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Re:ABD Bourde : des news de la BD dans un monde d'actions



gars d1 gars d1
26/12/2023 19:10:29
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Une sélection de prix plus intéressante que la sélection alambiquée d'Angoulème 2023

10 bandes dessinées en lice pour le Prix de la BD de SF 2023

Le palmarès 2023 du Prix de la BD de SF, dont Numerama est le partenaire exclusif, est arrivé. Voici les œuvres en lice.

La bande dessinée française s’illustre à merveille dans le genre de la science-fiction. La première édition du Prix de la BD de SF le prouvait. En 2023, Numerama s’associe une nouvelle fois au label et podcast C’est plus que de la SF, pour une seconde édition dont les œuvres sélectionnées sont de très haut niveau.

« Il va être très dur de donner un prix car l’année 2023 a été un cru exceptionnel, nous retrouvons des récits variés mêlant l’intimisme, le hopepunk, mais aussi le space opera ainsi que de la très bonne série B », indique Lloyd Chéry, l’initiateur du Prix. Voici les œuvres nommées, cette année 2023.


Les 10 bandes dessinées en lice pour le Prix de la BD de SF 2023 sont :

• Noir Horizon (Glénat), Philippe Pelaez, Benjamin Blasco-Martinez
• Frontier (Label 619 – Rue de Sèvres), Guillaume Singelin
• Pour quelques degrés de plus (Presque Lune), Ulysse Gry
• Détour par Epsilon (Les Humanoïdes Associés), Lolita Couturier
• Space Relice Hunter (Daniel Maghen), Grun et Sylvain Runberg
• Renaissance tome 6 (Dargaud), Fred Duval, EMEM, Fred Blanchard
• Les Guerres de Lucas (Deman), Renaud Roche, Laurent Hopman
• Kosmograd (Casterman), Bonaventure
• Le Visage de Pavil (2024), Jeremy Perrodeau
• Astra Nova (L’Employé du Mois), Lisa Blumen


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Un petit peu de biscuit...

Frontier (Label 619 – Rue de Sèvres), Guillaume Singelin

Quand la Terre suffoque de par l'exploitation de ses dernières ressources, l'humanité se tourne vers un nouveau territoire, l'espace, au-delà des planètes du système solaire : « La Frontière ».

Dans cette nouvelle ruée vers l'or, trois destinées s'entremêlent : Ji-soo, scientifique passionnée par l'inconnu ; Camina, mercenaire fougueuse et enjouée ; et Alex, un mineur qui n'a jamais connu la Terre. Ce récit d'aventure narre le parcours tumultueux de ce trio, mais aussi de leur quotidien, celui de vivre dans un nouveau monde. Il pose la question d'une nouvelle humanité complètement déconnectée de son berceau, la Terre, pour se tourner uniquement vers les étoiles.

Camina, femme mercenaire dans l’espace, dont le travail est de détruire ceux qui gênent son employeur, sonde, vaisseau etc... Et s’il y a des civils à l’intérieur, on les fait prisonniers. Alex, lui travaille dans la station Rock Breaker d’Energy Solution. Il est la 3ème génération à vivre dans l’espace. Il n’a jamais mis les pieds sur Terre. Ainsi est le futur vu par Guillaume Singelin. On vit, on travaille, on meurt dans l’espace. Les corps y sont d'ailleurs jetés, parce qu'il serait trop coûteux de les renvoyer sur Terre.

Ce n’est pas "1984" d’Orwell, l’Homme peut encore penser, mais il semble avoir accepté son sort. C’est un outil au service d’entreprises dont le but est de profiter de tout ce que l’on peut trouver dans l’espace. Même causes, même effets. Après avoir saigné la Terre, elles ont fait de l’espace une poubelle. Au milieu de ce constat, il y a donc ces deux femmes et cet homme que le hasard va se faire rencontrer.


Guillaume Singelin, en la matière, apparaît comme l’enfant calme de la fratrie. On l’a découvert chez 619 en 2011 au dessin de The Grocery (sur un scénar’ d’Aurélien Ducoudray), panorama au vitriol des bas-quartiers américains et d’une génération désœuvrée en quête de repères. En même temps et jusqu’en 2018, il est apparu à plusieurs reprises au dessin d’histoires courtes dans Doggybags, l’hommage de 619 aux publications de gare américaines des années 80’ style Strange.

C’est surtout son P.T.S.D., en 2016, qui a fait du bruit. Il y raconte le retour à la vie civile d’une ex-tireuse d’élite qui a laissé des morceaux de sa psyché sur le front et qui tente, tant bien que mal, de se reconstruire une vie loin des bombes. Véritable hit à sa sortie, P.T.S.D. est resté l’un des titres les plus emblématiques du Label 619 à ce jour.

On a ensuite vu Singelin au dessin sur le spin-off de Mutafukaz Loba Loca, toujours dans quelques histoires courtes sur Lowreader, Midnight Tales, mais plus de gros morceau en vue. Jusqu’à ce que...

Prise de hauteur

Jusqu’à ce qu’en 2022, plusieurs rumeurs plus ou moins informées fassent état d’un nouveau titre dans les cartons, sur lequel Singelin opèrerait en auteur total, dessin et scénario. Le titre : Frontier et le lieu : l’espace, on en sait pas plus. Jusqu’à ce que l’éditeur se mette à dévoiler sur ses réseaux, au compte-goutte, des planches et cases intrigantes. Un astronaute en combi-bibendum, la façade d’un gargantuesque vaisseau spatial pas si futuriste, un macaque... Il n’en fallait pas plus pour attiser la hype des fans et à l’orée 2023, Frontier était assurément le titre le plus attendu dans le planning de l’éditeur, et LE blockbuster de l’année pour le Label 619.

Le pari pourrait avoir l’air risqué : si Singelin est un auteur accompli qui a déjà démontré son talent au dessin comme au scénario, il s’est surtout illustré dans un registre assez intimiste et surtout en gardant les pieds sur terre. Fresque sociale, bas-fonds des ghettos américains, road-movie sur les côtes Californiennes, son "style" s’est surtout affirmé dans des histoires urbaines. Avec Frontier, il change de scope et s’attaque au silence éternel des espaces infinis.

Authentique Space Opera, Frontier raconte l’assaut de l’humanité sur les ressources de l’espace après avoir épuisé celles de la planète bleue. On retrouve l’esthétique d’une science-fiction déglinguée vaguement rétro-futuriste (en gros, pensez au Nostromo dans Alien plutôt qu’à l’Entreprise de Star Trek), de gigantesques stations minières rivées à des astéroïdes, et des personnages bien trempés qui emportent le lecteur dans un tourbillon d’émotions.

Là ou Singelin passe, la déconstruction de nos valeurs et l’analyse acide de notre société n’est jamais loin. Frontier est l’occasion pour lui d’attaquer frontalement la prédation capitalistique d’un monde éternellement insatisfait (le nôtre, si c’était pas assez clair), et les conséquences de ce modèle sur notre humanité et notre compréhension de l’univers.

Un joli pavé de science fiction pur et dur !

Date de parution : 12 avril 2023 chez Label 619 – Rue de Sèvres
Ean / isbn : 9782810203161
Format : 22.8x32.1cm
Nombre de pages : 202

Et un Extrait !

https://medias.edl.li/gecko/extrait/prod/9782810203161_F.pdf

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gars d1 gars d1
23/12/2023 17:49:16
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Une grande mémoire ambulante vient de tirer sa révérence, une grande perte pour le monde la BD et son histoire.


Mort le 13 décembre 2023 de Louis Cance, figure du fanzine Hop ! et dessinateur de Pif

Originaire du Cantal, le dessinateur Louis Cance, dessinateur de Pif et rédacteur en chef de la fanzine Hop! s’est éteint, mercredi 13 décembre, à l’âge de 84 ans. Ses amis lui rendent hommage et reviennent sur la vie de ce fervent “défenseur de la BD”.

Actualité du 16 décembre 2023.


Mort de Louis Cance, figure du fanzine Hop ! et dessinateur de Pif

Quelle tristesse que la disparition à 84 ans de Louis Cance, dessinateur de Pif et surtout rédacteur en chef historique du fanzine Hop !, l’une des plus précieuses sources historiques de la bande dessinée francophone publiée avec régularité entre 1973 et 2020.

C’était une figure incontournable pour les passionnés de la BD, commençant comme dessinateur pour les revues de petit format comme Johnny Texas (Ed. du Puits Pelu) à partir de 1959, puis pour des illustrés pour la jeunesse comme Record, Lisette ou Amis-Coop.

Il était né le 12 janvier 1939 à Sansac-de-Marmiesse dans le Cantal, une région qu’il n’a jamais quittée puisque il est décédé à Aurillac le 13 décembre 2023, une ville où il résidait depuis son enfance.

