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banques voleurs



Sabredebois Sabredebois
27/12/2016 13:05:27
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Selon les experts de l'ACPR, depuis cinq ans, les banques dégagent des marges (ACPR analyses et synthèse n° 63, mai 2016) qui donc ne justifient en rien les frais de tenue de compte ou autres frais prélevés sans contrepartie de prestations réellement rendues.

D'une elles font des bénéfices et de deux elles font fuir les clients, y a un meilleur moyen pour augmenter encore les gains no?

Ben dis donc j'ai failli pleurer là!

De toute façon on est d'accord, la liberté tarifaire est un droit, les abus non !

Ce sont les abus que l'on doit dénoncer.

Les grilles tarifaires gonflent avec ses abus.


  
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barth barth
27/12/2016 12:50:00
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ça ne me plait pas non plus de devoir payer des frais bancaires supplémentaires
mais les banques n'ont pas le choix, a part la FED, les banques centrales interviennent en permanence sur les marchés obligataires avec des sommes considérables pour faire baisser les taux
résultat actuellement plus de 80% des dettes des états européens sont a des taux négatifs
ça veut dire concrétement que les banques doivent payer pour avoir le droit de préter de l'argent aux états avec le risque de ne pas etre remboursées a l'échéance, donc de tout perdre
de plus les taux de dépot sont négatifs en europe (-0.4%) c'est une taxe sur l'épargne que doivent payer les banques
pour compenser, elles ferment les agences les moins rentables et elles augmentent les frais
c'est le mème problème pour les assurances, la gestion des sinistres n'est pas rentable pour 100 euros de cotisation elles doivent débourser environ 102 euros pour les sinistres (en moyenne)
les assurances compensaient en prétant l'argent de nos cotisations notamment sur les marchés obligataires et un peu sur les marchés actions, ce qui permettait de proposer des assurances moins couteuses, ce n'est plus le cas donc les assurances vont probablement augmenter
pareil pour les retraites complémentaires qui ne pourront plus rien verser a ceux qui ont épargnés toute leur vie en éspérant un meilleur sort a la retraite
cette politique des banques centrales auraient du permettre aux états de retrouver une gestion plus saine mais ce n'est pas le cas vu que les politique profitent des taux négatifs pour emprunter encore plus et aggraver la situation
les banques et les assurances n'y sont pour rien, elles doivent s'adapter a un politique monétaires administrée par les états et la banque centrale
  
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Sabredebois Sabredebois
24/12/2016 19:40:57
1
Râler c'est bien, contester c'est mieux : une action parmi tant d'autres, envoyer ce manifeste à votre député ou à l'ensemble des députés de votre département.

Plus ils recevront de message, mieux sera la portée, je l'ai donc fait dans mon département, l'un deux à déjà transféré au ministère de tutelle, je m'apprête aussi à envoyer un dossier à l'ARCP.

ici la liste http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/departements.asp?legislature=14

la messagerie d'un député est composé de la première lettre de son prénom collé à son nom, ce qui donne pour Justin TARTAMPION mail = jtartampion@assemblee-nationale.fr

Pour ceux qui souhaitent participer à cette action, me confirmer, si vous le jugez opportun, sur ce post votre participation ou sur ma messagerie.

Ce manifeste est issue de ma propre expérience, j'ai conscience de son caractère imparfait voire maladroit, ni de lvous pouvez donc y apporter votre contribution, le diffuser comme bon vous semble, forum, FB, ect... y associer votre nom ou pas.

Vous pouvez toujours vous dire que cela ne sert à rien, certainement mais je vous dirais que c'est mieux que de rien faire....

Sur ce... bonnes fêtes

*****************************************
L'année 2016 va se terminer avec le déplorable constat qu'en 2017 les usagers des banques vont se faire détrousser de plus belle.

Le système bancaire est sous l'autorité du ministère de l’Économie et des Finances, mais si l'ensemble des députés ne montent pas au créneau pour que définitivement les banques cessent leurs pratiques abusives en matière de frais juridiquement illicites et largement contestés par les usagers, nous nous retrouverons taxés dès que nous franchirons une porte d'agence bancaire pour l'air respiré ou l'usure du sol foulé de nos pas.

Le problème n'a rien d'insurmontable et il n'est besoin d'aucun nouvel arsenal juridique pour y remédier, seulement une réelle volonté de toutes les instances de contrôle et de protection ; l'usager ne constatant que le soutien des intérêts lobbyistes, est désarmé devant les abus et la mauvaise foi des établissements bancaires, ainsi que devant le système judiciaire qui rebute les plus téméraires, ce d'autant que la médiation bancaire mis en place ne concerne pas les grilles tarifaires.

