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Message complété le 18/07/2017 07:58:54 par son auteur.
La suite hors pharmas :
Deux titres à jouer uniquement en spéculatif
Un pari très risqué peut aussi être tenté par les plus audacieux dans le secteur des médias. Tout d’abord, TF1, pour miser sur un rebond du chiffre d’affaires publicitaire cette année. Le programme de réduction des charges du groupe de télévision devrait aussi permettre d’afficher une rentabilité meilleure que lors du dernier exercice.
C’est sa transformation fondée sur la montée en puissance des activités de production, avec des contenus puissants, qui contribuera au rattrapage du titre. Sa valorisation est inférieure à sa moyenne historique.
Ubisoft est une autre valeur dotée d’un grand intérêt spéculatif. Malgré sa récente envolée à un niveau record, l’action du troisième éditeur mondial de jeux vidéo continue d’être portée par la spéculation liée à l’entrée au capital puis au renforcement de Vivendi.
L’effervescence ne retombe pas. Mi-juin, une dépêche de l’agence Bloomberg indiquait que le groupe dirigé par Vincent Bolloré, qui détient désormais plus de 25% du tour de table d’Ubisoft, songeait à lancer une OPA hostile sur l'entreprise de de la famille Guillemot. Vivendi agirait selon le schéma qui lui a permis de s’emparer de Gameloft. Pour notre part, nous sommes convaincus que Vivendi pourrait passer à l’action assez rapidement.
… ainsi que les sociétés injustement traitées en Bourse
D’autres paris sélectifs peuvent être tentés sur des titres qui méritent, selon nous, un meilleur traitement boursier. Attaqué en Bourse cet hiver, Veolia retrouve les faveurs des investisseurs depuis quelques mois, mais il reste encore mal valorisé. L’action du géant de l’environnement subit ainsi une décote injustifiée de plus de 10% sur ses ratios historiques.
Cette sous-valorisation ne nous semble pas justifiée. Veolia est le numéro un mondial de deux secteurs, l’eau et les déchets, portés par des tendances de long terme. Et ses dirigeants ont su engager, il y a quatre ans, un virage stratégique pour capter au mieux la valeur de ces marchés.
Même constat pour TechnipFMC, qui accuse le plus net recul de l’indice CAC 40 au premier semestre (-30%). L’action du groupe issu du rapprochement entre Technip et l’américain FMC Technologies en janvier dernier, est la plus sensible aux variations du cours du pétrole. Un rebond de l’or noir ne manquerait pas de porter ce titre sous pression qui pâtit aussi de doutes quant au bon déroulement de la fusion. La dévalorisation du titre offre désormais, selon nous, une opportunité d’achat.
Dans le compartiment financier, qui affiche déjà une belle performance boursière récente, nous gardons une opinion positive sur Société Générale, qui reste la valeur la moins bien valorisée du secteur bancaire à Paris. La banque vient de mettre en Bourse sa filiale ALD Automotive.
Cette opération réussie pourrait continuer de servir de catalyseur à un cours trop décoté, en révélant la valeur cachée de cette pépite comptabilisée 3,1 milliards d’euros au bilan mais qui affiche désormais une capitalisation boursière de plus de 6 milliards d’euros. Elle va aussi avoir un impact positif sur la solvabilité de la banque de la Défense, qui pourra, en effet, gonfler ses fonds propres à fin juin 2017.
Enfin, nous recommandons de profiter de l’opportunité qu’offre le repli de 15% du titre Rexel en six mois, à rebours de la tendance boursière actuelle. Le distributeur de matériel électrique envoie pourtant des signaux encourageants. Pour la première fois depuis plusieurs trimestres, il a enregistré une – légère – augmentation de ses ventes à données comparables (+0,6% de janvier à mars), en même temps qu’une amélioration de sa rentabilité.
La marge opérationnelle ajustée pourrait ainsi grimper à 4,5% en 2017, après 4,2% en 2016. Elle est susceptible d’atteindre 6% en 2020 si le plan de redressement de la nouvelle direction réussit.
Par ailleurs, la valorisation du groupe, dont le fonds activiste suédois Cevian est devenu le premier actionnaire, n’est pas excessive. Comme toute société en redressement, Rexel se destine toutefois à des investisseurs avertis.
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