À partir de 1967, pour cet autodidacte, c’est la consécration : on trouve sa signature dans Vaillant (bientôt Pif Gadget) où il succède à Roger Mas sur le dessin de la série Pif le chien, au début en compagnie de son créateur Arnal. Une production au long cours qui dure deux décennies au rythme de 4 à 7 planches par semaine, BD dont il est le plus souvent le scénariste. I

l travailla aussi pour la presse catholique sur la série Pépé Dynamite (Sc. Claire Godet), publiée entre 1970 et 1975 dans Formule 1 et pour la presse Disney, comme scénariste pour des dessinateurs comme Claude Marin, Giorgio Cavazzano, Gen-Clo, Gino Esposito.


Hop ! N°1 (1973) Hop !, 50 ans ans de fanzinat

Un fanzine né d’une amitié

Michel et Laurent sont les deux lycéens d’Aurillac qui, il y plus de 30 ans, ont créé avec Louis Cance la célèbre revue Hop!. Adolescent, Michel Pouget était fan de BD. Alors lorsqu’il apprend que le célèbre dessinateur de Pif le Chien - succédant à Roger Mas - habitait dans la même ville que lui, il n’a pas hésité à forcer le destin.

Il se souvient : “Avec un ami, on s’est armés de courage. On a débarqué un samedi après-midi devant chez lui. On pensait qu’il allait vite nous expédier. Finalement, on est resté 5 heures chez lui”. Depuis, et malgré leur écart d'âge, les deux hommes sont devenus complices autant en dans la vie que dans l’univers de la BD. Les trois amoureux du dessin se lancent alors.

Michel Pouget retrace les débuts de ce fanzine né à Aurillac. "À l’époque on avait fondé un journal avec un nom imprononçable. Quand on a connu Louis, on s’était dit que c’était l’occasion en or pour faire évoluer notre journal de classe en fanzine, en interviewant des dessinateurs. On est donc montés à Paris on a fait la tournée des dessinateurs que l’on a mis en images et en pages. On était fiers de montrer ça à Louis. À notre grande surprise, il nous dit que ça n'allait absolument pas, et que ce n’était absolument pas professionnel. Il nous a donc aidés à améliorer le fanzine. Il a pris les choses en main. C’est grâce à lui que ce journal est devenu ce qu’il est aujourd'hui".

Michel Pouget poursuit : ”C’était un type exceptionnel. Il était simple, perfectionniste. C’était le genre d’hommes sur lequel on pouvait compter quoi qu’il arrive”.

Il est surtout dans la mémoire des bédéphiles l’animateur de la revue Hop !, un trimestriel d’étude sur la bande dessinée créée en 1973 qui est une des sources les plus fiables pour l’étude des « illustrés » d’avant-guerre et de l’immédiat après-guerre dont il était un des érudits, ayant adhéré au premier club de bande dessinée animé par Francis Lacassin, puis au CELEG et la SOCERLID de Claude Moliterni.

Il collabore au Ran Tan Plan d’André Leborgne et aux premiers Schtroumpf / Cahiers de la bande dessinée de Jacques Glénat dont il assurait les bibliographies des artistes invités. Il participe au premier numéro de Hop ! créé en 1973 par des lycéens d’Aurillac (autour des frères Guy et Michel Pouget). Il en sera, pendant tout le long, jusqu’en 2020, son principal contributeur.


Tiré entre 600 et 800 exemplaires en moyenne, la revue - Prix du meilleur fanzine au Festival d’Angoulême en 1992- compta environ 600 abonnés fidèles jusqu’à la fin.

Hop :, au fil des numéros, est devenu le conservatoire des auteurs de BD oubliés. L’un des aspects précieux de Hop !, c’est qu’elle s’est longtemps intéressée à des dessinateurs méconnus de la presse jeunesse, des sans-grade qui n’avaient pas connu la « gloire » de l’album, des auteurs parfois considérables comme l’éditeur, dessinateur et scénariste Marijac, le créateur de Coq Hardi, ou le scénariste de Rahan, Roger Lécureux, assortissant ces études de précieuses bibliographies collationnées par les artistes invités.

C’est pourquoi ce trimestriel reste une source indispensable pour tous les chercheurs.


Un Auvergnat passionné

Malgré son succès, Louis Cance n’a jamais quitté son Cantal natal. “Aurillac, c’était son pays. Il ne l’a quitté que très rarement. Il avait les pieds collés dans la glaise du pays. Il s’y plaisait. Il avait deux passions dans la vie : le Cantal et la BD”. Niché dans sa petite maison qui “ressemble étrangement à celle de Pif dans la BD”, le dessinateur était animé par le dessin et l’univers de la bande dessinée. “Jusqu’au bout il était passionné, souligne son ami. Malgré son âge, il continuait d’être au fait de l’actualité de la bande dessinée. Il n’était jamais aussi heureux que quand il parlait de BD. Jusqu’au bout, il est resté le fervent défenseur des professionnels de la BD”.

Laurent Garlaschi complète : “Il vivait pour la BD. Il archivait. C’était un historien de la BD. C’était un passionné qui était un peu à part. C’est un monde qui s’écroule pour l’univers de la BD parce que c’était le seul qui était à la fois acteur et archiviste de la BD. Il a laissé une trace indélébile”. Louis Cance s'est envolé, mais ses coups de crayons gravent à jamais l'œuvre de toute une génération.


Une superbe vidéo d'interview

LOUIS CANCE et HOP! - Entretien Pif autour du plus célèbre fanzine BD

https://www.youtube.com/watch?v=3qf_IeUgm6E

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gars d1 gars d1
20/12/2023 19:43:49
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La Sélection pour le 51e Festival International de la Bande Dessinée (FIBD) d'Angoulème

On pourra comme chaque année s'interroger longtemps sur le choix des sélections souvent très loin des succès publics.

Que dite encore de la sélection patrimoine (pour le Fauve prix du patrimoine) bien peu représentative du riche patrimoine européen de la bande dessinée avec pourtant tant d'auteurs prestigieux qui n'ont jamais rien reçu comme prix. On notera dans dans cette liste 3 auteurs japonisant pour continuer de dynamiter le secteur de l'édition franco-belge avec du manga.

Faudra pas venir se plaindre que la BD franco belge soit mal en point et quasi incapable de générer des nouveaux héros récurrents capable de renouveler le fond de catalogue éditorial.

Beaucoup d'ouvrages confidentiels dans cette liste avec pour certain des tirages éditeurs ridicules.

On notera encore avec circonspection comme chaque année l'absence de certains éditeurs dans ce palmarès (Bambou - Grand angle, Soleil, Mosquito, Le Lombard, Futuropolis, Daniel Maghen, Vent d'Ouest…) qui sortent pourtant de très bons albums...

La distribution des prix relève de plus en plus d'un partage entre amis consentant et se moque bien de ce qu'aime et plèbicite le public.

"20 janv. 2023 — One Piece est le manga le plus réservé sur le pass Culture."

On notera encore que l'argent du contribuable distribué aux jeunes sponsorise généreusement la culture d'importation du manga pendant qu'un certain nombre d'auteurs Franco-belge gagne très mal leur vie au point d'être au RMI et que beaucoup de jeunes artistes français ont du mal à se lancer professionnelle.

Une véritable honte, cet argent devrait être réservé à supporter la création française et européenne, pas la culture d'importation du manga.

Sans oublier le fait encore que bon nombre d'éditeurs français préfèrent faire des livre de plus chers, au détriment des petits budgets financiers de la jeunesse qui autrefois avait les petits formats pour lire de la bd. A quand des éditions en N/B des classique de la bd à petit prix pour contrer les mangas ?

(NB : Le pass Culture permet aux jeunes de 18 ans de disposer d’un montant de 300€ pendant 24 mois à utiliser sur l’application pour découvrir et réserver des propositions culturelles de proximité et des offres numériques.)


84 albums de bande dessinée ont été retenus, répartis en plusieurs sélections.

L’organisation du 51e Festival international de la bande dessinée qui se tiendra du 25 au 28 janvier 2024 a dévoilé les trois affiches de la prochaine édition, signées : Riad Sattouf, Hiroaki Samura et Nine Antico.

Les organisateurs ont également annoncé les albums composant la Compétition officielle. Désignés par trois comités de spécialistes BD, 84 albums et publications ont été retenus. Ils ont été publiés en langue française, quel que soit le pays d’origine, et diffusés dans les librairies francophones entre le 1er décembre 2022 et le 30 novembre 2023.
Ils sont répartis en plusieurs sélections qui forment la Compétition Officielle : la Sélection Officielle; la Sélection Jeunesse; la Sélection Patrimoine; la Sélection Éco-Fauve RAJA; la Sélection Fauve Polar SNCF Voyageurs.
Douze prix, appelés les Fauves d’Angoulême, sont ensuite attribués par différents jurys dont le Fauve d’or – prix du meilleur album.


