OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Les Grecs au quotidien, entre endettement et manque de crédit

Cours temps réel: 8 205,81  0,01%



whatelse whatelse
20/02/2017 10:51:25
0

Franchement, j'ai énormément de peine pour le peuple Grec, mais la classe politique, là encore, est la seule responsable de cet état de fait, le peuple y est également pour quelque chose, car le sport national en Grèce était la fraude à tous les étages.
Alors, parler de Moscovici je ne vois pas le rapport.
Le gouvernement Grec de l'époque a magouiller les chiffres au maximum pour rentrer dans la zone euro, les européens sont également responsables, car ils auraient dû approfondir les vérifications des chiffres pour vérifier que la Grèce était bien dans les critères de la zone euro. Mais à l'époque tout le monde était dans l'euphorie.
Si la Grèce en est là, ce n'est pas a cause de l'Europe, mais du laxisme des institutions Grecque.
Il y a eu les jeux olympiques d'Athènes, des sommes folles ont été dépensées et la totalité des sites sont à l'abandon, inutilisés, ça c'est du gâchis, alors que ces sites auraient pu être mis en valeur, utilisés et rentabilisés.
Et comme cela, en Grèce, tout est à l'avenant.

Message complété le 20/02/2017 11:56:08 par son auteur.

Le gouvernement a magouillé et non magouiller

  
Répondre
jipes jipes
19/02/2017 21:49:19
0
Et on veut croire que Monsieur Moscovici va les sauver.
  
Répondre
jipes jipes
19/02/2017 21:49:19
0

A Athènes en Grèce, le 18 février 2017 (AFP/Angelos TZORTZINIS)

Employés ou entrepreneurs, chômeurs ou startuppers, les Grecs se battent au quotidien depuis sept ans contre la réduction de leurs revenus, le manque de crédit et les dettes accumulées au fil de mesures d'austérité qui semblent ne jamais devoir prendre fin.

Ainsi, la Grèce est à présent au centre d'un débat d'experts entre ses créanciers, UE et FMI.

Le FMI ne veut pas entrer dans le programme actuel d'aide à la Grèce, car il estime que les objectifs budgétaires sur lequel il est fondé ne peuvent être atteints que par une aggravation supplémentaire des réformes prévues, ou par un allègement massif de la dette grecque par les Européens.

L'Allemagne notamment ne voulant pas entendre parler de la deuxième solution en pleine période électorale, les Grecs craignent donc de faire une nouvelle fois les frais de ce débat, qui sera évoqué lundi à Bruxelles lors d'un Eurogroupe.

Avocate de droit civil, Kyriaki Souri, 58 ans, est aux premières loges pour constater les effets de la crise. Elle-même a réussi à maintenir son cabinet ces dernières années grâce aux dossiers de ménages voulant restructurer leurs prêts immobiliers, pour éviter la saisie.

"Mais les gens sont asséchés financièrement et les rares clients qui passent la porte pour un divorce n'ont pas d'argent et restent mariés", confie-t-elle.

Depuis l'éclosion de la crise, cotisations sociales, taxes et impôt augmentent au rythme du rituel de l'examen des finances publiques par les experts de l'UE et du FMI.

Asphyxiées par la surtaxation, des dizaines de milliers petites et moyennes entreprises (PME), moteur de l'économie dans le passé, ont fermé. A 23%, le taux de chômage a baissé un peu récemment, mais reste le plus élevé de la zone euro.

- Tout le monde doit de l'argent -

A la hausse des prélèvements se sont ajoutés la réduction du salaire minimum, la suspension des conventions collectives, et une douzaine de rabotages des retraites: un cocktail explosif qui "a détérioré les revenus d'une grande partie de la population active, qui faisait tourner l'économie", la classe moyenne, résume Panayotis Petrakis, professeur d'économie à l'Université d'Athènes.

"Tout le monde doit de l'argent à tout le monde" est devenu le mantra habituel des journaux ou des discussions de cafés.


A Athènes en Grèce, le 19 février 2017 (AFP/Angelos TZORTZINIS)

Dans le pays, "la somme totale des dettes dépasse 240 milliards d'euros soit 133% du PIB, dont 45% sont des prêts bancaires non remboursés", expliquait récemment le quotidien libéral Kathimerini.

Il y a deux ans, Marianna K. avait dû fermer son magasin de vêtements à Pangrati, quartier de classe moyenne près du centre d'Athènes, après avoir perdu sa clientèle du coin. "Les gens n'ont plus d'argent et n'achètent que le nécessaire", dit-elle.

En octobre dernier, elle a cependant tenté sa chance en ouvrant un petit magasin de vêtements et de chaussures à bas prix dans le quartier chic de Kolonaki, en plein centre.

"Ici de nombreux magasins avaient fermé ces dernières années, les prix des loyers et des produits étant exorbitants (...) mais maintenant les loyers ont baissé", explique-t-elle.

Mais elle constate encore que "le marché est figé", et que "2017 sera encore une année difficile".

"L'adaptation des PME, résume M. Petrakis, est difficile en raison de l'impact cumulé de sept ans de crise sur les revenus", après une contraction de 25% du PIB entre 2008 et 2015.

- Pilote automatique -

Christos Tsougaris, entrepreneur dans l'énergie renouvelable, estime que "les gens ont appris à vivre en pilote automatique".

"L'économie trouve des solutions sui generis comme en temps de guerre: travail au noir, soutien par la famille, argent caché dans les caisses et injecté progressivement dans l'économie", ajoute-t-il.


Des vêtements à vendre, à Athènes en Grèce, le 19 février 2017 (AFP/Angelos TZORTZINIS)

Les dépôts bancaires ont augmenté en 2016, après le retrait massif de l'épargne qui a accompagné l'arrivée au pouvoir du premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras début 2015, engendrant un contrôle des capitaux toujours en vigueur.

Malgré l'austérité, le PIB a très légèrement progressé en 2016, à 0,3%, on voit une certaine reprise dans l'énergie, l'agriculture, la logistique ou l'informatique.

Mais cela ne suffit pas dans ce contexte plombé par les incertitudes, et "l'économie reste freinée par l'hésitation des banques à donner des crédits", déplore M. Tsougaris.

© 2017 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201702201051 567565

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste