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Re:Réforme du travail: ce que prévoient les ordonnances

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fipuaa fipuaa
23/09/2017 19:52:36
1
un paradis pour mondialiste qui se révolte
tout est dans la première phrase :Qualifiés, bon marché, peu protégés par la loi, les ouvriers serbes ont tout pour plaire aux multinationales étrangères

<p>http://www.lavoixdunord.fr/222352/article/2017-09-23/en-serbie-la-revolte-des-ouvriers-face-leurs-patrons-etrangers</p>

Message complété le 23/09/2017 19:52:57 par son auteur.

http://www.lavoixdunord.fr/222352/article/2017-09-23/en-serbie-la-revolte-des-ouvriers-face-leurs-patrons-etrangers

  
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CRI74 CRI74
23/09/2017 16:34:20
0
Evidemment , la paupérisation accélérée du pays n'intéresse nullement le Medef et sympathisants , pour le coup parmi les plus nantis de la planète .


Ah , ces nantis de salariés précaires français qui n'arrivent même plus à se loger correctement !
  
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jipes jipes
23/09/2017 14:05:56
1

@ Dubaisan,
你好我的朋友。


Je suis allé faire mes courses ce matin à mon supermarché favori et je me suis permis de relever quelques prix.


- canette prix au kg euros 9.90


par contre


- magret de canard 15.99 euros le kg
- magret de canard (qualité supérieure) 19.90 euros le kg


Les prix peuvent varier d'une région à l'autre. A l'endroit où je vais me fournir, plus de la moitié de la clientèle vient de Suisse, ce qui peut expliquer certaines différences.


Bon dimanche à venir.





  
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Dubaisan Dubaisan
23/09/2017 04:53:14
5
Salut l'ami Jipes,


Bien d'accord avec toi sur les euils. C'est tres regrettable qu'ils n'aient pas ete supprimes en dessous de 300 salaries.
Cela dit, si les carnets de commande se re-garnissent, ca n'empechera pas les entreprises d'embaucher.
Le vrai et seul critere de l'embauche reste et restera: le carnet de commandes et sa visibilite dans le temps.
Les seuils, comme la competitivite des entreprises (dont le cout du travail), le prix des matiere premieres, les taux d'interets les taux de change, le tout par rapport a leur concurrents (mondiaux) sont des contraintes qu'il faut alleger au maximum.
Ce matin, j'ai achete a mon detaillant du canard (pret a cuire -1.634 kg pour 14.7 rmb soit 8.99 rmb/kg et 1.14 euros/kg) Quel est le prix en France? Quand je regarde sur Internet je vois:
''Canette de barbarie environ 1kg600 prête à cuire Prix au kg : 11.80€ Soit 18.88€ la pièce.''. Le rapport de prix est de 10.35 fois plus cher. Ce n'est pas normal, ce rapport de prix avec la Chine devrait etre au plus de 5 mais pas de 10.35!!
MIN Rungis Volailles marché du 30/08/17 (cours Gros) unité : HT le kg*:
- canard (magret ) France standard : 12.5 €
- canard (magret ) UE standard : 9.8 €
Soit 27.55 % plus cher celui de France que celui de l'UE.
Si les prix en France baissaient de 27% , ca changerait sacremment le pouvoir d'achat des gens avec les salaires actuels. Non?
Mais pour en arriver la, il faudra d'abord baisser et drastiquement les depenses de l'Etat et de celles de toutes les collectivites publiques regions, departements....y compris la SS, CAF, Assedic et cie....et baisser la ''dette'' qui est toujours la, mais dont plus personne ne parle.

Message complété le 23/09/2017 04:59:42 par son auteur.

Et MCM a bien raison, de souligner que les ''pauvres'' esclaves francais sont des vrais nantis par rapport a beaucoup d'autres pays.

  
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moicmoi moicmoi
22/09/2017 22:48:35
7
angeloysse
« « nous ne sommes pas très loin de l'esclavage !!! » »

Heu….oui. C’est un point de vue. C’est le tien . Mais….

Mais je ne suis pas sûr que les esclaves bénéficiaient de 5 semaines de congés payés, de RTT, d’allocations familiales, de couverture maladie, de primes de ci primes de ça, du 1% logement, du droit de grève, du CHSCT, du comité d’entreprise, de temps pour représentation syndicale, qu’ils pouvaient partir en retraite à 60 ans, etc.. que leurs semaines de travail ne comptaient que 35 heures, ..