La sélection officielle:

Acting class, Nick Drnaso – Presque Lune
Astra Nova, Lisa Blumen – L’Employé du moi
Blood of the virgin, Sammy Harkham – Cornélius
Blue Giant Explorer T.1, Shinichi Ishizuka – Glénat
La boucle, Vincent Vanoli – Ouïe/Dire
Chainsaw Man, Tatsuki Fujimoto – Crunchyroll
Chair à canon, Aroha Travé – Flblb
Chumbo, Matthias Lehmann – Casterman
Le Ciel dans la tête, Antonio Altarriba, Sergio García Sánchez et Lola Moral – Denoël Graphic
Creuser Voguer, Delphine Panique – Cornélius
Les daronnes, Yeong-shin Ma – Atrabile
Dédales T.3, Charles Burns – Cornélius
Le dernier sergent T.1, Fabrice Neaud – Delcourt
Des maux à dire, Beatriz Lema – Sarbacane
Dum Dum, Lukasz Wojciechowski – Cà et là
Emkla, Peggy Adam – Atrabile
Et l’île s’embrasa, John Vasquez Mejias – éditions Ici-bas
Evol T.1, Atsushi Kaneko – Delcourt
The Fable T.13, Katsuhisa Minami – Pika
Fleur de lait, Miguel Vila – Presque lune
Goiter, Josh Pettinger – Ici même
Hanbok T.1, Sophie Darcq – L’apocalypse
L’homme gêné, Matthieu Chiara – L’Agrume
L’illusion magnifique T.1, Alessandro Tota – Gallimard Bande Dessinée
Les imbuvables, Julia Wertz – L’Agrume
Jumelle T.1, Florence Dupré la Tour – Dargaud
La véritable histoire de Saint-Nicolas, Thierry van Hasselt – FRMK
Le visage de Pavil, Jeremy Perrodeau – éditions 2024
Kujô l’implacable T.3, Shôhei Manabe – Kana
Madones et Putains, Nine Antico – Dupuis/Aire libre
Mary-Pain, Lola Lorente – Actes Sud BD
Monica, Daniel Clowes – Delcourt
Le nécromanchien, Matthias Arégui – éditions 2024
The nice house on the lake T.2, James Tynion IV et Álvaro Martínez Bueno – Urban Comics
Océan Express, François Ayroles – L’association
Saint-Elme T.4, Serge Lehman et Frederik Peeters – Delcourt
Sibylla, Max Baitinger – L’employé du moi
Les oiseaux de papier, Mana Neyestani – Cà et là
QMAQLTSA, DoubleBob – FRMK
Saga T.11, Brian K. Vaughan et Fiona Staples – Urban Comics
Slava T.2, Pierre-Henry Gomont – Dargaud
Suicide total, Julie Doucet – L’association
Une chouette vie, Hideyasu Moto – Misma
Une éducation orientale, Charles Berberian – Casterman
Une enfance de paille, Lika Nüssli – Atrabile

La sélection patrimoine (pour le Fauve prix du patrimoine):

Anthologie, Imagex – The Hoochie Coochie
Le Clan des Poe, Moto Hagio – Akata
Dans les villages, Max Cabanes – Les Humanoïdes Associés
Désir sous la pluie, Yoshiharu Tsuge – Cornélius
Confidences d’une prostituée, Takao Saito – Akata
Pim Pam Poum, Harold Knerr – Urban Comics
Quatre Japonais à San Francisco, Henry Yoshitaka Kiyama – Onapratut / Le portillon

La sélection Jeunesse (pour le Fauve Jeunesse et le prix spécial du grand jury jeunesse):

Bâillements de l’après-midi T.1, Shin’ya Komatsu – IMHO
Brume T.1, Carine Hinder et Jérôme Pélissier – Glénat
Chassé Croisé au Val Doré, Lewis Trondheim et Sergio Garcia Sanchez – Dupuis
L’Incroyable Mademoiselle Bang, Yoon Sun Park – Dupuis
Pépin et Olivia T.1, Camille Jourdy – Dupuis
Voyage de malade, Josephine Mark – Gallimard
Red Flower T.1, LOUI – Glénat
Eddie et Noé T.1, Max de Radigues, Hugo Piette – Sarbacane
Les Petites Reines, Magali Le Huche – Sarbacane
Friday T.2, Ed Brukaber, Marcos Martin, Muntsa Vicente – Glénat
Tokyo Aliens T.1 à 4, Naoe – Kana
Le Marchand de tapis de Constantinople, Reimena Yee – Kinaye
Tsugai T.1, Arakawa Himoru – Kurokawa
L’Été du vertige, Adlynn Fischer – La Ville Brûle
Mini Golf, Lisa Laubreaux – Maison Georges
Ultra Fiesta, Marie Spénale – Nathan
Nunuche, Guillaume Bianco Marie Kerascoët – Dargaud
Les Yeux d’or, Lucie Quéméner et Marie Desplechin – Delcourt

La sélection Fauve polar SNCF (pour le Fauve Polar):

Contrition, Carlos Portela et Keko – Denoël Graphic
Alva dans la nuit, Aksel Studsgarth et Daniel Hansen – Glénat
Cyan, Lucia Biagi – Çà et là
Les passagers du Polarlys, José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux – Dargaud
Je suis leur silence, Jordi Lafebre – Dargaud
Utsubora T2, Asumiko Nakamura – Akata
La méthode Gemini, Magius – Misma

La sélection éco-Fauve Raja (pour l’éco-Fauve Raja):

Frontier, Guillaume Singelin – Rue de Sèvres
Inuit, Baudoin et Troub’s – L’Association
Michel et la bataille des Dombarelles, Pierre Maurel – L’employé du Moi
Les Pistes invisibles, Xavier Mussat – Albin Michel
Naturellement, Yannis La Macchia – Atrabile
Neoforest T.1, Fred Duval et Philippe Scoffoni – Dargaud
Le Voyage de Shuna, Hayao Miyazaki – Sarbacane

La sélection Fauve des lycéens:

Astra Nova, Lisa Blumen – L’Employé du moi
Creuser Voguer, Delphine Panique – Cornélius
Des maux à dire, Beatriz Lema – Sarbacane
Emkla, Peggy Adam – Atrabile
Jumelle T.1, Florence Dupré la Tour – Dargaud
L’illusion magnifique T.1, Alessandro Tota – Gallimard Bande Dessinée
Mary-Pain, Lola Lorente – Actes Sud BD
Les oiseaux de papier, Mana Neyestani – Cà et là
Océan Express, François Ayroles – L’association


  
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gars d1 gars d1
20/11/2023 16:45:54
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Disparition de Bob de Groot : c'est bien dommage...

Léonard est orphelin.

Le prolifique scénariste, créateur de la BD "Léonard" avec Turk en 1975, est mort en Belgique ce vendredi 17 novembre à l’âge de 82 ans. Outre le personnage comique inspiré de Léonard de Vinci, il scénarisa plusieurs aventures de «Lucky Luke» et de «Rantanplan».

Le 18/11/2023 à 11:38

Ce vendredi 17 novembre, les Editions Lombard ont annoncé avec une profonde tristesse le décès de Bob de Groot, un nom incontournable dans le monde de la bande dessinée franco-belge. Né le 26 octobre 1941 à Bruxelles, Bob de Groot a marqué l’univers de la BD par ses talents de scénariste et sa capacité à créer des histoires captivantes et empreintes d’humour.

Tous les élèves de France étaient déjà tombés au moins une fois sur ses histoires au CDI du collège. Le scénariste belge Bob de Groot, connu pour avoir créé avec le dessinateur Turk la BD d'humour Léonard en 1975, est mort ce vendredi à l'âge de 82 ans, ont annoncé les éditions du Lombard.

Figure du journal Tintin, Bob de Groot avait fait ses débuts dans le milieu de la bande dessinée en 1962. Collaborateur dans un premier temps du journal Spirou, il avait commencé en étant l'assistant de Maurice Tillieux, l'un des auteurs les plus renommés de cet âge d'or du 9e Art.

C'est à cette époque qu'il avait fait aussi la rencontre de Phillipe Liégeois, alias Turk, avec qui il partageait "un goût certain pour l’absurde, les jeux de mots et le comique visuel à la Tex Avery", précise Le Lombard. Proches du scénariste Greg, autre figure de la BD de l'époque, le duo avait imaginé Robin Dubois, parodie de Robin des Bois.

