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Que veut dire pour vous " Fruits Bio" ? ...



Waine 70 Waine 70
05/03/2017 19:09:27
0
Oui Phil,


com tu le reconnais et je suis d'accord, chacun son truc ! Tu as entièrement raison sur "les paysans assis sur des richesses", mais produire est déjà un métier complexe et la commercialisation un autre.

Donc c'est pas simple ou évident pour tout le monde ...

Mais il est vrai qu'au lieu de "pleurer", certains pourraient comme la Tour de Pise se pencher là dessus aussi ...
  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 19:01:12
0
@ HD-MAICO


le fiston s’intéresse déjà beaucoup à l'hydroponie et a commencé à monter sa petite installation pour faire des salades.

Ca marche pas encore, pas tout le matos.

Donc l'aquaponie ont connait de nom et on dit pas non. Ensuite tous ces changements et évolutions prennent du temps.

Et peut etre que si tu peux nous aider je t'enverrai le fiston ...?... qd il sera prêt, il finit ses études en juin .
  
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Phil-Asp Phil-Asp
05/03/2017 17:14:37
1
Waine : Chacun son truc ! faire pousser un fruit ou un légume est pour moi un grand mystère, disons que je n'ai jamais fait l'effort de planter quoi que ce soit, mais je ne m'illusionne pas non plus, un potager c'est du loisir, l'agriculture c'est un métier, pas le mien.

Le commerce, ça, c'est ma chose. Il y a toujours eu de la place pour tout le monde et surtout pour ceux possédant une identité. La vente en ligne est par exemple saturée et de nos jours, ce que j'avais prédis au tout début du commerce en ligne se réalise, à savoir que pour certains produits "naturels", les gens comme toi qui possèdent une exploitation ont un ticket gagnant en poche. Il y tant à faire si tu savais ! (même sans passer par un site)
Pour tout ce qui concerne l'agriculture, les gens sont majoritairement en demande d’authenticité, de vérité. Les labels ou le Bio ça restera toujours des étiquettes, certes fédératrices mais qui n'égaleront jamais le producteur et sa terre en direct.

Souvent, en observant des viticulteurs, des paysans, des producteurs de fromages et autres, je constate qu'ils n'ont aucune idée de la richesse qui est la leur, avec un business plan pépère (pas de révolution !) ils pourraient faire exploser les compteurs de rentabilité et surtout pérenniser leurs affaires tout en s'affranchissant d’intermédiaires (et tant qu'on y est des banques). Et, cerise sur le gâteau, retrouver la fierté de faire un métier qui est l'un des rares, à l'image des métiers de bouche, qui donne autant de joie, celle de voir les gens revenir car satisfaits de ce qui est produit. Peu de métiers sont aussi nobles.

Le pire est de constater que les grandes surfaces ont tout compris, elle transforment leurs stands de vente en ferme, en boucherie, en traiteur, en charcuterie, en poissonnerie, en déguisant leur personnel pour la circonstance et en labellisant à tour de bras. Ce sont ces distributeurs qui essayent de promouvoir le Bio, c'est vital pour eux. Prendre la voie de la production Bio pour les fournir sur ces critères, c'est être toujours leur esclave. A eux les marges, à toi les emmerdes.

L'avenir est à ceux qui rencontreront leur clients en s'affranchissant de tous les intermédiaires.
  
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fipuaa fipuaa
05/03/2017 15:47:24
4

juste une petite remarque sur l'ensemble de ton "idée" générale que j'approuve et pratique et défends et recommande.certes la saucisse de Toulouse est bonne quand on a que ça sous la dent mais tellement fade à coté d'une saucisse de Morteau !
D'ailleurs c'est marqué dessus : "offrez vous 20 cm de bonheur"
  
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JCROIPLU JCROIPLU
05/03/2017 15:36:39
3
Perso je ne mets pas mes patates dans la braise, mais dans la cendre, près de la braise.
Juste à côté de la saucisse de Toulouse, bien sûr, que je placerai sur le grill, pile poil au début de l'apéro.
A la fin de la grillade quelques fines herbes de Provence, pardiou bien sur, et un Cahors, bu au goulot...près du feu de la cheminée.
Ça c'est la vie.
Bon le feu c'est pas bio, je le reconnais, je pollue, mais je jouis de la vie, en la brulant par les 2 bouts, avant que je termine moi même en cendres, pour polluer un dernier coup.
Je monterai ainsi au ciel par la bio-mécanique naturelle.
  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 14:40:28
1
MCM,

tu m'invites aussi qd tu veux !


qd g le temps ....

qd g fais un bon régime ...