Las, ce ne sont pas les dernières dispositions réglementaires, à travers notamment la Loi ECKERT, qui vont le rassurer, car bien au contraire ces dispositions ont justifié leur boulimie tarifaire, cette permissivité est révoltante en ces temps où chacun de nous doit se serrer la ceinture.

Cette loi et ses décrets induisent que les frais de tenue de compte actif et inactifs vont pouvoir atteindre 30 € annuel, alors que la plupart des banques s'en tenait à 24 € pour les frais de tenue de compte, que ces frais sont fondés au mépris de l'usager et du droit (comme démontré plus bas), et cela aux profits des établissements publics comme la Banque Postale et aux grandes sociétés financières dont l'état est actionnaire, CQFD.

Néanmoins, il est possible de concéder que cette Loi admet le bien-fondé de la notion « frais manifestement abusif » en imposant un montant maximum de 30 € pour un service annuel, il doit être donc possible de qualifier d'abusif le tarif de 11 € pour une seule copie de relevé de compte qui ne devrait coûter que 2,5 € au grand maximum, également abusif le montant des frais pour l'inscription d'un seul créancier sur liste noire sur prélèvement (+ de 10€).

Cette Loi admet également que toute augmentation, si elle doit avoir lieu, ne peut dépasser l’indice INSEE des prix à la consommation, ce qui est cohérent par rapport aux contraintes exigées des propriétaires bailleurs (en exemple) qui subissent le blocage des loyers et la trituration des indices ne leur permettant pas de répercuter la réelle (supérieure à l'indice des prix à la consommation ) hausse des impôts, d'assurances et de leurs charges imposées par la gestion de leur biens.

Ce qui leur est donc impossible est scandaleusement permis aux banques ; pour preuve l'établissement public la Banque Postale en augmentant pour le 01 janvier 2017 de 93,55 % ses frais de tenue de compte, (et multipliés par 3 en 4 ans) s'octroie un abus caractéristique, en effet dès septembre 2016 sa grille tarifaire est à la disposition de ses 10 millions de clients qui se verront dévalisés de 58 millions d'euros sur une année, sans que cela n'alarme les plus hautes instances.

Que peut donc l'usager dans les faits, devant cette augmentation sans aucun rapport avec une réalité économique de raison, si même la plupart des journaux jugent en écho cette augmentation de « significative » en lieu et place de abusive, le taux parlant de lui-même ?

Définition de « significatif » : Qui est lourd de sens.

Définition « abusif et abus de droit » : Qui constitue un abus. Qui est répréhensible, privilège abusif, usage d'un droit qui dépasse les bornes de l'usage raisonnable de ce droit, notion juridique permettant de sanctionner.

Ces pratiques incompréhensibles pour la clientèle engendre des incivilités accrues dans les agences

Il est donc urgent de faire sortir les usagers du piège tarifaire et juguler ces abus.

Actuellement une banque exige beaucoup de ses clients, à travers ses conventions, ses conditions générales d’utilisations et tarifaires, sans cesse modifiées et renouvelées à longueur d'année frisant le harcèlement, édités par dizaines de pages en termes abscons, soporifiques et émaillées de clauses abusives, pour ne servir que son propre intérêt ou les dividendes des actionnaires, et ce, à l'encontre de ses obligations ; l'équilibre des parties n'existe pas devant un dictât sous toutes formes comme par exemple l'obligation de détenir un téléphone mobile pour satisfaire à une sécurité incombant légalement au banquier.

Que nous reste t'il ? Le poing sur la table !!!

Relayant nos préoccupations et nos inquiétudes, nos députés ont les points sur les « I »s à rappeler au système bancaire. Avec la Loi, rien que la Loi...

Il est urgent d'imposer, qu'une banque doit faire son véritable métier de banquier, prêteur et dépositaire des fonds, avec déontologie, professionnalisme et respect du client.

De facto, leur signifier de modérer leur appétit tarifaire et de cesser divers abus ainsi que la diminution de la qualité des services, plus précisément d'exclure toutes tarifications injustifiées ou abusives sur les grilles tarifaires.