Tu voudras bien m’excuser, mais je pense que ton propos comparant le traitement du salarié Français actuel (sans parler des régimes spéciaux) à celui de l’esclave est un tout petit peu disproportionné.
Les salariés, en France, bénéficient de tout ceci, et même de plus. Ce qui a un coût ! Coût supporté par les entreprises. Coût qui pèse sur la compétitivité des entreprises. Et donc, sur la balance commerciale, Et, in fine, qui pèse sur les embauches, et donc, sur l’emploi.

L’idéal serait que les politi-cons européens tendent vers le nivellement par le haut , Mais nous en sommes carrément à l’opposé. Et pourtant, cet alignement social aurait dû être un impératif (entre autres) inflexible pour entrer dans l’union européenne. Ce qui est loin d’être le cas !
La politique de l’E.U. est de « «faire du chiffre », (les accueillis étant évidemment reconnaissants, donc pro-européens).
La politique migratoire de l’ E.U. est une démonstration qui rajoute au constat actuel. La condition des européens actuels ne leur importe pas plus que des crottes de bique !
Mais je dis depuis près d’un an, je le répète, je le re-répète : macron est le joujou du patronat, de la finance, de l’Europe, et à ce titre, il ne peut que faire leur jeu.
Maintenant, il est évident que le code doit être modifié, que certains avantages qui n’ont plus lieu d’être doivent être supprimés, …mais je persiste à dire : messieurs les politicons hypers priviigiés, montrez l’exemple ! abandonnez vos scandaleux privilèges . Macron, réformez aussi et surtout l’aberrant fonctionnement de le France , en priorité sur celui des Français.

  
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fipuaa fipuaa
22/09/2017 20:18:34
3
tout ça pour en arriver là : http://www.lejdd.fr/international/europe/travail-precaire-la-face-cachee-du-miracle-allemand-3439394


c'est vrai que ça fait rêver cette mondialisation de l'esclavage!
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
22/09/2017 18:49:25
3
Attention à ne pas passer du mauvais côté.
faudrait ne pas trouver du travail aux chômeurs pour que eux ne perdent pas le leur.
assez cocasse comme situation !



AFP
Publié le 22/09/2017 à 18:16 - Mis à jour le 22/09/2017 à 18:20
Les syndicats de Pôle emploi, inquiets de possibles baisses d'effectifs à venir, ont obtenu vendredi la tenue d'un comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire en octobre, a indiqué l'intersyndicale dans un communiqué.

Lors d'un CCE vendredi, les syndicats ont demandé une "clarification" après l'article publié dans Le Parisien cette semaine évoquant la suppression de "milliers de postes" sur le quinquennat. Le gouvernement avait partiellement démenti, évoquant pour cette année "quelques centaines" de postes "en évolution comme chaque année".

Les syndicats ont "obtenu" vendredi la tenue d'un CCE extraordinaire "dans la première quinzaine d'octobre" sur "le projet de loi de finances 2018, les perspectives budgétaires de Pôle emploi, ses effectifs et ses moyens". Le projet de budget doit être rendu public la semaine prochaine.

L'intersyndicale avait réclamé mercredi une entrevue avec la ministre du Travail mais n'a pas encore reçu de réponse. Une cinquantaine d'agents avaient manifesté devant Bercy à l'appel du SNU, troisième syndicat de l'établissement public, après la publication de de ces informations de presse.
  
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sergiobress sergiobress
22/09/2017 18:17:40
3

Tout le monde a bien compris ou le patronat veut en venir, pas besoin de dessin.
On va prendre un exemple : Un salarié arrive dans une entreprise pour y installer des machines électronique (peu importe) et ce chantier aura une durée d'environ 2 ans.
Donc si j'ai bien compris la manœuvre, une fois le chantier terminé au bout des 2 ans, l'entrepreneur pourra remercier le salarié ; par contre s'il n'a pas un autre job à la sortie, il se retrouve au chômage.
Si j'ai fait une erreur, Jypes tu me corriges.
Donc, c'est évident que le chômage augmentera car il n'y aura pas forcément à chaque fois un job derrière.
Bon weekend à tous

Message complété le 22/09/2017 18:18:06 par son auteur.

oups : Jipes

  
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jipes jipes
22/09/2017 17:51:58
3

Dans les TPE (moins de 11 salariés),
Dans les entreprises jusqu'à 20 salariés
Jusqu'à 49 salariés,
dans les entreprises d'au moins 300 salariés
En-dessous de 300 salariés


La grande aberration du Gouvernement c'est de ne pas avoir supprimé ces quotas d'employés dans une entreprise. Un patron n'augmentera jamais son personnel s'il veut tenir compte de ce qui va l'arranger.
On ne va pas assister à une relance de l'embauche mais à un maintien du chômage !
  