G le pinard, et même bio s'il le "fio" ! ...
  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 14:37:39
1
@ Phil,


oui, agriculteur," tutoyable" ...

Squeezer les grossistes est une solution. Je préfèrerai les GMS (grandes moyennes surfaces) contre qui g une dents, notamment un certain " redonner du pouvoir d'achat" qui part ce biais a tué pas mal de petits de tout ( agriculteur, épiciers, vendeurs ... ...)

Je fais déjà un peu de vente directe en été, tenu par le pépé, mais rien que ça c'est toute une organisation. Je vais développer avec le fiston. C'est pour nous une solution "facile" car on fait des fruits et on est en zone péri urbaine mais on ne peut pas tous le faire ...?...

Mais il est vrai que plus on s'éloignera du circuit classique avec pour finalité les GMS, plus on retrouvera l'authenticité et le lien qui eux n'ont pas besoin de label ...
  
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moicmoi moicmoi
05/03/2017 14:24:52
3
Pour abonder dans mon « Hors sujet » (quoi que…)
Combien d’entre nous, à par les « vieux », connaissent le goût des patates jetées directement dans la braise du feu de bois ? Le goût des frites maisons, sculptées par soi-même, et cuites au blanc de bœuf ? Des épluchures de patates fries à la friteuse en guise de Chips - mais bien meilleures- (oui, oui. C’est le bon mot : fries)? de la tomate ou du fruit directement cueillis sur place ?.. Et nombre de « bricoles » faites maisons….
On peut bien se moquer des recettes de nos grand-mères, mais on ne sait pas ce que l’on perd. Tout simplement : le goût d'autant! Le goût du vrai !

  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 14:24:31
1
Realnogains,

laisses tomber le 70 et même la majuscule.

J'y connais pas grand chose en fraise. G le fiston qui va s'installer et il en ferait en hors sol sous-serre afin de produire pour la vente directe d'avril à mi-mai.

Pour l'instant c'est un de ces projets, je n'ai pas le temps d'en faire ...
  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 14:17:37
3
MCM,

je vais essayer de répondre, mais je suis pas un pro.


L'agriculture Bio est avant tout un label avec un cahier des charges et ce n'est pas du naturel. L'idée est de créer une dynamique et un équilibre naturel entre ravageurs et la plante cultivée et l'homme n'intervient qu'avec des produits "certifiés" bio. Donc, out la chimie !
On peut donc tout à fait traiter avec un hélicoptère si on a de très grandes surfaces du moment que le produit utilisé est bio.
Mais, il est vrai, que le cuivre ( par l'intermédiaire de la bouillie bordelaise) est bio. C'était aussi une arme utilisée à l'époque romaine afin d'empoisonner les puits des adversaires.
Le soufre, c'est bio mais c'est ce produit qui a causé la polémique qd un traitement a été effectué trop près d'une école dans le Bordelais et a causé des nausées .
G toujours dit;" entre un poison bio et un poison chimique, lequel des 2 vous préfèrerez boire ? ..."

Plus que tromperie, je pense qu'il y a une certaine illusion entre ce que croit ou veut le consommateur et la réalité.
Le produit bio est plus sain, mais pas naturel, c'est pour cela que je fais ce petit sondage ...

De plus, le milieu étant de lus en plus pollué, que pourrait bien vouloir dire " naturel" ?

Pour ce qui est du plus cher ...