Concernant ces pratiques abusives, La Sénatrice Michelle Demessine a tenté de mettre le sujet sur la table en évoquant "Des frais bancaires même après la mort !" (Question orale n° 1129S de Mme Michelle Demessine (Nord CRC) publiée dans le JO Sénat du 07/05/2015 page 1025) en omettant certains points juridiques de poids, Mme Clotilde Valter, en son temps secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de la réforme de l’État et de la simplification, lui a fait écho avec les mêmes omissions.

Or, les frais prélevés par les banques après le décès violent les dispositions des articles -1939 du code civil " En cas de mort naturelle de la personne qui a fait le dépôt, la chose déposée ne peut être rendue qu'à son héritier." -1917 "Le dépôt proprement dit est un contrat essentiellement gratuit", -1932 "Le dépositaire doit rendre identiquement la chose même qu'il a reçue".

En clair, toutes sommes prélevées après le décès quoique indiquées sur une brochure tarifaire (ce qui n'a nullement force de justification, seulement un but de clarification) relèvent de l'escroquerie et ce, au titre des articles précités et également pour les raisons suivantes :

- la plupart des conventions de compte, stipulent qu'au décès du titulaire le compte courant est clôturé et que tous les contrats de service qui y sont associés sont résiliés, ainsi donc la convention de compte du titulaire décédé ne s'impose pas aux héritiers, de facto il ne peut donc pas y avoir de facturation leur incombant, à moins d'ouvrir une nouvelle convention de compte avec eux ou de se rapprocher d'eux pour faire valoir une prestation quelconque dans le cadre de la mission de dépositaire (rappel toutefois de l'article 1917 "Le dépôt proprement dit est un contrat essentiellement gratuit") jusqu'au dénouement de la succession orchestré en général avec le concours d'un notaire qui peut lui prétendre à des frais lié à la gestion de cette succession.

- de plus les comptes (à savoir les mouvements au débit et au crédit) étant bloqués au jour du décès pour satisfaire à l'article 1932 du code civil "Le dépositaire doit rendre identiquement la chose même qu'il a reçue", aucune somme ne peut être déduite, hormis celles prévues par la loi, à savoir facturations dûment justifiées au jour du décès, frais de conservation et les frais d'obsèques (Article 72 de la loi n° 2013-672 du 26 juillet 2013) ; une facturation au jour du décès n'a pas lieu d'être sur un service qui ne peut être servi qu'au delà du jour du décès, on doit donc en conclure sans ambiguïté que les frais bancaires, dits frais de dossier de succession, prélevés sur les avoirs du défunt et à fortiori annuellement et plusieurs années après le décès (pour hélas, les successions non dénouées rapidement), le sont en toute illégalité.

- Il n'est pas superflu de rappeler aussi que la clôture d'un compte est gratuite et qu'une prestation quelconque doit se justifier par un service existant ce qui en la matière est largement contesté par les usagers, de plus qu'imposer un service non désiré comme la gestion d'une succession à l’héritier revient à une vente forcée et en outre, de signaler que le décédé n'est pas en mesure de contester la survenance de nouveaux frais ou approuver la modification (ou augmentation) d'une tarification qui survient les années suivantes de son décès (sic), (ce que j'ai eu hélas à déplorer personnellement).

Bien entendu, est légitime la contestation des déplorables frais dit "frais de tenue (gestion) de compte actif ou inactif" prélevés mensuellement, trimestriellement ou annuellement, ne reposant sur aucune concrète prestation rendue, tout au moins rien de bien nouveau avant l'instauration de cette tarification se généralisant pour tous les établissements bancaires traditionnels, alors que, par ailleurs dans le cadre de l'utilisation et la gestion du compte il y a déjà des frais tarifés et réglés en rapport avec divers services rendus.

En outre la banque, dépositaire, contrevient à l'article 1917 "Le dépôt proprement dit est un contrat essentiellement gratuit", les conventions de compte ne prévoit pas de frais de contrat dépôt, la gratuité est donc présumée ; généraliser l'institution des frais de tenue de compte revient à instituer des frais de contrat de dépôt ; de plus l'article 1932 du code civil "Le dépositaire doit rendre identiquement la chose même qu'il a reçue" ce qui n'est pas possible de justifier sans relevé de compte.
En effet, le relevé de compte est la trace légale de toutes les opérations effectuées sur un compte, il est reçu une fois par mois gratuitement comme l'impose la réglementation, son émission ne serait pas possible sans une tenue de compte probante, les frais de tenue de compte transgressent ainsi la règle de gratuité du relevé mensuel.