54 tomes de "Léonard"
C'est dans les pages de cette série qu'est né Léonard, double burlesque de Léonard de Vinci, génie autoproclamé qui met au point des machines ne fonctionnant jamais réellement comme prévu. Bob de Groot a scénarisé 47 tomes de Léonard avant de laisser la main à Zidrou. Le 54e tome venait de paraître en septembre.

Son plus gros succès, il le tient avec la série “Léonard”, en tandem avec le talentueux dessinateur Turk. Bob de Groot donne vie à ce génie de la Renaissance, farfelu et ingénieux, entouré de disciples aussi loufoques que lui. Les aventures de Léonard, bourrées de gags et d’inventions farfelues, ont conquis un large public depuis sa création en 1974.

Découvreur de Philippe Geluck
La carrière de Bob de Groot ne se résumait pas uniquement à Léonard. Bob de Groot a par ailleurs joué un rôle phare dans la découverte de talent dans le milieu du 9e art. Il avait notamment collaboré avec Jean-Marc Reiser, connu pour son humour féroce, mais aussi Philippe Francq, le dessinateur de Largo Winch. Il fut aussi le premier à donner sa chance à Philippe Geluck avant que celui-ci rencontre le succès avec son Chat. De la même manière que Greg, le créateur d'Achille Talon l'avait pris sous son aile, il est le premier à croire en Philippe Geluck, qui créa par la suite la bande dessinée Le Chat, qu'il publie dans les pages de son magazine L'Œuf.

"Léonard" et "Robin Dubois"
Dessinateur pour le périodique Spirou et le journal Tintin, créateur de Léonard et de Robin Dubois avec son ami Turk, Bob de Groot compte parmi les grands noms de la bande dessinée, une passion qu'il cultive dès l'enfance. Le dessinateur belge s'impose rapidement dans le milieu. Il publie son premier mini-récit dans le journal Spirou à l'âge de 21 ans.

Dessinateur de l'absurde notamment aux côtés de son collaborateur Turk, Bob de Groot s'illustre également en tant qu'auteur de récits réalistes, rédacteur en chef de magazine ou encore scénariste du premier album de bande dessinée numérique. À l'actif de De Groot également, la participation à la reprise de Lucky Luke, Modeste et Pompon ou Clifton, dans les pas de Goscinny, Franquin ou Macherot pour écrire.

En 2015, de Groot prenait sa retraite pour se consacrer à sa famille.

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gars d'ain gars d'ain
07/05/2022 08:54:49
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" Les livres à la morale très prononcée m'ennuient. Ils rendent trop binaire notre monde si complexe."

François Schuiten (Propos d'interview pour la sortie d'Aquarica 2. La Baleine Géante | Casemate N°157 - Mai 2022)

  
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gars d'ain gars d'ain
04/05/2022 23:47:54
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Un très bel hommage au scénariste de Daniel Bardet , décédé ce 23 avril 2022.

Passionné d’Histoire, on lui devait le scénario des « Chemins de Malefosse » (avec le dessinateur François Dermaut et Brice Goepfert, chez Glénat) ou encore « Le Boche» (avec Éric et Jean-Marc Stalner, puis Stéphane Boutel, chez Glénat). Il a été un des piliers des revues Circus et Vécu dans les années 1980. Il vient de disparaître à l’âge de 79 ans.


Au début des années 1980, le maître-mot du catalogue de Jacques Glénat était l’histoire. Depuis dix ans, le jeune éditeur grenoblois était passé de fanzineux dans la bande dessinée à professionnel, et il trouve en Henri Filippini un éditeur qui va s’employer à capter la jeune garde d’auteurs classiques qui avaient fait leurs débuts dans la presse catholique pour la jeunesse, en particulier dans les publications de Fleurus et de Bayard, pour bâtir un catalogue d’auteurs réalistes au début des années 1980 : Bourgeon avec Les Passagers du vent, Juillard et Cothias avec Les 7 Vies de l’Épervier ou encore les débuts de Didier Convard.


Il s’ensuit une multitude de récits historiques qui s’adressent à un public de grands adolescents (on dit « Young Adults » aujourd’hui) et d’adultes, débarrassés de la contrainte éducative qui était celle de leurs prédécesseurs dans le registre historique comme Jacques Martin, par exemple. La « scène de cul » en cours de récit devenant un marqueur de cette ligne éditoriale.


Né à Gisors, le 28 février 1943, Bardet est un autodidacte comme bon nombre d’auteurs de son époque. Il a roulé sa bosse dans le domaine de la radioélectricité et bourlingué dans de nombreux pays avant de rencontrer François Dermaut (décédé il y a deux ans) en 1980 avec qui il réalise deux ans plus tard Les Chemins de Malefosse pour le magazine Circus, puis Vécu. C’est le début d’une production prolifique qui allie, à la manière d’Alexandre Dumas, un goût pour l’aventure historique épique et pour le romanesque.

"Les Chemins de Malefosse" avec François Dermaut aux éditions Glénat

Paraissant dans Circus en 1982, Les Chemins de Malefosse, qui ont pour décor la Guerre des religions sous le règne d’Henri IV, le mèneront au succès. La série compte à ce jour vingt-quatre volumes.

S’ensuivent en 1985, La Chronique de la maison Quéant (Dessins Patrick Jusseaume, puis de Bernard Puchulu, sept tomes chez Glénat), Timon des blés pour Erik Arnoux qui a pour sujet la France des Lumières avec en arrière-fond les révolutions américaine et française.

En 1990, paraît une série marquante : Le Boche (dessinée par les frères Stalner, Glénat) mettant en scène le destin d’un homme né en Alsace encore allemande et qui se retrouve confronté au retournement de l’Histoire lors de la Deuxième Guerre mondiale.


On lui doit aussi, dans une bibliographie bien fournie une épopée sur la présence des Vikings en Normandie, Nordman, toujours avec Stalner (1996, Glénat) puis Docteur Monge (1998) dans la collection Bulle noire toujours chez Glénat, son éditeur de référence.


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Très bon article illustré à lire également au lien pour le plaisir de retrouver certains héros des années 8O qui ont fait la gloire de la collection "Vécu" de l'éditeur Jacques Glénat...


Daniel Bardet s’en est allé, définitivement, sur « Les Chemins de Malefosse »…

BDZoom | Par Gilles Ratier

24/04/2022

http://bdzoom.com/176844/patrimoine/daniel-bardet-s%E2%80%99en-est-alle-definitivement-sur-%C2%AB%E2%80%89les-chemins-de-malefosse%E2%80%89%C2%BB%E2%80%A6/

  
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gars d'ain gars d'ain
04/06/2021 10:44:15
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Décès de Benoît Sonal : Canardo est orphelin...

29 mai 2021 13h18

Canardo a bien du chagrin. Son papa, Benoît Sokal nous a quitté. Les Éditions Casterman ont appris avec tristesse la mort de Benoît Sokal, dont elles ont accompagné le parcours d’auteur depuis février 1978. Créateur de la série Canardo, cet amoureux de la nature avait contribué à l’aventure (À suivre) dès le premier numéro de la revue avec une fable écologique et caustique intitulée « Vie et mœurs du colibri géant ».

Maniant l’humour noir avec brio, Benoît Sokal a véritablement réinventé une forme de récit satirique adulte, influencé à ses débuts par l’ironie de la Série noire, la figure du détective privé (de Marlowe à Columbo), et la nervosité de l’encrage de Franquin. Par ses dialogues cyniques et ses personnages pittoresques, Canardo aura marqué l’entrée du catalogue Casterman dans l’âge adulte. Né en 1954 à Bruxelles, Benoît Sokal étudie la bande dessinée à l’Institut Saint-Luc, notamment aux côtés de son ami François Schuiten.

C’est d’ailleurs dans la revue de cette école, Le 9e Rêve, que ses premières histoires courtes paraissent. En plus des 25 aventures de Canardo publiées pendant quatre décennies, Sokal fait figure de pionnier dans plusieurs domaines liés aux nouvelles technologies. Il est par exemple l’un des premiers à expérimenter la mise en couleurs informatique, dès 1994.

L’Amerzone

À la veille de l’an 2000, comme Microids dont il a marqué l’histoire le précise dans son hommage à Benoît Sokal, ce véritable visionnaire et artiste exceptionnel, a œuvré pour le jeu vidéo avec la création, en 1999, de L’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur. Sa patte artistique a façonné un univers inoubliable pour de nombreux joueurs à travers le monde. Cette expérience l’a amené à devenir pendant plusieurs années le directeur artistique de Microids. Benoît Sokal s’est également illustré par la création d’une franchise culte du jeu vidéo : Syberia (3 jeux, entre 2002 et 2017), puis Paradise (2006) et L’Ile noyée (2007). Il a réussi avec talent à transposer son amour pour l’Europe de l’Est et son Histoire en proposant des aventures singulières qui continuent de marquer les fans de son travail exceptionnel.