C'est d'abord normal. Ca coute plus cher à produire et ça se conserve moins longtemps. Plus de main d'oeuvre, plus de travail, les produits certifiés bio (amendements (engrais), pesticides bio ( je les appellent con ça ...), plants bio ... sont plus onéreux. Dans la majorité des cas, moins de rendements aussi .
Reste enfin le ratio offre/demande qui aide pour l'instant (et pour l'instant seulement) au maintient des prix vers le haut.
Mais il est vrai que si pour la pomme par exemple, on arrive a produire autant qu'en classique avec des prix de revient assez proche par la mécanisation, y a de quoi s'en mettre plein les fouilles pendant un certain temps ... ? ...

Ensuite, le bio ne fait pas le gout, c'est la sélection variétale.
Ce qui a fait baisser le niveau ici, c'est le manque d'exigence du consommateur et les GMS qui ne voulaient que du beau qui se conserve longtemps à l'étalage, donc ramasser moins mur en sus ...

Si une variété bio n'est sélectionnée que pour sa résistance aux ravageurs sans se soucier du gout, le coté bio la rendra plus sainte au niveau santé mais pas meilleure au gout.

Pour ce qui est de l'aspect visuel des produits.

Tant qu'il y aura des manques ( offre<demande) , tout s'écoulera. Dès qu'il y aura surproduction, on repartira dans les travers ou pour faire du blé les plus beau fruits seront valorisés et les autres jetés ...

Voilà ce que je sais pour l'instant.

J'espère que t'as pas d'autres questions longues com ça, car pour te répondre, faut s'accrocher, et cramer de l'électricité, c'est pas très bio ...



  
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Phil-Asp Phil-Asp
05/03/2017 14:08:49
2
Pour ma part de la méfiance.

Nous avons affaire à une appellation, et en la matière il y en a pour tout et n'importe quoi, comme pour les poulets on ne sait plus, chacun y va de son label.
Par contre, même si j'ai, en terme de surfaces, de quoi cultiver mes légumes et répondre largement à nos besoins annuels, je n'ai pas sauté le pas, d'une part mes compétences son nulles et en plus c'est pour mon épouse et moi même une corvée. Nous achetons l'essentiel de nos légumes (et œufs) à une paysanne de notre commune qui cultive quelques hectares près de chez nous, elle a 74 ans et en paraît 50 ! Cultiver la terre ça entretien, finit la journée pas besoin de se rendre à la salle de sport.

Si j'ai tout compris, waine, vous êtes agriculteur ? Je reste persuadé que les agriculteurs doivent shunter les grossistes et autres grandes surfaces pour privilégier les circuits courts, la vente en direct sur les marchés ou à la ferme ou en coopérative. Quoi de mieux que visiter une ferme, voir un paysan au travail, voir sa terre et sa production ? Pour moi ça vaut toutes les appellations.

Pour ma part, ce qui manque au monde de l'agriculture, ce ne sont pas des appellations, le bio ne me parle pas, ce que je recherche c'est la véracité, et qui mieux qu'un paysan les pieds dans sa terre peut la promouvoir ?
  
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realnogains realnogains
05/03/2017 13:40:28
2
Waine 70

Depuis 4 ans j'ai acheté puis j'ai fabriqué moi même des jardinières pour cultiver mes fraises
Au dessus j'ai mis un filet noir presque transparant ( pour éviter la cueillette abusive des oiseaux)
Beaucoup de gariguette ( très bon ,mais inconvénient un seul ramassage chez moi Juin)

L'année dernière j'ai acheté des pieds de charlotte ( déçu par le goût on dirait des bonbons ...Fraises haribot)

Connait tu des fraises remontantes ( gros fruits avec un bon goût)

D'avance merci

cordialement ......je vais poster sur ma file santé ( l'avantage du vinaigre de cidre ....bio)

