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La sortie de l'euro, un pari économique périlleux - Page 4

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sevolia sevolia
17/03/2017 16:22:49
1
l'Union Européenne (l'euro) nous empêche de progresser car nous sommes tiré vers le bas depuis 2002. Jusqu'à quand ?

jusqu'à trouver un équilibre budgétaire (salaires et pouvoir d'achat ...) entre chaque pays de l'euro. Ce temps là arrivera jamais, alors il faut en sortie vite.

++
  
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Dubaisan Dubaisan
17/03/2017 15:08:24
2
Bonjour Fraxinus,
Oh combien d'accord avec toi.
Comme je le disais sur le forum "presidentiel" le probleme de la France, ce n'est pas l'Europe, c'est la France, cad les francais.
Il y a certains pays qui respectent les regles communautaires et qui s'en sortent tres bien.... suivez mon regard au Nord et juste un petit peu a l'est de l'Alsace.
Par contre en France, comme le pays est incapable de se reformer, parce que tout le monde veut etre le chef, ca ne mene qu'au bordel, aux compromissions de toutes sortes et a la corruption.
Les francais n'auront que ce qu'ils meritent.
En attendant puisque l'on est sur un forum de bourse, depuis le debut de la semaine j'annonce avoir vendu pour un peu plus de 100 K euros (la moitie de mon portefeuille) avec quelques tres belles +Values sur DBT/ Genfit/ Credit Agricole/ DBV Tech/ Cerinnov/ Grpe Gorge/Ecasa etc.... et quelques -values sur Carmat/ Valneva/ Soitec et Visiomerde.
Conseil du jour : soyez liquide, et repartissez vos liquidites sur plusieurs banques avec - de 100K euros a chaque fois. En cas de crise (si election de MLP par ex.) les banques seront les 1eres massacrees et elles ne vous rateront pas.

Message complété le 17/03/2017 15:42:59 par son auteur.

Je pense rester tres liquide jusqu'aux elections, avec quelques operations d'aller -retour rapides lorsque l'occasion se presentera.

  
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realnogains realnogains
17/03/2017 15:00:11
0
Salut fraxinus:

Habitant l'Alsace ( donc si je comprend bien tu a la chance de ne pas payer de Mutuelle)

cordialement

@ plus

Message complété le 17/03/2017 15:04:06 par son auteur.

Salut liliya

Tu marque :Jean-Luc Mélenchon - qui l'envisage comme un "plan B" - présente des risques aux effets potentiellement ravageurs pour l'économie française, selon une grande ( je parle de la sortie de L'EURO)

LUI veut renégocier les termes et contrats DE L'Europe et non en sortir!

Bine lire le programme

  
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fraxinus fraxinus
17/03/2017 13:40:20
2

Bonjour à toutes et à tous,
Mes connaissances en économie étant très limitée je ne porterai pas d'appréciation sur cette spécialité.
Habitant l'Alsace, nous avons dans un rayon de 1000 km, c'est à dire moins que d'ici jusqu'en Bretagne ou au Pays Basque, l'Italie, la Slovénie, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne, le Luxembourg, la Belgique, le Danemark, les Pays-Bas et à condition de voyager, l'euro est à la fois très pratique et très symbolique de cette communauté culturelle que nous formons.
Nous sommes comme les membres d'une famille, différents et pourtant issus de la même matrice.
Le problème n'est pas l'euro me semble-t-il, mais l'incapacité des peuples, des états et des individus qui les composent de respecter un minimum de règles communes pour faire fonctionner l'ensemble. Quelques états ne font pas, ce qu'en allemand on appelle "die Hausaufgaben",et qu'en français on dit " les devoirs" !

Message complété le 17/03/2017 13:44:04 par son auteur.

"limitées"

  
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moicmoi moicmoi
17/03/2017 12:55:16
4
++..(je me souvient d'une célèbre émission télé qui faisait ce genre d'enquêtes)..++

Exact ! Début des années 90 : l’argent par les fenêtres, si ma mémoire est bonne. Emission animée par F. De Closet , qui a écrit 3 livres sur le sujet de l’argent gaspillé. C’est dire s’il y avait de la matière, et si le total d’argent gaspillé était énormissime.

  
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ckoidonc ckoidonc
17/03/2017 10:32:08
5
Le problème n'est pas l'euro, le problème c'est les politiques qui gèrent mal les budgets et dépenses plus que ce qu'ils gagnent depuis plus de 40ans! Ils ne pensent qu'à leur pomme ou à gagner des voix.
Petite expérience vécue, des élus veulent gagner des électeurs mécontants par le débit ADSL. Ils lancent un vaste plan pour passer à la fibre (marché public, travaux de voirie,...) résultat 17.000.000€ dépensés pour 1000 abonnés un an après. Tout ça pour ne pas attendre 2 ans de plus que Orange / france telecom le fasse... ben oui attendre serait tombé après les prochaines municipales... Calculé vous même le prix par abonné et tout ça avec de l'argent public donc le notre! multiplié par le nombre de gaspillage de ce genre (je me souvient d'une célèbre émission télé qui faisait ce genre d'enquêtes)
  
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nodless nodless
17/03/2017 10:15:08
2
@liliya bonjour, c'est une catastrophe d'y rester, suffit de faire le bilan depuis 15 ans

Message complété le 17/03/2017 10:19:49 par son auteur.

https://www.insolentiae.com/la-reprise-de-lislande-montre-linteret-de-laisser-les-banques-faire-faillite/

  
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liliya liliya
17/03/2017 10:10:44
0
c'est une utopie de sortir de l'euro
  
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liliya liliya
17/03/2017 10:10:44
0

Un nouveau billet de 50 euros, à la BCE, lors de sa présentation à Francfort, le 5 juillet 2016 (AFP/Archives/DANIEL ROLAND)

L'abandon de l'euro, proposé par Marine Le Pen, mais aussi Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau et Jean-Luc Mélenchon - qui l'envisage comme un "plan B" - présente des risques aux effets potentiellement ravageurs pour l'économie française, selon une grande majorité d'experts. En voici les principaux:

L'incertitude monétaire

Dans son programme, Marine Le Pen prévoit un nouveau franc qui, à sa création, aurait la même valeur que l'euro. Mais le taux de change varierait ensuite sur le marché des devises. Or le déficit commercial chronique de l'Hexagone entraînerait mécaniquement une hausse de la demande de monnaies étrangères, et donc une dépréciation.