Karma

Reconnu pour son talent de créateur d’univers, il reçoit le titre de « personnalité de l’année » au Phénix Awards du jeu vidéo en 2002. En 2010, Benoît Sokal revient à la bande dessinée avec la trilogie Kraa (2010 à 2014), une grande fresque d’aventures aux influences chamaniques. Il n’aura pas eu le temps de réaliser l’un de ses derniers projets : dessiner entièrement seul, en couleur directe, une enquête de Canardo.


A lire ici l'hommage de France Inter

https://www.franceinter.fr/culture/benoit-sokal-auteur-de-bandes-dessinees-et-jeux-video-est-mort


A SUIVRE : bientôt en librairie son dernier album Aquarica T.2 (Schuiten)

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gars d'ain gars d'ain
30/04/2021 00:23:09
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Le retour de Rubine enfin !


Le TOME 14 : "Sérial lover" vient de sortir aux éditions du Tiroir.

Dessin : Bruno Di Sano, Walthery • Scénario : Mythic

Sortie officielle 26 mars 2021


Après quelques années d’absence, Rubine est enfin de retour !... Et ça va déménager !

Bourbonville, paroisse de Louisiane cernée de bayous, s’apprête à vivre l’événement mondain de l’année : le mariage de Eileen Lerouge avec Trevor Smith… un Yankee !

La soirée s’annonce festive sauf qu’à l’instant fatidique, le futur marié et e sa famille ont disparu et les pistes suivies par le shérif local ne font qu’épaissir le mystère. Le seul Trevor Smith trouvé est mort depuis des lustres.

https://www.editions-du-tiroir.org/albums


Les 8 premières planches de l'album à lire ...

https://fr.ulule.com/rubine-t14/

  
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gars d'ain gars d'ain
29/04/2021 23:47:18
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Fidèle aux éditions Paquet depuis près de 20 ans, le scénariste et dessinateur Michel Koeniguer s’en est allé le 6 avril dernier, victime d’un arrêt cardiaque.


Apprécié par les lecteurs amateurs de bandes dessinées classiques, il a mené une carrière peut-être trop discrète, loin de certains plumitifs qui l’ont trop souvent ignoré. Il avait seulement 49 ans.

http://bdzoom.com/166619/actualites/disparition-de-michel-koeniguer-les-editions-paquet-en-deuil…/


Né le 12 août 1971 dans la région de Strasbourg, Michel Koeniguer étudie le dessin à l’école des Arts décoratifs, puis les arts plastiques à l’université de Strasbourg.


Comme beaucoup d’autres jeunes qui rêvent de devenir dessinateurs, il publie ses premiers travaux dans les fanzines des années 1990.


Son premier album, « Bushido », est publié en 2002 aux éditions Pointe noire.

La faillite de cette petite structure lui permet de contacter l’éditeur suisse Pierre Paquet qui lui ouvre les portes de sa maison, à laquelle il sera toujours fidèle.

Il y publie les deux derniers épisodes de la trilogie « Bushido » qui évoque le dernier combat d’un tueur victime d’un cancer face à la mafia japonaise.

Après avoir mis un point final à sa première trilogie, l’illustrateur s’attelle à son nouveau projet Brooklyn 62nd, dont les albums seront publiés de 2005 à 2007. En 2008, Koeniguer va commencer à se tourner vers un genre dont il deviendra spécialiste : les séries de guerres.

Il réalise dans un premier temps un récit sur la guerre d’Irak, The Bridge, puis se lance dans une trilogie sur la guerre du Vietnam intitulé Bombroad. En 2019, il entame un nouveau projet consacré aux derniers jours du régime nazi à Berlin en 1945.

Collaborateur de longue date de l’artiste, les Éditions Paquet lui rendent aujourd’hui hommage : « Personnage haut en couleur, entier, c’était avant tout un ami et un auteur de talent. Pendant près de 20 ans, Michel a proposé des histoires d’une grande rigueur historique et graphique. Son dernier projet, Berlin sera notre tombeau, avait fait de lui un auteur reconnu de la Seconde Guerre mondiale. »



Une interview de l'artiste pour son dernier album sorti le 17 nov. 2020 : "Berlin sera notre tombeau"

https://www.youtube.com/watch?v=NUy9Mmh6PL0



  
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gars d'ain gars d'ain
24/03/2021 22:04:05
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LA BD vient se sortir !


"FUKUSHIMA , Chronique d'un accident sans fin"


Le 11 mars 2011, un séisme effroyable provoque le pire accident nucléaire du XXIe siècle. Dix ans plus tard, Bertrand Galic et Roger Vidal retracent avec force et détails les premières journées d’une tragédie sans fin.


A l'occasion de la sortie de Fukushima, la librairie Dialogues de Brest reçoit en live Bertrand Galic, Pierre Fetet et Cédric Island.

Pierre Fetet est l'auteur dossier complémentaire en poste face d'album et il anime avec passion un site d'information très documenté sur le sujet.

http://www.fukushima-blog.com


VIDEO Rencontre live - Fukushima avec Bertrand Galic et Pierre Fetet

Glénat BD • Diffusée en direct le 2 mars 2021

https://www.youtube.com/watch?v=vIAvM0AjjkQ


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Ribo Ribo
18/12/2020 12:14:34
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Pour les connaisseurs (d'un âge certain) les premières BDs faites à l'aérographe (je crois).

J'ai fait mienne une de ces interjections 'Schlika Schlika...' qui est devenu dans mon langage fleuri 'faire schlika schlika' !

Merci Corben pour tes héroïnes dodues, tes histoires fantastiques et tes monstres légendaires.

Rest in peace guy.


http://corbencomicart.com/gallery.html

  
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gars d'ain gars d'ain
18/12/2020 11:49:30
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Mort du dessinateur américain de BD : Richard Corben

Styliste hors pair et adaptateur de Poe et Lovecraft, le dessinateur de bandes dessinées américain, Grand Prix d’Angoulême il y a deux ans, est mort à l’âge de 80 ans ce 2 décembre 2020.


«C’était un zombie de l’image, un dingue aux images puissantes, folles et d’une justesse non contestable.» C’est en ces termes que Philippe Druillet, visionnaire cintré de la SF monumentale, parlait de l’Américain Richard Corben. Récompensé en 2018 d’un Grand Prix à Angoulême qui venait célébrer l’ensemble de sa carrière, la furie du comic book s’est éteinte mercredi 2 décembre à 80 ans, vient-on d’apprendre de la part de Délirium, son éditeur français.


Avant de faire les belles heures de la génération Métal hurlant, avant de se mettre au diapason de ses personnages sculpturaux en devenant lui-même un adepte de la gonflette, Richard Corben était un maigrichon du Missouri. Né en 1940, il termine ses études d’art lorsque fleurissent aux Etats-Unis les comix underground. Un mouvement contestataire avec lequel il garde ses distances, préférant créer son fanzine Fantagore (nom qu’il reprendra pour monter une maison d’édition) avant de se mettre au service de Jim Warren, célèbre éditeur des magazines Eerie, Creepy et Vampirella. Nourri par les récits d’épouvante de EC Comics et les films de la Hammer, Corben sort du lot avec son dessin hyper-réaliste. Ces courts récits d’horreur gothique et de fantasy forment un théâtre grotesque, dans lequel la lumière vient sculpter des corps distordus et ajouter une formidable intensité dramatique à une écriture qui fait de Corben le maître de la chute à la grinçante cruauté. La bande dessinée selon «Gore» est sanglante, noire et moite.


Avec une incroyable aisance, il compose de sublimes pages en nuances de gris avant de faire parler la couleur comme personne aux Etats-Unis. Dans ses visages se disputent en contraste direct des rouge sang et des couleurs froides, comme aux grandes heures du giallo. La richesse de sa gamme chromatique surprend tellement que des rumeurs naissent autour de ses techniques. En réalité une grisaille (dessin en nuances de gris) à laquelle il superpose un système de calques de couleurs, démantibulant ainsi ses originaux en objets composites. Sur pièces, telles qu’exposées lors de la grande rétrospectives que lui a consacré le Festival d’Angoulême, les couleurs de Corben étaient encore plus folles, limites irréelles tant le résultat résistait à la compréhension d’auteurs chevronnés qui restaient coi devant les planches, comme envoutés. Rare auteur de BD à embaucher des modèles qui posent pour ses dessins, l’Américain est aussi un bricoleur minutieux, qui élabore des maquettes de ses futures créations afin de travailler plus fidèlement les ombres. C’est enfin un des premiers à se tourner vers l’infographie 3D, vers laquelle il se tourne dès que le matériel informatique est devenu abordable.