Les établissements bancaires semblent oublier qu'ils tirent profit du flux financiers des usagers (ce qui compense la peine du dépositaire), or depuis la levée de l'interdiction de la rémunération des comptes en mars 2005, l’inhibition de la fibre commerciale des établissements bancaires a été telle que rien n'a profité aux déposants titulaires de compte.

Le paiement des salaires par virement à des comptes bancaires, l'abaissement du montant des paiements en espèces depuis le 1er septembre 2015 (décret n° 2015-741 du 24 juin 2015) a rendu obligatoire l'utilisation des services des banques, jusqu'alors incontournable. Les services de base comme l'ouverture, la tenue et la fermeture d'un compte de dépôt doivent donc rester gratuit. Il est par ailleurs légitime pour un déposant si il en a la convenance de déposer ses fonds sans y opérer un mouvement (sous peine de s'en tenir au matelas), sans que cela induise des frais apparentés à une rétorsion comme les frais de compte inactif.

Il n'est pas inutile de rappeler que le seul gestionnaire du compte est le client lui même à moins qu'il n'ait donné mandat de gestion à la banque ce qui n'est pas couramment le cas.

La généralisation de l'instauration de frais de tenue de compte présume une entente entre les établissements, de plus, alors que l’obligation d'avoir un compte est devenu la règle, le transférer ou le clôturer est vain puisque les banques s'entendent manifestement sur la tarification et leur augmentation ce qui constitue un réel piège tarifaire, la banque plus forte impose, au client foncièrement plus faible, sa volonté. En conséquence les frais de gestion ou tenue de compte sont, sans équivoque, abusifs.

Également abusifs, les frais de révocation de mandat de prélèvement que prélèvent certaines banques alors qu'elles ne gèrent plus ces mandats depuis le mode SEPA, que la révocation est seulement envoyé au débiteur seul dépositaire du mandat, que le client doit seulement avertir la banque sans que pour autant celle-ci n'intervienne (hélas, ce qui laisse aussi la porte ouverte à toutes possibilités de détournement de fond), il en résulte donc des frais injustifiés sur un service inexistant.

Nous pouvons aussi évoquer les prélèvements d'agios forfaitaires qui induisent un taux scandaleux et illicite d'usurier...par exemple 5,5 € de frais fixe pour une journée de découvert de 2€, un simple calcul nous emmène à un taux de 99000% annuel.

Pour démontrer le honteux comportement de nos chères banques, apparaissent sur les grilles tarifaires des frais (au coût prohibitif et sans rapport au service rendu) de délivrance d'attestation bancaire obligatoire pour instruire les demandes de prestations sociales qui elles-mêmes subissent un coup de sabre dans leur attribution.

Certains rétorqueront que les banques font face sans cesse à de nouvelles contraintes ou obligations, pour autant cela ne leur donnent pas le droit d'agir en méprisant la loi et le citoyen pour assurer chiffres d'affaires et bénéfices qui puissent satisfaire seulement actionnaires et dirigeants, ce d'autant que la réalité économique ne peut être admise, en effet selon les experts de l'ACPR, depuis cinq ans, les banques dégagent des marges (ACPR analyses et synthèse n° 63, mais 2016) qui donc ne justifient en rien les frais de tenue de compte ou autres frais prélevés sans contrepartie de prestations réellement rendues. .

De plus, leurs obligations (information, sécurité, réglementation) résultant d'un devoir légal, ne leur permettent donc pas de s'en prévaloir pour les inclure dans une prestation tel que frais de tenue compte ou frais d'accès internet.

Mon boulanger ne m'imposera pas l'achat d'une miche de pain pour payer les frais de dératisation de sa cave.

Leur incapacité à séduire le client et à le fidéliser les éloigne de leur objectif de résultat et de leurs obligations déontologiques. En effet elles accordent rarement un rabais ou une exonération, elles poussent plutôt le client contestataire (râleur) vers la sortie en faisant croire à l'obligation de clôturer le compte.

Malgré les séries de dispositions prises pour une plus grande transparence des tarifs, pour la gratuité de la clôture de compte, l'usager exige que la banque ne puisse plus se permettre de faire avaler des couleuvres et imposer des services et tarifs abusifs sous couvert du principe de la liberté tarifaire des établissements ; qu'elle ne puisse plus agir avec mauvaise foi en opposant le délai de deux mois pour contester la grille tarifaire; alors qu'une réclamation est permise durant cinq ans (au titre de l'article art. - L.110-4 du code du commerce), dès lors qu'il y a un prélèvement abusif sur son compte, qu'elle ne puisse plus, par déloyauté voire une tromperie telle que définie par l'article L121-1 du Code de la consommation, .faire croire à son client qu'il doit clôturer son compte si il conteste les abus, rien dans la loi n'indique cette obligation.

