patients dans une maladie, la neuropathie de Leber, orpheline de tout traitement.

La société belge Asit Biotech, cotée à Paris, compte bien bousculer la con­currence (Stallergenes, ALK) dans les allergies respiratoires, avec une approche quasi vaccinale plutôt que chronique. Une révolution potentielle pour des millions d’allergiques. D’autres sociétés françaises qui lorgnent sur la Bourse, telles qu’Enterome, Lysogene ou Innavirvax, s’appuient toutes sur des technologies de rupture – issues de la recherche académique – et visent des pathologies (cancer, maladies génétiques, sida) où les médecins sont démunis.

Externalisation de la R&D

Enfin, la science avance. Jamais l’autorité sanitaire américaine (FDA) n’a autorisé autant de nouveaux médicaments innovants : 41 en 2014, puis 45 en 2015, contre une moyenne de 25 les neuf années précédentes. Une raison d’espérer.

Autre tendance lourde : l’externalisation de la recherche et développement des groupes pharmaceutiques. Ces «big pharmas» sont riches, certes, mais leur portefeuille de produits en développement est pauvre. Si leur budget de R&D restent colossaux – 15 à 25% de leur chiffre d’affaires –, elles n’innovent qu’en s’appuyant sur des écosystèmes universitaires et entrepreneuriaux.

Ainsi, le géant américain Gilead cherche des relais de croissance alors que ses produits contre l’hépatite C ne soutiennent plus son expansion : Genfit pourrait peut-être en profiter. Bristol-Myers Squibb, déjà partenaire des biotechs françaises Innate Pharma et Enterome, veut multiplier les combinaisons entre ses produits et d’autres actifs innovants pour ne pas perdre un leadership en immuno-oncologie que lui dispute son rival américain Merck. Ose Immunotherapeutics et Trans­gene sont des candidats crédibles, parmi beaucoup d’autres, à une alliance.

Un marché à deux vitesses

Le compartiment parisien des biotechs, qui compte une trentaine de valeurs, est plus que jamais un marché à deux vitesses. De grands noms dominent : DBV, Innate, Cellectis, Adocia, Genfit. Même si elles ne dégagent pas de profits avant des années, toutes ont une solide autonomie financière et, pour certaines, des partenaires industriels.

Leur capitalisation boursière se chiffre en centaines de millions d’euros. Ces sociétés ne sont pas à l’abri d’un échec clinique, qui enverrait leur action au tapis. Mais, pour l’investisseur prêt à assumer ce risque, elles représentent des placements de long terme.

Les autres valeurs du secteur sont, dans l’ensemble, plus fragiles. Faute d’une capitalisation suffisante, certaines sont sorties des radars des grands fonds d’investissement. Elles sont parfois soumises à une forte volatilité.

De plus, des finances précaires peuvent les contraindre à ralentir leurs programmes de développement. Un cercle vicieux car c’est de l’avancée de ces programmes que dépend précisément la valorisation de leurs actifs… Mais leur capitalisation boursière souvent massacrée en fait des proies attirantes pour les investisseurs en quête de gain.

Il s’agit alors d’être très sélectif, d’identifier les grands rendez-vous (publications de données cliniques, congrès médicaux) susceptibles de donner un coup de projecteur à la société, mais aussi d’anticiper les besoins de refinancement.
Des valeurs réservées aux actionnaires avertis.
  
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