Corben entame sa phase épique quand Warren Publishing agonise. Son dessin-monde se déploie alors en sagas grandioses comme Den, Bloodstar ou Mondes mutants. Dans le cycle de Den, un employé du bureau falot se métamorphose en montagne de muscles sévèrement burnées en pénétrant un univers fantasmagorique largement pompé des romans de SF John Carter from Mars. Un territoire de barbares viriloïdes et d’aventurières callipyges, puissantes et plantureuses qui souvent dominent les héros.


«La nudité et la sexualité outrancière des Den répondaient à l’esprit de rébellion et à la nature hédoniste qui m’animaient à l’époque, expliquera-t-il bien des années plus tard au magazine Kaboom. Je voulais créer un personnage qui soit le plus épique possible, avec une sexualité plus frontale que tout ce qui avait été fait auparavant en bande dessinée. Ce qui impliquait de bousculer les limites de l’esprit libertaire de la bd underground.» C’est dans les pages du magazine Actuel, en 1972, que la France découvre son travail avec Den, avant que Corben ne fasse partie des premiers auteurs de Métal hurlant en 75. Parmi eux, Moebius, grand gourou de la bande dessinée mondiale, n’a que des mots doux à l’égard de celui qu’il appelle «Richard Mozart Corben»: «Il s’est posé au milieu de nous comme un pic extraterrestre, monolithe étrange, sublime visiteur, énigme solitaire.»


En vieillissant, l’Américain tournera le dos à l’emphase de ses grandioses sagas pour revenir à ses premiers amours: les adaptations de Poe et Lovecraft. Une grammaire devenue si naturelle que même ses scénarios originaux (on pense notamment à Ratgod en 2006) semblent empruntés à ces écrivains. Reclus loin du milieu de la BD, Corben a vu sa popularité décliner au fil des ans et dû frapper à la porte des majors du comics au début des années 2000. Quelques belles choses sortent de ses collaborations avec DC ou Marvel. Comme de bons épisodes de la série Hellblazer, des pages de Hulk ou du Punisher. Chez l’indépendant Dark Horse, le génial Mike Mignola lui prête l’univers de monstres et d’ombres de Hellboy, taillé quasiment sur-mesure pour Corben.


Pour toute une génération qui n’a pas connu Métal hurlant, la carrière de Corben est longtemps passée sous le radar. Victime d’un éditeur marlou qui a disparu avec nombre de ses originaux, les livres de l’Américain ont disparu. Le micro-éditeur Toth aura bien republié quelques ouvrages, mais il aura surtout fallu attendre les années 2010 pour que son œuvre soit reprise par Delirium, qui s’attelle à la publication d’anthologies des années Eerie et Creepy ainsi que d’œuvres plus tardives. Indisponibles depuis des années, les grandes sagas de Corben restent toujours réservées aux farfouilleurs de vide-grenier et attendent des jours meilleurs pour que des yeux neufs puissent s’y perdre à leur tour.

  
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gars d'ain gars d'ain
03/02/2020 22:26:32
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Le 47e Festival International de Bande Dessinée a récompensé, entre autres, “Révolution t.1” de Florent Grouazel et Younn Locard.


Voici le palmarès complet.


• BD : Emmanuel Guibert reçoit le Grand Prix du festival d’Angoulême


Entretien pour Télérama avec emmanuel Guibert

https://www.telerama.fr/livre/bd-emmanuel-guibert-recoit-le-grand-prix-du-festival-dangouleme,n6597389.php


• Fauve BD Alternative : "Kamikaze" (Croatie)

• Fauve Polar SNCF : "No direction" d’Emmanuel Moynot (Sarbacane)

• Fauve Prix du Public France Télévisions : "Saison des roses" de Chloé Wary (Flblb)

• Fauve du Patrimoine : "La main verte et autres récits" de Nicole Claveloux (Cornelius)

• Fauve Révélation : "Lucarne" de Joe Kessler (L’association)

• Fauve de l’Audace : "Acte de Dieu" de Giacomo Nanni (Ici même)

• Fauve de la série : "Dans l’abîme du temps" de Gou Tanabe et H. P. Lovecraft (Ki-on)

• Fauve spécial du Jury : "Clyde Fans" de Seth (Delcourt)

• Fauve d’or - prix du meilleur album : "Révolution t.1/3 " de Florent Grouazel et Younn Locard (Actes Sud - L’An 2)

• Prix Goscinny : "Le Dernier Atlas", de Gwen de Bonneval et Fabien Vehlmann (éd. Editions Dupuis)

• Prix Jeunesse ; "Les Vermeilles", de Camille Jourdy (éd. Actes Sud BD)

• Prix Jeunes Adultes : "Le Tigre des neiges #4" , d’Akiko Higashimura (éd. Le Lézard Noir)


Personnellement, comme d'autres amateurs de bd, je peux que m'étonner de certains prix... Les albums de Nicole Claveloux ont fini soldé et les bouquinistes avec eu la bonne idée de mettre en rayon s'en sont mordu les doigts. ça fait partie des livres qui peuvent rester plusieurs années en rayon sans que personne ne l'ouvre... Y'a tant d'autres très bonnes histoires du patrimoine qui auraient mérités ce prix...

On pourra encore s'étonner que l'on récompense finalement assez peu les succès publics et les albums plébicités par les lecteurs. On pourrait même parler comme ces dernières années de distribution de prix élitistes qui ne rend pas forcément service au marché du livre de la bande dessinée. Certains de ces albums sont des tirages que l'on peut qualifier de confidentiels et seront gonflés par les bibliothèques qui les achèteront. Mais ça fait pas forcément un bon livre...

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gars d'ain gars d'ain
02/02/2020 14:45:48
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Les Editions Bambou / Grand Angle et maintenant depuis septembre 2019 Drakoo publient gratuitement ce petit journal fort intéressant que l'on peut trouver en librairie gratuitement en version papier quand les autres sont pas passé avant vous !


Le voici donc en version PDF toujours offert par Bamboo éditions !


Le N°66 (Janvier février 2020) de Bamboo Mag (84 pages de news BD, de nouveautés et de pages BD !

https://www.bamboo.fr/magazines_download.php?fichier=BambooMag66.pdf


Bonne lecture... Phylactèrement votre !

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Message complété le 02/02/2020 14:49:06 par son auteur.

En prime dans ce numéro, toutes les annonces de ce qui fera année 2020 de cette belle maison d'édition qui a fété ses 20 ans, en 2018 avec une belle rencontre public / auteur à Charnay Les Mâcon. Où je m'étais bien sûr rendu !
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gars d'ain gars d'ain
02/02/2020 12:53:36
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kaboombd.tv

L'émission video consacrée à :

N°50 : Emmanuel Lepage

Loin de l’image de l’auteur isolé dans son atelier, Emmanuel Lepage, d’origine bretonne, incarne l’artiste avide de voyages, de rencontres, de découvertes et de partage. Son goût pour l’évasion et sa curiosité pour le monde et les gens donnent forme à une œuvre colorée d’une grande finesse et sensibilité, synonyme d’exaltation, d’intensité et d’humanité.

Ses couleurs somptueuses et ses récits nous emmènent dans un univers fascinant qui invite à voir le monde autrement…

https://www.kaboombd.tv/portfolio/tome-50-emmanuel-lepage-lexplorateur/


Enfant, on s'est tous imaginé spationaute, pâtissier-magicien, dresseur de croco-lion... À six ans, Emmanuel Lepage, lui, se rêvait dessinateur. Une chimère dont il a fait, avec acharnement et constance, une réalité. Le dessinateur a 20 ans quand paraît «Kelvinn», son premier album. Vingt-deux ans plus tard, l'auteur plourhannais peut se targuer d'une quinzaine d'ouvrages dont des morceaux de bravoure nommés «Névé», «La terre sans mal» ou «Muchacho».


La bande dessinée chevillée au corps

Cette vocation précoce, rapidement mise en oeuvre, prend corps à l'âge de 13 ans après une rencontre avec Jean-Claude Fournier, dessinateur de Spirou. «Mes influences graphiques, au début, ont sans doute été celles de l'école franco-belge, avec des personnages "gros nez", se souvient-il, mais petit à petit, je me suis orienté vers le réalisme». Une voie sur laquelle il a été guidé par Pierre Joubert puis Christian Rossi, «le plus grand dessinateur de BD réaliste de sa génération». Le jeune dessinateur a pourtant longtemps caché aux autres son désir. Pas par manque de confiance en lui mais pour qu'on le laisse en paix. «Quand je disais que je voulais faire de la bande dessinée, j'avais le droit à une tape amicale dans le dos et on me disait: ce n'est pas très raisonnable, qu'est-ce que tu veux faire comme métier?» Les remarques des fâcheux ne l'ont jamais touché. Pas un instant, il n'a envisagé de renoncer. Ça lui était impossible. «J'avais la bande dessinée chevillée au corps».