Pour Jacques Sapir, directeur d'études à l'EHESS et partisan d'une sortie de l'euro, cet ajustement du taux de change aux conditions économiques de la France serait "l'un des principaux intérêts" de la nouvelle monnaie. Il permettrait de "relancer les exportations", écrit l'économiste.

Mais cette flexibilité, synonyme de risque pour les entreprises internationalisées, pourrait poser problème en cas d'évolution erratique du taux de change. Selon certains économistes, la dépréciation pourrait atteindre 30%, voire plus, en cas de réaction brutale des marchés.

Le risque financier

Pour l'Institut Montaigne, centre de réflexion d'obédience libérale, "la perspective d'un retour au franc entraînerait rapidement une sortie de capitaux des investisseurs institutionnels, français et étrangers, ainsi que ceux des particuliers", avec de graves répercussions pour le système bancaire.

En cause: le risque de dévaluation inhérent à la nouvelle monnaie. Pour éviter que leur "épargne perde une grande partie de (leur) valeur", les investisseurs pourraient chercher à la préserver "dans une monnaie solide", détaille à l'AFP Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis AM.

Les banques se retrouveraient rapidement à court de liquidités, et à la peine pour se refinancer auprès de leurs homologues étrangères. "Il y aurait sans doute des faillites", s'inquiète Mathieu Plane, chercheur à l'OFCE, pour qui la sortie de l'euro pourrait "faire éclater l'ensemble du système bancaire".

Le problème de la dette


Le siège de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, le 28 juin 2005 (AFP/Archives/JOHN MACDOUGALL)

Avec la dépréciation de la nouvelle monnaie, un autre problème devrait être réglé: celui de la dette publique, libellée en euros. Serait-il possible, pour éviter que les montants à rembourser ne s'envolent, de la payer en francs? Oui, assure Jacques Sapir, qui évoque "une longue jurisprudence" favorable, la "lex monetae".

Peu de chances toutefois que les créanciers acceptent cet état de fait. "En France, la dette publique est détenue à 60% par des non résidents", souligne Philippe Waechter. Pour ces créanciers internationaux, "une dépréciation de l'ordre de 25% signifierait qu'ils toucheraient 25% en moins, ce qui est énorme", rappelle Mathieu Plane, à l'AFP.

Un contentieux s'ouvrirait alors, avec un risque de voir le remboursement en francs jugé contraire au droit de propriété et anticonstitutionnel. Ces dernières semaines, les agences de notation ont d'ailleurs annoncé qu'elles considéreraient une telle "redénomination" unilatérale de la dette comme un défaut de paiement.

Problème supplémentaire: le retour à une monnaie nationale entraînerait une hausse probable des taux d'intérêt, le profil de la France devenant plus risqué. Selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, rembourser la dette coûterait ainsi 30 milliards d'euros supplémentaires par an.

Le risque inflationniste

A moyen terme, une dépréciation du franc pourrait certes doper la compétitivité des produits français, proportionnellement moins chers pour les acheteurs étrangers. Mais elle aurait également des effets négatifs, puisqu'elle favoriserait l'inflation via les importations.

"Nous avons besoin de pétrole, d'uranium, de métaux rares, et nous ne pouvons pas les remplacer par une production nationale", rappelle l'Institut Montaigne. Les entreprises françaises devraient donc encaisser un "choc", en payant plus cher les matières premières et composants importés.

Même phénomène pour les particuliers, qui verraient leur pouvoir d'achat sérieusement entamé: selon Terra Nova, think tank classé à gauche, "la facture pourrait se situer entre 1.500 et 1.800 euros par ménage et par an", avec un impact plus fort sur les ménages modestes.

Le risque de récession

Quel serait in fine l'impact d'une sortie de l'euro sur la croissance? Le FN évoque un cercle vertueux, avec regain d'activité et créations d'emplois. De nombreux économistes penchent au contraire pour un effet récessif, quoique difficile à quantifier.


Une pièce de 1 franc entourée de pièces de 1 euro, le 31 décembre 2001 à Paris (AFP/Archives/PATRICK KOVARIK)

D'après l'Institut Montaigne, la récession pourrait atteindre 2,3% la première année, et 9% à terme, avec pas moins de 500.000 emplois détruits. "L'inflexion conjoncturelle" pourrait être "significative", abonde Philippe Waechter.

Des projections rejetées par le FN. "Il faut sortir de cette stratégie de la peur. Avec le Brexit, on nous prédisait la catastrophe, ce n'est pas arrivé", a martelé Marine Le Pen, en rappelant que Londres avait relevé sa prévision de croissance pour 2017 de 1,4 à 2%.

Le retrait de la Grande Bretagne de l'UE n'est cependant pas encore effectif. Et la situation britannique, qui n'utilise pas l'euro, n'est pas comparable à celle de la France. "Le problème, si la France quitte la monnaie unique, c'est que l'ensemble de la zone euro pourrait disparaître", prévient Mathieu Plane... qui prédit alors "une crise sans précédent".

© 2017 AFP

  
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