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Macron maintient sa volonté d'interdire le glyphosate "au plus tard da

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Pictou Pictou
27/11/2017 23:24:20
1
Bonsoir, moicmoi, on fait toujours court sur un forum, alors un mot à ma sauce "d'agriculteur", pour aller avec ce que tu dis (des déclarations à la mode, qui plaisent , dans le sens des sondages) je dirai que notre monde est un troupeau de moutons, s'il a un bon berger tout va bien, sinon, on risque la cata,et avec les bergers ''internet'', c'est bien souvent n'importe quoi!
  
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Pictou Pictou
27/11/2017 23:10:35
1
"Et comme çà ils peuvent en mettre un petit coup sur le jardin (et pas que) de leurs voisins qui veulent manger leurs légumes sans produits chimiques..."
sauf qu'on parle surtout du glyphosate, et on dit souvent n'importe quoi, avec ça, je vous garantis que leurs légumes, s'ils sont traités au passage, ils n'auront pas à les récolter!
  
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chamirau chamirau
27/11/2017 22:23:37
1
Bonjour,
Il ne parle pas de nouveaux produits bien au contraire mais d'alternatives.
Et des alternatives il en existe bien évidemment, il faut simplement la volonté de les mettre en place, de les développer.
Oui certains produits sont autorisés en Europe et interdit en France mais n'oublions pas que nous sommes champion d'Europe!!! Cherchez l'erreur.
Qui mènent les agriculteurs par le bout du nez, les coopératives, les négoces et quelles sont leurs intérêts?

Et ne parlons pas des fédérations, des associations de producteurs qui ne cherchent qu'une chose, s'affranchir de la réglementation, des contraintes...
Vous savez que vous utilisez des produits dangereux, sur tout le territoire, que l'on en retrouve dans les eaux, qui font mourir à grand feu toute la biodiversité, toute la population...
Peut-être pourrait-il se dire, oui les produits sont dangereux, oui 99% de la population est contre, oui des solutions alternatives existent, regardons-les et mettons en place des mesures pour éviter toutes ces dérives.

Et que fonts-ils? je vous le donne en mille, on prolonge et si on avait pu prolonger pour 100 ans, on l'aurait fait.
Parlons aussi des zones traités à proximité des riverains, il aurait semblé logique de s'accorder sur le faite qu'une distance vis à vis des habitations soit du bon sens.
Et bien non, ils ont réussi à abroger l'arrêté et à se contraindre à traiter à 50 mètres des endroits recevant un public fragile.
Il n'y a qu'un mot à dire : MAGNIFIQUE!!

Et comme çà ils peuvent en mettent un petit coup sur le jardin (et pas que) de leurs voisins qui veulent manger leurs légumes sans produits chimiques, pesticides, insecticides, herbicides, fongicides... à non j'oubliais sans traitements phytosanitaires, c’est mieux comme çà!!

Bonne soirée.


  
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moicmoi moicmoi
27/11/2017 22:04:07
1
Pictou
« « ..."dès que des alternatives auront été trouvées, ..//.. et donner le feu vert pour les autorisations en si peu de temps...! » »

Ce que tu énonces n’est pas faux. Dans le secteur « produits chimiques » (lié à la santé), les procédures sont aussi contraignantes que pour le médicaments. C’est le parcours du combattant, et cela peut prendre plusieurs années. ( 5 – 10 ans..). Donc, les déclarations de macron,…quasi irréalisables.
Mais, en politique, l’essentiel, c’est les annonces, les effets de manche. Le nuage de fumée multicolore. A l’heure du bilan concret, tout le monde a oublié.
En bourse, on dit : seul le TCT compte.
En fait, il fut balancer des déclarations à la mode, qui plaisent , dans le sens des sondages, ….parce que, les électeurs pensent « mode du moment » mais pas en mode économie (qu’ils ne connaissent pas).
Qui demain se souviendra des promesses d’hier ?
Et quand bien même….. , celui qui se souvient, est-il sûr d’avoir vraiment bien compris ce qui a été dit ?


  
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jipes jipes
27/11/2017 21:43:12
0

**comme si on peut sortir un nouveau produit**


Il faudrait plutôt penser que l'UE interdira à tous ses membres d'abandonner le glyphosate !
Et la France rentrera dans le rang.
  
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Pictou Pictou
27/11/2017 21:15:50
2
..."dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans"... comme si on peut sortir un nouveau produit, faire tous les essais et donner le feu vert pour les autorisations en si peu de temps...! comme quoi les promesses aux agriculteurs français seront une fois de plus du vent! et ils auront un handicap de plus par rapport aux autres pays d’Europe ...et du monde, avec encore plus d'importations de produits transgéniques traités au glyphosate.
  