Devant l'accroissement des réactions d'indignation des usagers pouvant s'accompagner d'incivilités envers les salariés des banques qui démontrent que tout ce qui a été entrepris est largement insuffisant, une action énergique, dans les délais les plus courts, est attendue :

pour un rappel à l'ordre envers l'ensemble des établissements bancaires (conjointement avec l'ACPR) afin que cessent ces pratiques qui empoisonnent la vie des citoyens et, avec l'appui des articles de lois précités, ou tous autres opportuns d’opposer,

pour conforter la démarche des titulaires des comptes qui feront une demande de remboursement auprès de leur établissement de toutes les sommes indues relatives à des pratiques tarifaires abusives,

pour la création d'une commission de tarification abusives qui doit aboutir à terme à une liste de tarifs présumés irréfragablement abusifs, ce qui ne sera que justice, enfin !!!

Si les banques cessaient de détrousser les morts et dévaliser les vivants !?! Le bénéfice sera pour tous, sans exception...

Avec respect,

Citoyenne, contribuable et usager de banque

Patricia ETEL

  
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christof71 christof71
16/12/2016 11:53:06
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autre chose pour l'instant les banques et les assurances gagnent encore de l'argent vu que les dettes des états émises il y a moins de 10 ans rapportent encore des interets
si c'était vrai elles augmenteraient pas les frais ! ce qui les pénalisent ce sont les prêts aux particuliers revus en baisse des intérêts

mais tu as raison c'est nous qui payons (plus impôts, privatisation de la sécu avec fillon ) médicaments hors de prix, radar etc
  
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barth barth
16/12/2016 11:38:24
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les marchés obligataires c'est compliqué, je vois que personne n'est d'accord
pour ma part je me contente d'observer
je reprécise que les investisseurs éxigent en principe des taux plus élevés en fonction du risque et également en fonction de la durée de la dette
c'est logique une obligation a échéance dans 30 ans doit etre plus payée qu'une échéance plus proche vu qu'il peut se passer pas mal de choses entre les deux échéances
de mème que la dette italienne est plus risquée que la dette allemande la dette italienne doit donc se payer plus cher
ce matin les OAT france 10 ans rapportent 0.74%, les BUND allemand 0.33%
mais les échéance en dessous de 8 ans sont toujours a taux négatifs en europe sauf en grèce
par contre aux USA ou la FED n'intervient plus depuis presque deux ans, les T-notes (10ans) rapportent 2.59%
la dette a deux ans US rapporte 1.26%
c'est une situation plus normale vu l'inflation actuelle
aux états unis c'est le marché qui décide en europe c'est de l'économie administrée un peu comme en URSS a l'époque
on est arrivé a un point ou la dette italienne coute moins cher que la dette que la dette des US, ce qui n'est pas logique vu la situation des banques italiennes
c'est l'intervention de la BCE qui permet ces taux aussi bas, mais quelqu'un doit payer ? ? ? ?
autre chose pour l'instant les banques et les assurances gagnent encore de l'argent vu que les dettes des états émises il y a moins de 10 ans rapportent encore des interets
au fur et a mesure que ces dettes arrivent a échéance elles sont remplacées par d'autres obligations a des taux trés faibles voir négatifs, donc les banques ne pourront pas longtemps gagner des milliards
les politiques ont de fait instaurer une taxe indirecte sur les dépots en faisant porter la responsabilité sur les banques et les assurances et vu les posts personne ne s'en est aperçu
mais au final c'est vous qui paierez ! ! ! !

  
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gars d'ain gars d'ain
16/12/2016 09:02:46
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Salut, Cri74,

Question fonctionnement, c'est simple, on jouait sur l'inflation :
Les banques prêtaient à un taux élévé entre 10 et 15% au milieu des 80's. Elles rémunéraient l'argent de comptes entre 4.5% et 7%.

On voit donc bien la masse d'argent colossale que cela peut représenter à l'image des taux d'aujourd'hui...

Imaginez un compte d'épargne rémunéré à 7% : perso, je signe tout de suite....

Sauf que entre temps, elles ont multipliés le nombre de produits dérivés qui permettent de spéculer : Les fais bancaires, c'est les comme les recettes de péages confisquées par les sociétés d'autoroute.

Il existe une façon différente de voir la banque.

Ce serait d'avoir des numéros de comptes universels attribuées pour chaque personne comme l'Insee, auquel serait attaché un service de paiement par chèque et carte bleue indépendante.

La banque serait alors choisie par le client pour gérer ses comptes et ses affaires courantes. ça changerait nettement l'état d'esprit de la relation client...
  
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christof71 christof71
16/12/2016 08:43:22
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CRI : rien à rajouter
  
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CRI74 CRI74
15/12/2016 19:50:02
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On a une véritable arnaque intellectuelle sur le fonctionnel des banques .
Jusqu'à une période récente , la BCE n'avait pas le droit d'acquérir des emprunts d'états . On a usé d'un subterfuge pour commencer à la faire avec la Grèce , uniquement .
Les 80 MDS € sont essentiellement utilisés pour l'acquisition de dette corpo (voir com BCE )
Si des montagnes de liquidités affluent quotidiennement à la BCE , c'est justement que les banques ne les utilisent pas pour des prêts aux entreprises ou aux particuliers mais spéculent à court terme puis les placent à la BCE sur très court terme également .
L'abaissement du repo en territoire négatif a pour but d'orienter ces liquidités là où elles allaient naturellement voilà 10 ans , ce qu'elles refusent absolument de faire . La spéculation est bien plus rentable , il suffit de regarder les publications ....enfin quand les marchés vont bien car dans le cas inverse , au secours état et CONtribuables !
Les marges des banques sont réalisées sur les petits comptes , notamment ceux en difficulté avec des frais iniques , même s'ils sont désormais plafonnés .Pas de pitié pour les plus faibles !
Arrêtez donc avec les coûts , on va pleurer , le prix d'une carte bancaire couvrant déjà largement le service rendu .
J'aimerai savoir comment les banques fonctionnaient avant d'en arriver à ces frais multiples , possédant un large réseau d'agences et du personnel en nombre , bien plus compétent et qualifié que maintenant .
Aujourd'hui , plus rien de tel , des automates et trois personnes dans un nombres de site restreint pour un service à minima .
Désolé mais payer pour un service obligé , j'appelle cela de l'arnaque

  
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christof71 christof71
15/12/2016 19:24:26
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barth: "en rachetant massivement toutes les dettes émises par les états les banques centrales font descendre les taux jusqu'au point de les rendre négatifs "
DSL c'est l'inverse
les taux sont décidés par la bce et la fed
ensuite à l'émission les taux dépendent de l'éméteur ! aucune société n'émet au même taux , de même pour les états

le but des QE c'est de donner du liquide aux banques (en échange du rachet d'obligs ) pour préter aux entreprise ....mais ça marche pas ! tout le monde le sait

ceci dit au départ je voulais CRITIQUER cette hausse de BNP injustifiée car pas de hausse des taux en france (BCE ) et puis aux states c'est 0,25% de plus ! pas la marée

  
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christof71 christof71
15/12/2016 19:19:51
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barth: et pendant ce temps la les états continuent a emprunter sans compter en france ils ont mème émis des obligations a 50 ans
ça veut dire que concrétement une obligation 50 ans souscris en 2016 sera remboursé en 2066

s'il y a des idiots pour acheter ces obligations à risque ENORME tant pis pour eux !

mais crois moi ce sont pas les particuliers qui achètent ça : mais bien les banquiers pour les mettre dans les AV !

nb : ne pas acheter d'obligations supérieures à 3 ans (sinon rique de perte ) c'est même écrit dans certains contrat des fonds


  
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christof71 christof71
15/12/2016 19:02:46
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barth :

c'est l'oeuf ou la poule

tu dis "les cours des obligations d'état montent et par conséquence les taux baissent !

on peut dire l'inverse les taux baissent donc donc les obligations montent (elles sont cotés à 106% certaines donc elles ont monté car les taux ont baissé

hausse des taux ===> chute des obligations car à l'instant t elles doivent rapporter le même rendement
arrétez de soutenir les banques too big to fall ...toujours sauvés avec nos impôts (regarde en italie !