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Ptitchat72 Ptitchat72
22/09/2017 16:41:57
4
ça va être beau à la prochaine crise...
tout le monde dehors à moindre frais et tu pourras passer ta journée à attendre à pôle-emploi.
ah ba oui, c'est que nos énarques réfléchissent dur.
économie de budget = diminution des effectifs de cette belle usine à gaz.
ça promet !
  
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angeloysse angeloysse
22/09/2017 16:29:52
2
que c'est triste !!!
  
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colet colet
22/09/2017 15:54:12
4
çà va être des fusées , les nouveaux "travailleurs"
à l'entrée mais aussi à la sortie de la boite ?
enfin, espérons que les entrées seront plus nombreuses, ce dont je doute tres fortement pour avoir gérer le personnel de PME !

  
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CRI74 CRI74
22/09/2017 15:32:56
2
Tapis rouge pour le MEDEF qui a fortement inspiré ces textes et précarité renforcée pour les salariés : vive le monde moderne .... qui retourne au moyen âge !
Rien de tel pour motiver des employés Kleenex
  
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angeloysse angeloysse
22/09/2017 15:31:11
2
je vais finir par regretter de n'avoir pas voté FN !!!
  
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Dubaisan Dubaisan
22/09/2017 15:17:56
2
Enfin un code du travail moderne, pour etres civilises.
  
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angeloysse angeloysse
22/09/2017 15:10:13
1
nous ne sommes pas très loin de l'esclavage !!!

Message complété le 22/09/2017 15:13:52 par son auteur.

prendre utilisé et jeter !!!

  
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angeloysse angeloysse
22/09/2017 15:10:13
0

(AFP/Archives/FRED TANNEAU)

Voici les principales mesures figurant dans les cinq ordonnances réformant le droit du travail, signées vendredi par le président Emmanuel Macron et qui entreront en vigueur dans les prochains jours :

Barème des indemnités prud'homales

Création d'un plafond en cas de licenciement abusif, fixé à un mois de salaire en-dessous d'un an d'ancienneté, et qui augmentera jusqu'à 20 mois de salaire au-delà de 28 ans.

Création d'un plancher. Dans les TPE (moins de 11 salariés), il sera fixé à 15 jours à partir d'un an d'ancienneté, puis augmentera progressivement jusqu'à trois mois à partir de 11 ans. Dans les autres entreprises, il sera d'un mois à partir d'un an d'ancienneté, puis de trois mois à partir de deux ans.

Si le licenciement s'est accompagné de la "violation d’une liberté fondamentale" (ex: liberté d'expression), de harcèlement ou de discrimination, pas de plafond et un plancher fixé à six mois.

Augmentation, en contrepartie, des indemnités légales de licenciement par décret à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté, contre 1/5 aujourd'hui, jusqu'à 10 ans. Au-delà, elles restent à 1/3 de mois.

Clémence pour les vices de forme

En cas de licenciement, un vice de forme n'empêchera plus un examen sur le fond. L'erreur formelle sera sanctionnée au maximum d'un mois de dommages et intérêts.

Pour éviter les erreurs de procédure, employeurs et salariés auront accès à un formulaire-type.

Ruptures conventionnelles collectives

Les entreprises pourront, par accord homologué par l'administration, lancer des plans de départ volontaires autonomes, en dehors de plans sociaux.

L'accord prévoira le niveau d'indemnités de tous les salariés volontaires. Actuellement, les séparations à l'amiable ne sont conclues qu'individuellement. Elles donnent droit à l'assurance chômage.

Licenciements économiques

Les difficultés économiques des groupes licenciant en France seront appréciées au niveau du territoire national, au lieu du monde.