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Pictou Pictou
27/11/2017 21:15:50
0

Le président de la République Emmanuel Macron (d) visite un établissement scolaire agricole à Verneuil-sur-Vienne, le 9 juin 2017 (POOL/AFP/Archives/PASCAL LACHENAUD)

La France reste déterminée à sortir du glyphosate "au plus tard dans trois ans" et a appelé Bruxelles à adopter de nouvelles méthodes d'évaluation des substances chimiques, après un vote européen autorisant lundi pour cinq ans de plus l'herbicide controversé.

"J'ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l'utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans trois ans", a twitté le président Emmanuel Macron quelques heures après la décision européenne.

Au terme de deux ans de débats difficiles, les Etats membres de l'UE ont décidé d'une nouvelle autorisation de l'herbicide pour cinq ans, après un vote favorable de 18 pays dont, contre toute attente, l'Allemagne, neuf oppositions et une abstention.

La France, qui prônait une licence de trois à quatre ans maximum, "regrette ce résultat", a réagi Matignon. Elle "entend continuer, avec d'autres Etats membres, à peser au niveau européen pour que la Commission mène des études supplémentaires sur la dangerosité du produit et sur les alternatives pour les agriculteurs", ajoute le gouvernement.

"Il faut voir d'où on vient. Si nous n'étions pas intervenus, (l'UE) aurait revoté une autorisation pour dix ans", a souligné sur RTL le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

"Mais cinq ans, c'est trop long et les mesures d'accompagnement pour l'instant sont insuffisantes. (Alors) on va regarder ce que la France peut faire de son côté", a-t-il ajouté, se disant "un peu triste" que l'Europe n'ait pas entendu "l'expression citoyenne" en faveur du principe de précaution.

"Je suis convaincu que les alternatives (au glyphosate) existent, et trois ans me paraît un calendrier raisonnable pour concilier les points de vue", a-t-il dit.

Syndicat agricole majoritaire, la FNSEA a pris acte du vote, mais déploré que Paris ait "fait bande à part".

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert s'est, lui, déclaré "heureux" qu'un accord européen ait été conclu, tout en appelant à trouver des solutions de remplacement au fameux principe actif du Roundup de Monsanto.

- Transparence et indépendance -

La recherche de substituts est "déjà en cours dans de nombreux laboratoires, notamment de l'INRA", a dit sur RMC la ministre de la Recherche Frédérique Vidal, pour qui "nous allons être en capacité de sortir du glyphosate en ayant des produits de substitution".

Nicolas Hulot a donné rendez-vous à l'issue, en décembre, des Etats généraux de l'alimentation en cours depuis juillet.

"Il va falloir notamment à l'issue des Etats généraux et de manière plus large dans la perspective de la révision de la politique agricole commune, se doter d'une stratégie pour progressivement, mais radicalement sortir de ces substances qui créent une relation de défiance dont n'ont pas besoin les acteurs du monde agricole".

Le gouvernement français a aussi demandé à la Commission européenne de faire "rapidement" des propositions pour revoir ses modes d'évaluation des substances chimiques, afin de renforcer leur "transparence et leur indépendance", écrit le cabinet du Premier ministre Edouard Philippe.

Le glyphosate fait l'objet d'une âpre bataille depuis son classement parmi les cancérogènes probables en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (agence de l'OMS). L'Efsa, agence européenne de la sécurité alimentaire, est arrivée à la conclusion inverse. Des scientifiques et ONG ont cependant dénoncé une évaluation "biaisée" car basée sur des rapports fournis par les industriels.

Après le vote européen, les ONG en avaient appelé au gouvernement français.

"Il est toujours possible pour un pays (d'interdire) une matière active autorisée en Europe, il faut simplement le justifier auprès de l'UE", explique François Veillerette, porte-parole de Générations futures. "La France doit être à la hauteur de sa promesse".

"Le feuilleton du glyphosate depuis deux ans a mis en lambeaux la confiance du public dans les procédures d'homologation. Donc maintenant ça suffit. L'homologation des pesticides ne pourra plus se passer comme avant", estime-t-il.

En France, le glyphosate, qui entre dans la composition de 178 produits autorisés, est, avec le soufre, la substance phytopharmaceutique la plus utilisée, avec quelque 7.000 à 9.000 tonnes vendues annuellement, soit plus de 30% des herbicides.

© 2017 AFP

  
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