Message complété le 15/12/2016 19:03:37 par son auteur.

a suivre
sur les complémentaires qui sont en faillite

  
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barth barth
15/12/2016 18:50:53
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je colle ta phrase
"je critique le fait que les QE servent aux banques pour soutenir leur cours de bourse"
c'est plutot l'inverse les QE pénalisent les banques
les QE servent éssentiellement a racheter les dettes des états
c'était 80 milliards d'euros par mois pour la BCE, c'est descendu a 60
pour la BOE "angleterre" c'est 275 milliards de livres par an
avec des sommes aussi importantes a l'achat les vendeurs sont insignifiants donc quand il y a plus d'acheteurs que de vendeurs, les cours des obligations d'état montent et par conséquence les taux baissent
en rachetant massivement toutes les dettes émises par les états les banques centrales font descendre les taux jusqu'au point de les rendre négatifs
ça rend service aux états, pas aux banques
et les taux négatifs ça n'est pas logique celui qui préte prends un risque, ce risque doit etre rénuméré
pareil pour les taux de dépot négatifs a 0.4% dans le but d'obliger les banques a préter pour ne pas payer cette taxe
ce système ne peut pas durer éternellement
exemple :
ceux qui ont cotisé pendant quarante ans a des fonds de retraite pour avoir une retraite complémentaire
l'argent des cotisations doit etre placé pour rapporter des interets pour payer les pensions et il est placé en grande majorité sur les marchés obligataires
si les marchés obligataires ne rapportent plus rien et peuvent mème couter de l'argent avec les taux négatifs + les frais de gestion, les fonds de pension ne pourront plus verser les retraites et feront faillite
ceux qui ont cotisé 40 ans ou parfois plus perdront tout
et pendant ce temps la les états continuent a emprunter sans compter en france ils ont mème émis des obligations a 50 ans
ça veut dire que concrétement une obligation 50 ans souscris en 2016 sera remboursé en 2066
pour l'état comme les taux sont trés faibles c'est avantageux
mais en 2066, ceux qui devront rembourser ces obligations a 50 ans ne sont mème pas nés, par contre ceux qui auront décidés ça seront probablement morts d'ici la donc ils n'auront pas de compte a rendre
ce sont des procédés particuliérement cyniques et les banques n'y sont pour rien

  
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whatelse whatelse
15/12/2016 18:45:42
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Donc, leurs super résultats c'est dû à quoi ? Quand on gagne des milliards c'est avec quoi ? Si quelqu'un peut me présenter une banque Française qui n'arrive pas à joindre les deux bouts, qu'on me la présente, je suis preneur pour l'€ symbolique.
  
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Coco85 Coco85
15/12/2016 18:13:43
1
@whatelse
Moi aussi, j’en ai oublié...
Quand j’ai acheté mon appartement, (il y a bien longtemps), les taux hypothécaires étaient de l’ordre de 12 à 14 %. Il y avait donc une marge confortable entre les dépôts et les crédits, ce qui faisait que les services annexes ne coutaient pratiquement rien aux clients.
Aujourd’hui, les taux sont tellement bas que les bénéfices sont bouffés par les frais de gestion.
Certaines banques sont obligées de diversifier leurs activités : vente de téléphonie mobile, vente d’automobiles à prix cassé, et là aussi j’en oublie.
D’autres restent dans leur métier d’origine, et ont du mal à joindre les deux bouts.
D’où la tentation, et peut-être l’obligation de faire payer les services annexes qui n’étaient là que pour fidéliser la clientèle.
C’est comme cela que je vois les choses.
Bonne soirée
  
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christof71 christof71
15/12/2016 18:03:02
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avant de critiquer les banques, chercher les vrais responsables ! ! !

perso je paye en liquide ! (payer avec la carte fait gagner des sous aux banques et GS ) (pas de gestion des billets (comptage fabrication etc ! donc la carte devrait être gratuite


deusio : je vis pas à crédit (car j'ai du liquide )

je critique le fait que les QE servent aux banques pour soutenir leur cours de bourse