@ plus



  
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moicmoi moicmoi
05/03/2017 13:30:55
2
Je vais peut-être sortir un peu du sujet, mais je pense que pour s’imposer, le bio doit se réformer.
L’image du produit bio, qui nous est vantés est celle d’un produit pur de tout traitement. Ce n’est pas forcément faux, et en même temps, pas forcément vrai. L’image que j’ai des épandages par hélicoptère, voire avion, ne me fera pas changer d’idée que les produits ne sont pas dressés comme les ours savants pour ne se poser QUE sur leur cible bien déterminée. Et que même des produits transportés clandestinement par le vent sur plusieurs 10nes ou 100nes de Kms, ne sont pas improbables.
Je ne suis pas le seul à le penser.
Et les clients potentiels ont comme un arrière-goût de tromperie. De « on ne nous dit pas tout ».
Donc, le premier point est de décrire le bio comme « produit moins touché par la chimie que les autres ». Le Parler vrai ! Et non pas le baratin du vendeur de n’importe quoi.
Deuxième point : expliquer pourquoi le bio est plus cher. Parce que plus de temps à passer, et le temps c’est de l’argent. Parce que moins de traitements égale moins de rendement. Et que l’agriculteur ne peut pas vivre d’amour et d’eau fraîche.
Pour éviter que les clients pensent que le bio-paysan s’en met plein les fouilles. Qu’ils se font arnaquer.
Ces deux points-là ne donneront pas plus de pouvoir d’achat aux clients, mais ils auront le mérite de la franchise.
Troisième point : modifier le comportement des consommateurs ; au niveau gustatif , certains ne font plus la différence entre le plastique et la tomate. (Pour l’anecdote : cette année, j’étais en surproduction de tomates. Plutôt que de jeter sur le tas de compost, j’en ai donné à mes voisins (que je ne connais même pas). Ils m’ont avoué « être tombés sur le cul ». Un goût qu’ils ne soupçonnaient même pas !)
Mais pour cela, il faut passer par la case « Circuits courts », sans passer par la case « murisserie ». Tout comme l’être humain, le fruit, le légume, a besoin de soleil pour s’épanouir.
Au niveau visuel : des fruits et légumes avec des couleurs un peu ternes, une carotte biscornue, une pomme boursoufflée, une patate pas très ronde, ne sont pas nocives pour la santé. Au contraire !
Les agriculteurs ont-ils les moyens financiers et humains de faire « campagne » (sans jeu de mot) en ce sens ? .
Ce qui est applicable au niveau du potager personnel est difficilement applicable au niveau d’une exploitation agricole.
C’est un retour 50 ans en arrière ? C’est un coup de couteau dans le dos des Monsanto/Bayer et Cies ? La Finance pourrait en prendre un coup ? Oui, et alors ? Oui. Certainement. Mais vit-on mieux aujourd’hui qu’hier ?
Je précise que je ne revendique pas du tout être écolo (Kmer vert) , mais comme « simple locataire » de la nature.
Et que je n'ai aucun conseil à donner à qui que ce soit. Mon boulot est d'être retraité-jouisseur, et non pas professeur formateur.
  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 12:35:50
1
JC j'irai manger chez toi,


même si ton rhum n'est pas bio !!! ...



...

Message complété le 05/03/2017 12:37:38 par son auteur.

Une fraise au mois de mars me parait difficilement bio et surement moins bonne par le manque de soleil qui fait le sucre ...

Message complété le 05/03/2017 12:41:49 par son auteur.

Oui aussi,

un des problème du bio est l'environnement. Un gars qui en fait au milieu du zone de maïsiculteurs et qui pompent l'eau dans sont puits va avoir des taux de nitrates chimiques ( je précise car les nitrates peuvent etre naturels) très élevé et etre bio malgré tout ou reconnu com tel ...

Message complété le 05/03/2017 12:47:33 par son auteur.

@ MCM

normalement les controles doivent détecter et écarter les fruits atteints par les dérives de produits que tu décris, même si ça ne touche que les feuilles ...

Message complété le 05/03/2017 12:49:38 par son auteur.

@ crack

la provenance est aussi un problème qui en dehors de l'Europe pose effectivement la question de la règlementation et controle

  
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Waine 70 Waine 70
05/03/2017 12:33:37
2
Merci déjà pour ces échanges,


je ne connais pas encore toute les spécificités du bio car il y a beaucoup de cultures et donc autant de problèmes.

