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Lait: Leclerc s'engage à rémunérer 350 euros la tonne pour sa marque p

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Waine 70 Waine 70
30/06/2017 19:16:49
3
@ dubaisan,


pour un élévage "normal" ( ça veut dire pour moi au controle laitier ...), une vache produit entre 6500 et 8500 l de lait par an ( les meilleures dépassent les 10 et 12 000 l).

En soit, produire du lait ne coute pas cher; de l'herbe, des vaches, une fourche pour sortir le fumier... et roule Simone ... pour faire vite.

Là ou cela devient compliqué, c'est dès que l'on veut avoir une certaine taille ... afin de se moderniser pour se soustraire aux tâches.
On remplace la fourche par un manuscopique, on prend une dessileuse, video surveillance pour les velage, et le fameux robot de traite ... ajouté à tout cela les normes !!! (tant de m2 par bestioles, tel matériaux, la ventilation brumisation... un abri pour les hirondelles qui bouffent les mouches ...?... )

Le gars qui fait son investissement il y a 5 ans avec des quotas laitiers et prix encadrés qui se retrouve maintenant dans un marché dérégulé avec les mêmes charges ( et surtout emprunts) est vite coincé si une crise dure longtemps.

Il est difficile de dire combien coute à produire un litre de lait suivant l'agriculteur et le type d'investissement qu"il a fait, mais 350 E/T c'est le même prix que j'avais il y a 15 ans qd g arrété.
Il y a 15 ans, à ce prix là je vivais bien ( j'avais pas d'investissement aussi...).
Maintenant, qui est capable de vivre avec sa paye d'il y a 15 ans ...?...

Et si la plupart des suicides sont dans les laitiers et les éléveurs, c'est pas non plus par hasard il me semble ...


...

  
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gars d'ain gars d'ain
30/06/2017 17:48:47
3
Un lait qui paie vraiment les éleveurs laitiers...

.
  
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gars d'ain gars d'ain
30/06/2017 17:47:46
0
Ah... non Dubaisan... avec tout le respect que je te dois, c'est moins...

Les chiffres de moyenne nationale de 2013 sont là.

L'institut de l'élevage a publié les résultats de plus de 2,5 millions de vaches contrôlées par les entreprises de France Conseil Elevage en 2013. En constante hausse depuis les dix dernières années, la production par vache a subitement chuté de 146 kg de lait entre 2012 et 2013 pour s'établir à 8.415 kg de lait en moyenne.

http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/genetique-race/article/la-production-par-vache-en-baisse-tout-comme-le-nombre-d-elevages-1175-99677.html

Et ce sont les élevages au Contrôle laitier, ce sont les plus performants. Avec ceux qui ne sont pas adhérents au
Contrôle laitier, on moyenne sérieusement à la baisse...

Vous voulez faire une bonne action , faites comme moi pour soutenir les producteurs, achetez le lait " «C'est qui le patron» et laissez tomber le lait "Leclerc" qui pratique un prix qui se fout aussi la gueule des agriculteurs...

La marque de lait «C'est qui le patron» a vendu 5 millions de briques depuis son lancement il y a quatre mois. Une progression de ventes parmi les plus importantes constatées ces dernières années dans la grande distribution.

Les éleveurs peuvent retrouver le sourire. Le lait vendu sous la marque «c'est qui le patron?» connaît un fort succès. Le seuil des 5 millions de briques vendues depuis son lancement vient d'être franchi. «C'était l'objectif annuel de départ dont nous rêvions tous, les producteurs et la laiterie LSDH. Nous l'avons atteint en un peu moins de 4 mois, ce qui est tout bonnement incroyable», se réjouit au Figaro Nicolas Chabanne, responsable de l'Association des Gueules cassées, à l'origine de cette initiative. Dans ce système novateur, le prix d'achat - de 99 centimes pour une brique d'un litre de lait UHT demi écrémé - a été fixé par le consommateur. «Ce sont les milliers de Français que nous avons consultés sur internet qui ont déterminé le prix d'achat de 99 centimes et adhéré à ce projet, rappelle Nicolas Chabanne. Ce prix permet à l'éleveur de vivre dignement de son métier en vendant son lait avec une marge».

Dans certaines grandes surfaces, comme à Carrefour Ecully dans le Rhône, le lait «c'est qui le patron?», représente jusqu'au quart des ventes de lait UHT, comme le témoignait récemment le responsable du rayon sur M6. Face cet engouement, la grande distribution ne pouvait rester inerte. Trois nouveaux distributeurs relayeront dans quelques jours cette initiative pour laquelle Carrefour avait répondu présent dès novembre 2016, puis Colruyt un peu plus tard. Une liste qui s'allonge. «L'ensemble des magasins Intermarché, Auchan et Cora vendront à partir du 15 mars nos petites briques bleu-ciel», confie Nicolas Chabanne.