Délai de recours après un licenciement


Les salariés licenciés n'auront qu'un an pour saisir les prud'hommes (AFP/Archives/ERIC CABANIS)

Les salariés licenciés n'auront qu'un an pour saisir les prud'hommes. Jusqu'à présent, ils avaient un an en cas de licenciement économique, deux ans pour les autres cas.

Dialogue social des TPE-PME

Dans les entreprises jusqu'à 20 salariés sans élus du personnel, l'employeur pourra soumettre à référendum un projet d'accord sur les thèmes ouverts à la négociation d'entreprise. Une majorité des deux tiers sera nécessaire pour le valider.

Jusqu'à 49 salariés, l'employeur pourra, en l'absence de délégués syndicaux, négocier avec un élu non mandaté par un syndicat.

Référendum d'entreprise

Un employeur pourra organiser un référendum pour valider un accord signé par des syndicats représentant plus de 30% des salariés de l'entreprise, sauf si l'ensemble des organisations signataires s'opposent à la consultation. Jusque-là, de tels référendums ne pouvaient être organisés qu'à l'initiative des représentants des salariés.

Fusion des instances représentatives du personnel

Les ordonnances fusionneront d'ici 2020 délégués du personnel (DP), comité d'entreprise (CE) et comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans un "comité social et économique". Il conservera les compétences des trois instances, pourra ester en justice.

Une commission santé, sécurité et conditions de travail, de type CHSCT, subsistera dans les entreprises d'au moins 300 salariés. En-dessous de 300 salariés, de telles commissions existeront dans les entreprises nucléaire ou Seveso (sites dangereux). Pour les autres entreprises, l'inspection du travail pourra imposer la création d'une telle commission. Les entreprises pourront aussi conserver, par accord, des DP.

Par accord, il sera possible d'intégrer les délégués syndicaux (DS), et donc la compétence de négociation, dans une instance unique nommée "conseil d'entreprise". Son aval sera nécessaire sur certains sujets.

Articulation branche/entreprise

Les sujets de négociation seront divisés en trois blocs:

- là où l'accord de branche prime: minima conventionnels, classifications, mutualisation des financements paritaires (prévoyance, formation...), gestion et qualité de l'emploi (temps partiel, contrats courts...), égalité professionnelle.

- là où la branche peut décider si ses accords priment ou non sur ceux d'entreprises: pénibilité, handicap, conditions d'exercice d'un mandat syndical, primes pour travaux dangereux.

- l'accord d'entreprise prime sur tout les autres sujets. Par exemple la prime d'ancienneté, le 13e mois.

CDD et "CDI de chantier"

Les branches pourront modifier par accord la durée, le nombre de renouvellements et la période de carence des CDD.

Elles pourront aussi autoriser le recours au CDI de chantier, un contrat surtout utilisé dans la construction qui peut se terminer une fois un chantier achevé.

Généralisation de l'accord majoritaire

La règle de l'accord majoritaire (signé par des syndicats représentant plus de 50% des salariés) dans les entreprises sera généralisée dès le 1er mai 2018, 18 mois avant la date prévue par la loi El Khomri.

L'accord majoritaire s'applique aujourd'hui principalement aux sujets relatifs à la durée du travail. Dans les autres domaines, la signature de syndicats minoritaires représentant 30% des salariés suffit, si des syndicats majoritaires ne s'opposent pas.

Primauté de l'accord collectif sur le contrat

Aujourd'hui, plusieurs types d'accords d'entreprises (réduction du temps de travail, maintien de l'emploi, mobilité...) s'imposent au contrat de travail et mènent au licenciement des salariés qui refusent.

Un seul type d'accord s'imposera désormais au contrat de travail, mais couvrira un champ plus large (bon fonctionnement de l'entreprise, développement ou préservation de l'emploi).

En cas de refus, les salariés seront licenciés pour motif spécifique, toucheront l'assurance chômage et bénéficieront d'un droit à 100 heures de formation financées par l'employeur.

Télétravail

Le salarié pourra télétravailler de droit, alors qu'un avenant au contrat de travail et un accord sont aujourd'hui nécessaires. Si l'employeur s'y oppose, il devra justifier son refus.

Fin du contrat de génération

Suppression d'une des mesures phare du quinquennat Hollande, qui devait favoriser l'emploi des jeunes et des seniors.

© 2017 AFP

  
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