G toujours gardé un oeil dessus mais g souvent été réfractaire car g pu voir des amis qui en faisaient et faire faillite et jusqu'à présent cela signifiait aussi baisse de rendement ( 50% et plus)

Le "bio" ne veut pas dire "naturel", à savoir; qui pousse et produit tout seul ...Il y a donc bien certaines interventions humaines mais pas tant que ça.

Pour le label AB, il est issue de la réglementation Française et s'est imposé au niveau communautaire (plus ou moins car suivant les pays il peut y avoir des "interprétations" mais rien de grave je pense).

Les principes bio ont été établis plutot dans le cadre d'exploitations de polycultures afin d'avoir notamment des fumiers pour les amendements.

Dans l'agri. Bio, on se doit de choisir une variété adaptée à notre région ( dans mon cas, je ne peux pas faire d'abricot à cause des monilioses et parce qu'on n'a pas trouvé d'alternatives ...) ou ayant été sélectionnées pour leurs résistances naturelles aux ravageurs.

On arrive maintenant avec la technique à contourner certains problèmes ( bâches anti-pluie et filet anti-mouche sur cerise, phéromones pour la lutte contre les lépidoptères (ça fait les vers des fruits ...), desherbage mécanique, éclaircissage par dessication ou mécanique)

Les traitements n'arrivant qu'en dernière solution et de façon ponctuelle.

Pour la pomme, puisqu'on en a beaucoup parlé au stage et afin aussi de rassurer notre Adam de Realnogain, on passe de plus de 45 traitements en conventionnel (obligé) à une vingtaine avec des produits bio.
Il devrait pas y avoir beaucoup de résidus car les insecticides bio ont une efficacité de 20% par rapport aux autres et se désagrègent en 24H ...

Là ou ça me fait plaisir, en plus du prix de vente pour le producteur, c'est que par le moyen de sur-densification on arrive à des rendements similaires au conventionnel.

Il y a , certes, un investissement de départ et d'outillage bien plus important, mais tant que vous serez pret à y mettre le prix, ça ira ...

La prune marcherait bien aussi ...

Pour ce qui est de la fraise dont tu as aussi parlé, en hors sol, tu peux qd même en manger sans risque pour celles venant de France et encore plus en vente directe, même si le moyen de production peut surprendre, c'est souvent plus sain qu'en plein champ. C'est un des paradoxes ...
  
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sergiobress sergiobress
05/03/2017 12:15:33
2
Que veut dire "bio" (en patois chez nous veux dire beau) 😀
Revenons au sujet : un fruit bio est un fruit qui est arrivé naturellement à maturité sans pesticides, etc. ; sur une terre non traitée depuis au moins 30 ans minimum (Waine nous éclairera un peu plus sur ce sujet) car ceci n'est que ma pensée.
Je me doute bien qu'une fraise mangée au mois de mars n'est pas naturel (me trompe-je ?) ; il faut d'abord manger des fruits de saison et de préférence les acheter chez le producteur (n'est-ce-pas ?).
Bien sûr les industriels n'y voient pas du meme oeil que nous ; la motivation avant tout pour eux c'est le fric ; mais peut-etre que d'ici peu les mentalités vont changer, cela a déjà commencé, enfin je l'espère.
Je vais arrêter là car Waine va passer tout son Dimanche sur le pc à répondre aux questions 😀
Petite précision : On peut cultiver une terre avec un bon tracteur (style lamborghini) sans traitement mais on ne peut pas gérer le ciel, car ce qui tombe d'en haut est peut-etre pollué ??? (plus que la terre)
Bon appétit à tous 🍴 tchin 🍻
  
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JCROIPLU JCROIPLU
05/03/2017 11:56:00
3
Les personnes qui achètent "bio" ont un profil particulier, jusqu'au vestimentaire.
Ils achètent bio, croyant s'assurer d'une meilleure santé.
En fait l'alimentation doit être variée et en quantité réduite, pour se maintenir en bonne santé.

