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Hamon et Valls, deux visions économiques irréconciliables - Page 2

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jipes jipes
24/01/2017 10:18:47
7

Si l'on veut éviter que la pyramide s'effondre, avant de renforcer la base, il vaudra mieux alléger le sommet (réduction du train de vie de l'Etat, moins de députés et de sénateurs, leurs privilèges ramenés au rang de "Monsieur tout le monde", supprimer les régions et leur grand nombre d'élus, les remplacer par des équipes départementales réduites et efficaces, rejeter la mondialisation et l'UE en relançant notre machine industrielle et notre agriculture).


Voilà un programme qui n'est pas dans la vision de la gauche actuelle (ni de la droite évidemment).
  
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Dubaisan Dubaisan
24/01/2017 09:34:31
3
Aliqujus,


Je partage totalement cette vision sur l'endettement.
Il est intolerable et doit diminuer drastiquement afin de decharger les generations futures. Tout le monde devra faire des efforts colossaux. Les resquilleurs, fraudeurs etc... tres severement traites (bagne, travaux forces...) et les pleurnicheurs devront apprendre a cooperer. Comme le dit un proverbe chinois:
" manger l'amer d'abord"...

Message complété le 24/01/2017 09:57:35 par son auteur.

Quand je rentre en France et que je la traverse en voiture pour aller voir de la famille sur Lyon, a part les grandes villes, je suis effare de voir dans certaines petites villes de - de 10000 habitants, des rues entieres de magasins fermes, le tout en pleine decrepitude....

  
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aliqujus aliqujus
24/01/2017 09:06:03
6
Je continue : la France l'an passé aura générée 100 milliards DE DETTES EN PLUS qui va payer ? les ouvriers sont devenus des pauvres , les petites classes moyennes surnagent difficilement , les autres classes moyennes comptent de plus en plus leurs dépenses entraînant la disparition progressive des petits commerces , nos grandes marques passent de plus en plus entre les mains étrangères et les supers riches investissent à l'étranger , pour le monde paysan c'est la débandade , les artisans tirent la langue et pour 2017 la gauche a déjà engagé 20 milliards de dépenses non couvertes , ce n'est plus une génération de sacrifiés pour payer les dettes mais deux ou trois .
  
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aliqujus aliqujus
24/01/2017 08:58:41
3
Pas d'accord , même vision mais avec des formulation différentes :

DEPENSER DEPENSER DEPENSER ... demain on rasera gratis ET APRES NOUS LE DELUGE

Où dans leurs propos se trouve le volet RECETTES; La Françe l'%
  
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aliqujus aliqujus
24/01/2017 08:58:42
0

Manuel Valls lors du journal de 20h sur TF1, le 23 janvier 2007 à Boulogne-Billancourt (AFP/Lionel BONAVENTURE)

Un social-libéral assumé contre un "frondeur" soucieux de rompre avec la politique de François Hollande: Manuel Valls et Benoît Hamon, finalistes de la primaire élargie du PS, incarnent deux visions antagonistes de l'économie, avec des désaccords marqués sur le droit du travail comme sur les règles budgétaires.

Dès le soir du premier tour, Manuel Valls a donné le ton: les électeurs ont désormais le choix entre des "promesses irréalisables et infinançables" - celles de son rival - et "une gauche crédible", autrement dit la sienne. Une critique rejetée par Benoît Hamon, qui s'est défendu de toute forme d'utopie.

Revenu universel, fiscalité des entreprises, réduction du déficit public, temps de travail : tout ou presque oppose l'ancien Premier ministre et son éphémère ministre de l'Education lorsqu'il s'agit d'économie.

"Autant pour la primaire de la droite, on avait deux nuances de libéralisme entre François Fillon et Alain Juppé, autant là on a une opposition nettement plus nette", résume Emmanuel Jessua, de l'institut Coe-Rexecode, interrogé par l'AFP.


Benoît Hamon à son QG de campagne le 22 janvier 2017 à Paris (AFP/Archives/bertrand GUAY)

Un clivage à l'image de leurs divergences de vue sur le bilan de François Hollande, souligne l'économiste, pour qui "Manuel Valls préserve l'orientation politique du quinquennat" quand "Benoît Hamon se recentre sur une critique de cette politique gouvernementale".

Le député des Yvelines, qui souhaite revaloriser le Smic de 10% et veut encourager la réduction du temps de travail sous les 35 heures, a ainsi promis d'abroger la loi Travail, pour faire primer le code du travail sur les accords de branche ou d'entreprise.

Autre mesure phare de François Hollande remise en cause: le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE). Benoît Hamon propose de le réaffecter aux entreprises qui respecteraient des objectifs en termes d'emploi, d'environnement et de réduction du temps de travail.

Le favori de la primaire, enfin, entend s'affranchir des règles budgétaires européennes limitant à 3% du produit intérieur brut le déficit public, un objectif qu'il juge inatteignable "dès lors qu'il faut procéder à des investissements importants".

- Utopique? -

Autant de mesures en opposition frontale avec le programme de Manuel Valls, qui veut "maintenir le déficit juste sous la barre des 3%" sans toutefois "chercher à le réduire davantage", défend les baisses de charges pour les entreprises et voit la loi travail comme "une avancée" pour les salariés.


Programme de Manuel Valls (AFP/Vincent LEFAI, Paz PIZARRO, Sophie RAMIS)

"Manuel Valls se situe grosso modo sur une ligne Schröder", du nom du chancelier qui a libéralisé le marché du travail en Allemagne, alors que Benoît Hamon a "une vision plus redistributive de l'économie, moins axée sur la politique de l'offre", observe Alain Trannoy, directeur de recherches à l'EHESS.

Le principal point de désaccord entre les candidats concerne toutefois le revenu universel, proposition phare de M. Hamon. Une mesure au "coût exorbitant", selon Manuel Valls, qui promet pour sa part un "minimum décent" d'environ 800 euros par mois, avec une allocation versée sous condition de ressources à ceux dont les revenus n'atteindraient pas cette somme.

Selon les calculs de l'OFCE, le revenu universel coûterait à terme près de 500 milliards d'euros par an, soit 22 points de PIB. "On n'a probablement pas les marges pour augmenter les prélèvements obligatoires de cette ampleur", avance Emmanuel Jessua, de Coe-Rexecode.


Programme de Benoît Hamon (AFP/Paul DEFOSSEUX)

Derrière cette proposition, "figure l'idée qu'on baisse les bras par rapport au chômage de masse", estime par ailleurs l'économiste. Une opinion partagée par Alain Trannoy, pour qui "Benoît Hamon se situe dans une logique de partage du travail" et non de "création d'emplois".

"Le projet que j'assume est un projet de long terme", se défend de son côté le favori de la primaire, qui entend financer une partie de ses mesures par la création d'une taxe sur les robots qui remplacent des emplois humains.

"Ce qui est intéressant chez Hamon, c'est qu'il pose enfin les questions qui fâchent : que ferait-on si la croissance ne revenait pas ? Peut on avoir de l'emploi et des bons emplois avec beaucoup moins de croissance ?", juge la sociologue Dominique Méda.

Avant de conclure: "les utopistes, ce sont ceux qui ne mettent pas ces questions dans le débat public".

© 2017 AFP

  
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