.
  
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Dubaisan Dubaisan
30/06/2017 16:34:32
0
1000 litres payes 350 euros.....HT ou TTC?
rendement moyen d'une vache laitiere = 28 litres*/ jour pendant 10 mois => il faut 36 (35,7 exactement) vaches pour produire 1000 L/ jour.<p>=> Sur 1 mois le CA peut etre estime aux alentours de: 30 x 350 Euros = 12500 euros.
Maintenant que coutent '' l'entretien'' ( emprunts, amortissements, foin, veterinaire, trayeuses etc....de 36 vaches? La je ne sais pas.
Waine au secours!</p>
* les prim'Holstein peuvent atteindre 60 L / jour au pic de lactation.

Message complété le 30/06/2017 16:36:15 par son auteur.

CA = 10500 et non 12500, tape trop vite!

  
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nodless nodless
30/06/2017 15:21:10
2
resultat de l'UE rien a espérer, ça sera comme ça pour tout , quand au chomage les travailleurs détachés et la reforme du code accéléreront le processus, seul le tourisme sauvera les meubles
  
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gourdou gourdou
30/06/2017 15:00:40
2
ils ne produisent plus à armes égales avec les pays de l'est!!!!les frais sont trop importants en plus Lecler et compagnie c'est du Bla BLA!!!!!
  
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casandol casandol
30/06/2017 13:50:46
1
35 cm le litre alors que ça leur coute 43 cts a produire ...
  
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casandol casandol
30/06/2017 13:50:46
0

Le distributeur indépendant E.Leclerc s'engage à rémunérer les éleveurs fournisseurs de sa marque propre 350 euros les 1.000 litres de lait (AFP/Archives/JEAN-SEBASTIEN EVRARD)

Le distributeur indépendant E. Leclerc s'est engagé vendredi à rémunérer les éleveurs fournisseurs de sa marque propre 350 euros les 1.000 litres de lait, alors que les producteurs du secteur se mobilisent pour obtenir une revalorisation de leurs revenus.

E. Leclerc "annonce que les éleveurs laitiers fournissant le lait de ses briques et bouteilles de lait +Délisse+ de Marque Repère percevront 350 euros/1000 litres quelles que soient les fluctuations du marché", indique le groupement dans un communiqué.

L'enseigne indique également qu'elle sera "attentive à ce que ces sommes, versées par l'intermédiaire des transformateurs en fin d'année, soient intégralement rendues aux éleveurs".

Cet engagement sera assuré jusqu'à fin 2017, dans l'attente de mesures de régulation des marchés par les pouvoirs publics.

"Nous souhaitons nous engager fortement avec notre marque propre, le temps que l'Etat français propose le cadre économique et réglementaire sécurisé qui favorisera l'amélioration durable de la situation des éleveurs", déclare Jean-François Huet, président de la commission des enjeux agricoles chez E. Leclerc, cité dans le communiqué.

Cette commission, récemment créée par Leclerc, a pour but "de pouvoir réfléchir, proposer des accords de partenariat, et chercher toute forme de valorisation de l'offre hors tempo de la négociation", explique Michel-Edouard Leclerc, président du groupement, sur son blog.

"Ces initiatives ne sauraient dédouaner ni l'Etat, qui doit reconstruire un cadre plus pérenne pour agir concrètement sur les marchés, ni les producteurs, qui doivent dire comment ils souhaitent s'organiser pour faire cohabiter sur des marchés de plus en plus concurrentiels et volatiles, des modèles de production diversifiés", a estimé M. Leclerc.

Sur fond d'envolée des cours mondiaux de produits comme le beurre, les producteurs de lait français ont repris depuis mi-juin leur mobilisation pour demander une revalorisation des prix et de leurs revenus, renvoyant dos à dos transformateurs et distributeurs.

Depuis, plusieurs distributeurs français ont affiché leur solidarité, certains comme Intermarché indiquant même clairement leur volonté d'augmenter leurs tarifs.

Tous ont toutefois réclamé aux industriels et transformateurs davantage de visibilité sur la part des hausses de prix qui sera effectivement reversée aux éleveurs.

Lidl avait également interpellé le ministre de l'Agriculture "pour demander que les éleveurs bénéficient d'un revenu minimum garanti, fruit de leur travail".

© 2017 AFP

  
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