Les fruits en général devraient évoquer pour nous une certaine saisonnalité, nous apportant ainsi un plaisir supplémentaire, en suivant les mois à fruits.
Les fruits bio, certes, me semblent suivre mieux que les autres cette saisonnalité de proximité, donc évite les transports aériens couteux et nécessitant des traitements ou des mises au frigos.

Manger en hiver une banane bio est donc impossible, sans transport lointain.
Mais manger une 1/2 banane "classique", donc "sans goût", devient très agréable en la mélangeant avec un laitage type faisselle, et un peu de rhum. Plaisir, avant tout.
Quantité donc, réduite donc moins de produits "toxique", variété de dessert en ajoutant laitage, et quelques gouttes de rhum pour le plaisir, valent largement une banane "bio" entière et seule hors de prix.

Idem pour mes compotes de pommes, même philosophie.
J'apprécie énormément les salades de fruits, non bio, c'est extraordinaire en plaisir de couleur, très rafraichissant.

Peut-être que le fait que je sois proche de l'Espagne et de leur sangria...



  
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sonydios sonydios
05/03/2017 11:50:00
1
Bonjour,
un produit bio est tout simplement un produit non traité avant, pendant, et après la récolte..

  
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moicmoi moicmoi
05/03/2017 11:13:48
3
Ca veut dire en moyenne 30 % plus cher que les non-bios. Avec un pouvoir d’achat en baisse, cet argument contre est d’importance.
Bio jusqu’à quel point ? Dans mon jardin, je fais au maximum « naturel ». Mais dans certains cas, (attaque de mildiou ou oïdium, insectes..) , si je ne réagis pas rapidement avec du chimique, le résultat est l’arrachage des pieds. Et ce, d’autant plus que les champignons, insectes, etc.. ; deviennent de plus en plus résistants aux produits. Si ceci n’était pas vrai, il y a belle lurette qu’il ne devrait plus y avoir de maladies dans les cultures.
Je suppose que dans la culture en grand, il en est de même. Ca et le temps passé supplémentaire expliquent le prix.
Bio ? Rien ne garantit que, lors du traitement de la parcelle voisine non-bio, un coup de vent n’a pas aspergé un peu le bio .
Le bio ne pourra marcher que quand les consommateurs changeront leurs habitudes ( qui ont été formatées par les lobbies ) : acheter de la marchandise un peu difforme, moins brillante, moins colorée, …..avec un vrai goût de nature.
Les Monsanto , Bayer, etc..ont formaté les consommateurs, l’aspect visuel, et gustatif. Et il est bien évident qu’ils ne sont pas près de faire machine arrière. Et ils sont très puissants.
Combien de bio-paysans ont un bureau permanent à Bruxelles ? Pour pouvoir imposer un autre mode de vie.

  
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ortograf ortograf
05/03/2017 11:12:52
5
Bio donc issu de l'agriculture biologique ? Je pense comme tous (ou presque): mieux traité parce que moins traité ,depuis le sol jusque dans les feuilles, la "nourriture.".. Pour info je vis dans les hauts de France (se munir d'une échelle svp) j'ai l'age de la retraite. En 1984 nous avons acheté une maison, j'y ai aménagé une parcelle pour la culture , pendant des années j'ai traité mes fruitiers, mis de l'engrais....vu notre boulot on avait peu de temps à y consacrer. C'est devenu une corvée et donc je ne traite plus rien depuis 15 ans environ. Mes fruitiers, rosiers, rhubarbe, commencent à repartir. Je récolte des groseilles,des myrtilles, pommes poires fraises..... pas très beaux mais bons. Après ,Tchernobyl a évité le pas de calais et donc tout va bien. Bio rime avec tio (petit) , donc moins de production mais plus saine...voila le fruit de ma réflexion ce dimanche à 10h du matin sous un ciel gris et venteux ,10°, bon dimanche. bonne fete aux grands mères de la part de ma femme
  
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