«L'imaginaire naît le crayon à la main»

Cet amour inconditionnel pour le dessin n'a fait que croître avec le temps. Car la bande dessinée, c'est sa vie. Sa façon de raconter le monde. De se raconter. «J'ai envie de dire des choses et de susciter, peut-être, une réflexion. C'est aussi une façon d'être au monde. Le dessin, c'est ma façon d'exister». La finesse de son trait, la chaleur de ses couleurs, l'humanité de ses personnages en disent long sur la sensibilité de l'auteur. Dans l'oeuvre d'Emmanuel Lepage, l'élégance de l'homme se confond avec celle du dessinateur. Auteur aujourd'hui confirmé et reconnu, le dessinateur pourrait se contenter de buller et de refaire, adnauseam, des ersatz de ses succès. Pure fiction, la pensée ne l'a même jamais effleuré. «J'aurais du mal à faire toujours la même chose, je crois que je m'ennuierais. Le monde du dessin est tellement vaste que j'ai envie d'explorer des choses nouvelles». Huit heures par jour, souvent plus, Emmanuel Lepage planche à sa table à dessin. Vingt fois sur le métier, il remet l'ouvrage. «C'est là que les formes viennent. Je n'ai pas de visions ou de flashs, ça ne tombe pas du ciel! L'imaginaire naît le crayon à la main». Chaque album est l'occasion d'une remise en question. D'un ouvrage à l'autre, son dessin évolue. Aux grands décors de «Muchacho» ont ainsi succédé les dessins plus épurés de «Oh les filles!», son dernier album paru. Un besoin de changement qui n'est pas sans conséquence. «Ça déstabilise beaucoup les lecteurs, je me prends des bouillons aussi, mais ce sont des choix conscients». Et qui lui permettent de garder bonne mine.


Quelques une de ses BD ...

• L'Envoyé (2 tomes) | 1990 1991

• Kelvinn (2 tomes) | 1987 1988

• Névé (4 tomes) | 1991 1997

• La Terre sans mal | 1999

• Alex Clément est mort | 2000

• Fragments d'un voyage | 2003

• Muchacho | 2004 2006

• Oh les filles ! (2 tomes) | 2008 2009

• Un printemps à Tchernobyl | 2008 2012

• Australes - Deux récits du monde au bout du monde | 2011 2014

• Ar-Men, l'Enfer des enfers | 2017

• Les Voyages : d'Ulysse (2016), d'Anna (2005) , de Jules (2019)


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gars d'ain gars d'ain
27/01/2020 13:31:43
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Wasterlain, le papa du fameux Docteur Pôche revient avec un tout nouveau "Jeannette Pointue"


Jeannette Pointu N°21 : Fake News Fiction

De Wasterlain • Série : Jeannette Pointu (tome 21)

24 x 30 cm, cartonné. Couleurs. 52 pages

ISBN : 9782352835318 • Janvier 2020

Prix : 14.00 € (Disponible)

Genre : Humour, Jeunesse


Le Storyboard :

Jeannette toujours en prise avec l'actualité a repris du service cette fois à bord de l'Aquarius. Le drame des migrants va bouleverser sa vie et la pousser à décrocher. Découvrira-t-elle avec la création artistique un nouvel équilibre ?

La vie de Jeannette va basculer au cours d'un reportage à bord de l'Aquarius, le navire est pris dans une tempête alors qu'il porte secours à des migrants. Si elle parvient par miracle à s'en sortir, son chemin vers l'Europe traverse des pays instables et la mort la frôle plus d'une fois.

De retour dans une France où gronde l'agitation sociale des gilets jaunes, elle découvre qu'elle est portée disparue et que son journal racheté par un grand groupe de presse arrête le journalisme d'investigation. C'est est trop, elle décide de raccrocher et se tourne vers des activités artistiques.


Rassurez-vous, elle reprend vite du service pour couvrir les activités d'une ONG environnementale. Ce qui ne va pas l'empêcher de se fourrer dans un sale guêpier : il faut dire qu'elle a tout d'une espionne...

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On avait perdu la trace de Jeannette Pointu depuis 2005 comme du Docteur Pôche qui avait déjà fait son retour chez Mosquito Editions. Jeannette Pointu comme d'autres séries phares de Dupuis /Spirou a fait l'objet l'objet d'une "charrette" au moment de changements de propriétaires chez Dupuis et ligne éditorialiste . En clair, collections virées du catalogue pour vente insuffisantes comme le sabordage de la prestigieuse collection "Repérages" .

C'est bien dommage de voir traité ainsi des auteurs talentueux et c'est avec une grande joie que va pouvoir se plonger de nouveau dans les riches scénario de Wasterlain avec comme toujours une thématique d'album bien à propos. ...


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Quelques planches de l'histoire !

http://www.editionsmosquito.com/ouvrage-316.html

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gars d'ain gars d'ain
27/01/2020 12:30:36
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BD 2020 : La France aime le 9ème art

PRÉSENTATION PUBLIÉ LE 10.09.2019

https://www.bd2020.culture.gouv.fr

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https://app-eu.readspeaker.com/cgi-bin/rsent?customerid=7206&lang=fr_fr&voice=Thomas&readclass=content&url=https%3A%2F%2Fwww.bd2020.culture.gouv.fr%2FPresentation-BD-2020

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BD 2020 : la France aime le 9e art

Le ministre de la Culture, Franck Riester, a annoncé lors de la 46ème édition du festival international de bande dessinée d'Angoulême, en janvier 2019, l’intensification de la politique publique en faveur de la bande dessinée, dont le premier axe consiste à faire de l’année 2020 une année dédiée à la bande dessinée sur l’ensemble des territoires et pour tous les publics.


Le ministre de la Culture a confié l’organisation de cette Année de la bande dessinée, baptisée « BD 2020 », au Centre national du livre (CNL) et à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (CIBDI), en collaboration avec le service du Livre et de la Lecture de la direction générale des Médias et des Industries culturelles du ministère de la Culture.


2020 sera l’année de la bande dessinée, sous toutes ses formes et sur l’ensemble des territoires.


Dès le 30 janvier 2020, lors de la 47ème édition du festival international de bande dessinée d'Angoulême et pour une année entière, sont prévus partout en France :


× deux grandes expositions ;


× cinq événements organisés par le CNL ;


× de nombreuses manifestations référencées BD 2020 et géolocalisées sur le site officiel ;


× des cycles de rencontres, conférences et colloques sur la BD ;


× la circulation sur tout le territoire d’expositions itinérantes ou numériques à réserver ou à télécharger depuis le site BD 2020.


Des partenariats avec :


de grands musées et des monuments historiques ;

des partenaires privés ;

des scènes thématiques…

Le programme et les inscriptions seront bientôt disponibles en ligne.


Pour toute demande, un contact unique : bd2020@facondepenser.com



Présentation des acteurs

Le Centre national du livre (CNL)


Créé en 1946, le Centre national du livre (CNL) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il a pour missions de favoriser la création, l’édition, la promotion et la diffusion de livres de qualité à travers des actions de soutien aux divers acteurs de la chaîne du livre (auteurs, traducteurs, éditeurs, libraires, bibliothèques et organisateurs de manifestations littéraires). Il attribue ainsi des subventions et des prêts après avis de commissions spécialisées. Les interventions du CNL répondent à un triple objectif culturel, éducatif et économique.


https://www.centrenationaldulivre.fr/


La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (CIBDI)


La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image est un établissement public de coopération culturelle à caractère industriel et commercial, créé, administré et financé par le département de la Charente, l’État (ministère de la Culture), la ville d’Angoulême et la région Nouvelle-Aquitaine.


La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image (CIBDI) développe, dans le cadre de BD 2020, une programmation riche et variée avec, notamment, de nombreuses expositions organisées au sein du musée de la bande dessinée.


L’exposition « Lewis Trondheim fait des histoires », du 29 janvier au 10 mai 2020, mettra en lumière l’oeuvre de Lewis Trondheim, touche à tout d’exception, qui s’est essayé à la fois à la science-fiction, au western, au polar, à l’autobiographie, à la comédie sentimentale, mais aussi à l’heroïc fantaisy. En 2006, il reçoit le Grand Prix de la Ville d’Angoulême et est le créateur du « Fauve » devenu la mascotte du Festival. L’exposition

présentera plus de 150 originaux (planches, illustrations, carnets) dans un parcours scénographié abordant une dizaine de thématiques : l’apprentissage du dessin, l’autoreprésentation, la carrière de son personnage fétiche Lapinot, les monstres, robots et aliens, la série d’heroïc fantasy Ralph Azham, le travail en collaboration, la BD jeunesse, l’expérimentation formelle, les angoisses du créateur et du citoyen …


Une autre exposition d’envergure, « De Popeye à Persépolis : culture populaire, bande dessinée et animation», se tiendra à partir du 12 juin 2020 et se poursuivra jusqu’au 21 février 2021. Destinée à tous

les publics, divertissante et éducative, elle aura pour propos inédit de montrer comment la bande dessinée et l’animation ont grandi ensemble au coeur de la culture populaire.