  
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barth barth
15/12/2016 17:33:56
2
on assiste a une remontée des taux longs depuis un mois,
c'est défavorable a l'économie, le financement sera plus cher pour les particuliers et les entreprises
mais c'est favorable au secteur financier (banques assurances fonds de pension notamment) d'ou la remontée des banques,
ça ne me plait pas de payer des frais bancaires supplémentaires mais avant de critiquer les banques, regardez ce que font les banques centrales (notamment la BCE)
"autrefois"les banques percevaient des intérets sur l'argent qu'elles n'utilisaient pas c'était trés faible mais ç'était positif
la BCE a décidé dans un premier temps de ponctionner 0.1% sur cet argent au lieu de verser des intérets, par la suite c'est passé a 0.2% puis 0.4%, donc les banques payent pour leur dépot au lieu de percevoir mais pour les banques les frais de gestion restent les mèmes
elles ont compensé en fermant les agences les moins rentables et en augmentant les frais bancaires
et le pire c'est sur les marchés obligataires, les taux ont remonté un peu dernièrement mais a un moment 90% des dettes des états étaient a des taux négatifs suite aux interventions des banques centrales sur les marchés obligataires
plus l'échéance est lointaine plus les taux doivent etre élevés, le risque étant plus grand
il y a un mois, les bunds allemands (10 ans) étaient négatifs; en france c'était négatif jusqu'a 8 ans; et en suisse mème les taux a 30 ans étaient négatifs
donc les banques payaient pour avoir le droit de préter aux états avec le risque de ne jamais etre remboursées
il fallait s'attendre a ce que les frais bancaires augmentent en conséquence
logiquement les actions de la BCE en faisant baisser les taux devaient permettre aux états en difficulté d'améliorer leur situation mais ça n'a pas été le cas, les politique ayant profité des taux trés bas pour s'endétter encore plus et cet argent est parti dans le gaspillage des états
on a en fait créer un impot sur la détention d'argent payer par les banques qui le répércutent sur leurs clients
la prochaine étape étant probablement la ponction directe sur les comptes des particuliers par une taxe qui sera trés faible au début pour la faire passer puis augmentera par la suite
avant de critiquer les banques, chercher les vrais responsables ! ! !

  
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whatelse whatelse
15/12/2016 17:24:20
2
C'est pour ça que les banques vont faire payer plus cher les cartes à débit immédiat, que les cartes à débit différé, qu'elles vont facturer des frais de tenu de compte, qu'elles s'opposent à rémunérer les comptes créditeurs, mais être toujours à la limite de l'usure pour le découvert.........et j'en oublie.

Message complété le 15/12/2016 17:24:44 par son auteur.

Pour coco85

  
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Coco85 Coco85
15/12/2016 15:39:28
4
Ho là les CRI..CRI, au lieu de hurler « Au voleur, au voleur », vous devriez réfléchir un peu sur le rôle des banques, les services qu’elles vous apportent, la sécurité de la gestion de votre argent etc..
Il faut bien voir que les banques sont des entreprises comme les autres, à ceci prêt que la matière première qu’elles manipulent c’est de la monnaie. Ça vous fait flipper ?
Quand vous allez au supermarché vous êtes bien contents de payer avec votre carte bleue ou un chèque plutôt que de sortir vos billets de vos poches.
Vous préfèreriez avoir un coffre fort plein de vos biffetons au risque de vous faire cambrioler, de partir en vacances avec un sac de billets de banque (est ce que j’en ai pris assez ?), ..
.Si vous n’avez pas assez d’argent pour un achat important, les banques sont là pour vous en prêter.
Tout cela a un cout, donc un prix. Vous n’aimez pas travailler gratuitement ? Les banques non plus.
Il ne faut pas croire que les commerçants sont tous des escrocs. Les banquiers non plus.
  
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whatelse whatelse
15/12/2016 15:38:54
1
Dire que les banques sont des voleurs, cela se nomme un pléonasme.
  
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CRI74 CRI74
15/12/2016 14:24:51
0
C'est la motivation de la hausse des frais qui révolte !
Elles n'arrivent plus à tondre les moutons , donc augmentent l'épaisseur de la tonte .A savoir qu'elles tirent leurs profits du "retail" (bétail en français , lol) et des placements sécurisés de leurs flots de liquidités . Ce dernier coûtant depuis la baisse des taux de la BCE , il faut se rabattre sur les pigeons ..... sauf à déclarer ouvertement que la spéculation effrénée rapporte aussi pas mal (quelquefois) et qu'on devrait se passer de ponctionner indûment l'épargne de la population au travers de frais qui n'ont pas lieu d'être du fait de l'obligation de passer par elles pour encaisser les salaires .
Elles oublient juste que les taux ont enclenché une vive remontée , l'inflation suit aussi , ce qui va de nouveau assurer leur rémunération courant 2017 . Mais évidemment , les ponctions étant déjà en vigueur , elles vont bien entendu se maintenir malgré la disparition du motif principal .
Voleurs ET menteurs en terme d'attributs principaux !
  
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