Pour mettre à l’honneur les auteurs qui participent à la vie créative de la Capitale mondiale de la bande dessinée (Unesco, 2019), la Cité développera de nombreuses actions tout au long de l’année 2020 :

- l’organisation de « Regards Croisés » de la New Factory avec des auteurs de bande dessinée en conversation avec des acteurs socio-culturels ou d’autres horizons (écologie, politique, technologie…)

- la création de cabinets de curiosité, confiés successivement à dix auteurs du territoire qui investiront un espace de la librairie de la Cité pour y déployer leur univers et leurs œuvres. Une programmation

de médiation à l’attention du jeune public sera développée spécialement ;

- la mise en place de cartes blanches à la librairie de la Cité avec des éditeurs néo-aquitains et la création de séquences de médiation pour une meilleure découverte des métiers du livre ;

- la réalisation de capsules vidéo d’auteurs et autrices du territoire sur le thème « La bande dessinée qui a changé ma vie »


Enfin, la publication du Bouquin de la Bande dessinée (éditions Robert Laffont) donnera lieu à un événement à la CIBDI, avec plusieurs de ses contributeurs. Ouvrage de référence sans précédent, le Bouquin de la Bande dessinée – Dictionnaire esthétique et thématique, sous la direction de Thierry Groensteen, présentera un état complet et structuré du savoir et de la pensée de la bande dessinée.Pour la première fois, cet art se trouvera interrogé dans toutes ses composantes, ses spécificités creusées, ses potentialités dépliées. Cet ouvrage de 3.000.000 de signes constituera un événement éditorial majeur, dans une des collections les plus prestigieuses de l’histoire éditoriale française.


http://www.citebd.org/

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gars d'ain gars d'ain
03/10/2019 08:35:53
1

Disparition par la petite porte d'un grand dessinateur qui aura eu hélas du mal à ce faire connaitre ....

J'avais attendu avec impatience la suite du 1er tome de « Le Matin des suaires brûlés ». Et il y en aura eu 4. je l'avais renoontré en dédicace. ça reste un beau souvenir. Merci à toi....


Décès de Patrick Tandiang : fantastique et réalisme

1 octobre 2010 | Par Henri Filippini

http://bdzoom.com/146673/actualites/deces-de-patrick-tandiang-fantastique-et-realisme/

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Patrick Tandiang qui nous a quitté le 27 septembre dernier était un « enfant » Soleil, né dans le sillage de « Lanfeust de Troy ». Après avoir oeuvré pour Soleil et Delcourt, il s’apprêtait à faire son entrée dans le catalogue Grand Angle. Il avait 58 ans.

Né à Neuilly-sur-Seine le 6 décembre 1960, Patrick Tandiang qui vivait à Courbevoie a étudié le dessin publicitaire et les arts graphiques aux États-Unis. Il commence par travailler comme illustrateur puis devient directeur artistique dans des agences publicitaires. Il se lance dans la bande dessinée au début des années 90. Influencé par Frazetta, Wrightson, Caniff, Giraud…, il soigne décors et costumes dans ses planches aux noirs et blancs contrastés. C’est tout naturellement que ce passionné de fantastique et d’heroic fantasy propose ses premiers travaux aux jeunes éditions Soleil.


Il publie son premier album en 1994, « Le Matin des suaires brûlés », série en quatre volumes écrite par Gary Lukinburg (Yann Cherrier). Toujours pour Soleil il débute « L’Odyssée de Japper Jack » en 2004, sur un scénario de K. Solon, autre pseudonyme de Yann Cherrier. Hélas, un seul album de cette série avortée sera publié.


Il rejoint les éditions Delcourt où en 2009 il dessine un opus de la série « 7 », « Sept prisonniers » sur un scénario de Mathieu Cabella. Deux ans plus tard, il participe au collectif « Spyder » écrit par Latour. Enfin, en 2014 il dessine un album de la série « L’Homme de l’année », « 1492 ». En 2017 les éditions DBDLM publient un superbe artbook réunissant 92 planches et illustrations. On peut y admirer l’utilisation de la plume, des feutres et des pinceaux.


Il abandonne la bande dessinée pour la production audiovisuelle travaillant pour Europacorp sur « Anna », « The Lady »…


Il y revient avec « Le Bossu de Montfaucon », un diptyque historique écrit par Philippe Pelaez, qui devait sortir en 2020 aux éditions Bamboo sous le label Grand Angle. Ce récit qui se déroule en 1484 évoque l’histoire de Louis d’Orléans prince de sang furieux de s’être vu refuser la régence du futur Charles VIII au profit d’Anne de Beaujeu. Alors que se prépare le siège de Nantes, il reçoit la visite de Pierre le Bâtard et d’un curieux bossu tiré des caves du gibet de Montfaucon. Espérons pouvoir un jour découvrir les planches de ce projet inachevé.


Henri FILIPPINI


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Allez voir en ligne son site : y'a de magnifiques illustrations en gallerie à voir.

http://patricktandiang.com

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gars d'ain gars d'ain
22/09/2019 18:53:34
0

Le Catalogue PDF de la prochaine grosse vente BD Daniel Maghen à Douot en octobre 2019 !


Catalogue général de la vente aux enchères du 11 octobre 2019

https://catalogue.gazette-drouot.com//pdf/1668/100102/DM-def.pdf?id=100102&cp=1668

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gars d'ain gars d'ain
22/09/2019 18:44:57
0

Triste nouvelle d'un dessinateur que j'avais apprécié dans le journal de Spirou...


Dernier voyage pour le dessinateur Charles Jarry

http://jarry-charles.be/biographies.html

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13 septembre 2019 Par Henri Filippini


Bien qu’ayant collaboré aux deux journaux phares de la bande dessinée franco-belge, Spirou et Tintin, Charles Jarry n’a pas réussi à pérenniser ses diverses créations. Malgré les galères, les déceptions, il a réussi à exercer la profession dont il rêvait, dessinateur. Il s’en est allé en toute discrétion le 5 septembre.


Né à Bruxelles le 5 décembre 1942, Charles Jarry débute des études techniques à l’Athénée Royal de Lacken avant de s’inscrire à l’Académie Royale de Bruxelles où il étudie le dessin afin de réaliser son rêve, devenir dessinateur de bande dessinée.

En 1966, il travaille comme metteur en pages aux éditions Marabout avant de publier l’année suivante son premier récit authentique dans les pages de Tintin, », « L’Homme qui pouvait exploser ». En 1969, inspirée par son épouse, il crée « Élodie d’Avray », héroïne réaliste au bref destin. A la même époque, il collabore aussi aux pages d’actualité de l’édition belge de l’hebdomadaire Pilote. Assistant du dessinateur Raymond Reding (« Vincent Larcher », « Section R »), il effectue un premier déplacement en Afrique financé par l’Unicef. Ce voyage marque le début de sa passion pour l’aventure écologique et la création de « Boy » dans Spirou en 1979. Deux ans plus tard, il campe le duo « Costa et Ian Harlan », histoire d’aventures exotiques qui prend ensuite le titre des « Baroudeurs sans frontières ».

Publiée par Spirou, la série passe en 1988 dans Tintin où elle change une nouvelle fois de titre, « Costa » le temps de trois épisodes. Faute de succès, Jarry publie à partir de 1991 les trois ultimes épisodes de la série sous le label Synopsis qu’il a créé. En 1995, il propose « Simon Arkhane » sous le pseudonyme Shannon. C’est dans les pages de Baroud magazine autoédité à partir de 1986 qu’il campe de sages pin up, premier pas vers un lectorat adulte, avant de livrer des récits érotiques au magazine Bédé Adult’ à partir de 1997 sous la signature Vinicius.

Notons, « Julie Brûlante », puis la création de Lady Roberta de Villiers héroïne de « Madame Roberta »… puis « Wanda la She-Mâle », « Le Chalet des délices », « Eros Tanga »… Ses histoires teintées d’humour et de sadomasochisme font preuve d’originalité au sein du journal. Il auto édite son dernier ouvrage en 2009 sous le label CH.J, « Requiem pour Malwin », sur un scénario de Lara Ferkovic.

Travaillant beaucoup d’après photos, aussi bien pour les décors que pour les personnages, Charles Jarry était un dessinateur réaliste méticuleux au trait parfois un peu trop raide.


Une planche de "Boy" prépubliée dans Spirou, série qui deviendra les "Baroudeurs sans Frontière", puis Costa ...

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