Air France: menace de grève après le "débarquement" d'un commandant de

"manque de formation soulevé par le BEA ( => coût économique pour la compagnie ) ont causé le drame"....
Je ne sais pas si le manque de formation est un coup economique pour la compagnie. Je ne me permettrais pas de faire ce rapprochement sachant que chez Air France il y a des simulateurs de vol hautement perfectionnes et dont le cout unitaire avoisine plusieurs dizaines de millions d'euros et que le cout de formation et surtout de l'entretien des capacites des pilotes est beaucoup plus eleve que dans les Cies low costs.
Je pense que les avions de transport actuels sont un condense fabuleux de technologie qui les rendent 100000 fois plus surs qu'il y a 40 ans et pourtant si les passagers savaient tous les "incidents" qui se produisent lors d'un vol, peu prendraient l'avion.... Lorsqu'un incendie electrique par ex, demarre dans la queue ou la soute de l'avion (j'en ai 3 pdt un meme vol en A380 !), ce sont les stewards qui le traite immediatement, le commandant ou copi, n'ayant en general pas le temps d'aller sur place....sous peine d'arriver trop tard.
Il est frequent que les stewards (hommes comme femmes) reglent des gros pbs de securite, que ne peut pas regler un CDB ou son copi. Ils sont aussi formes a ca et les procedures ne sont pas intangibles.
Dans le cas d'espece, que s'est-il passé..? je ne sais pas.
Mais si, a mon avis, le CDB avait plutot encourage ce steward en lui faisant comprendre la responsabilite qu'il avait comme chef de bord et qu'il comptait sur lui, il aurait pu reellement "compter" sur ce gars. Et ca, ca vaut tout l'or du monde!
Il y a aussi des CDB qui ont la grosse tete....

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Victor 1821 : votre réaction est celle de quelqu'un qui ne maîtrise ni la consistance des règles de sécurité => c'est la vie des passagers qui est en cause , ni celles liées aux systèmes qui l'assurent .
Concernant le Rio Paris , la défaillance des sondes Pitot et le manque de formation soulevé par le BEA ( => coût économique pour la compagnie ) ont causé le drame qui en était la conséquence directe .
D'ailleurs , la première action fût de remplacer ce type de sonde sur l'ensemble des avions .


Concernant la sécurité , le chef de cabine a des compétences incontournables lors des procédures de sécurité que n'a pas un simple steward , notamment dans l'organisation d'une évacuation .
On pourrait aisément porter plainte contre la compagnie pour non respect de ces procédures intangibles mais qui font de plus en plus l'objet de dérives dans l'ensemble des modes de transport d'ailleurs ....pour unique cause économique .
Votre vie vaut-elle ces quelques euros grattés salement ???

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On croit rêver quand on lit le dernier paragraphe de cet article qui décrit parfaitement les responsabilités des commandants de bord vis à vis de la sécurité des passagers et qu’on se rappelle de la catastrophe du Rio-Paris causée par les décisions du commandant de bord et pas de la compagnie !!
Le moins qu’on puisse dire est qu’ils sont gonflés

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L'ensemble des syndicats de pilotes d'Air France ont dénoncé jeudi le non-respect par la direction d'une "règle fondamentale" de l'aviation civile, qui confie "pour des raisons de sécurité" au commandant de bord effectuant un vol "la responsabilité de la mission", et menacé d'une grève jeudi prochain.

Dans un communiqué commun, les trois syndicats de pilotes d'Air France - SNPL, Spaf et Alter - dénoncent le "débarquement" mardi par la compagnie d'un commandant de bord qui avait refusé "pour des raisons de sécurité" d'effectuer un vol au départ de l'aéroport d’Orly "avec une composition d'équipage dégradée".

En remplaçant "contre son gré" ce commandant de bord, la direction "a choisi, de manière inédite, de piétiner cette règle fondamentale", qui confie "au commandant de bord exécutant un vol, la responsabilité de la mission". Elle "bafoue les dispositions du Code des transports et du Code de l'aviation civile relatives aux prérogatives des commandants de bord", estiment les syndicats.

Ils veulent que la direction "reconnaisse que cette décision n'était pas conforme au respect des prérogatives des commandants de bord" et "rappelle le périmètre de ces prérogatives à l'ensemble de l'encadrement". Ils demandent aussi que soient modifiées des "dispositions litigieuses" du manuel d'exploitation d'Air France qui pourraient donner lieu à des "interprétations" concernant ces prérogatives.

Si "aucune réponse satisfaisante" n'est apportée, les trois syndicats "appelleront les pilotes à cesser le travail" le 11 janvier. Un préavis de grève devait être déposé dans la journée, a précisé à l'AFP Philippe Evain, président du SNPL.

Sollicitée, la direction d'Air France n'avait pas donné suite à la mi-journée.

Mardi, en l'absence d'un "chef de cabine qualifié" pour un vol au départ d'Orly, la direction a voulu "désigner un steward pour exercer cette fonction", c'est-à-dire "quelqu'un qui n'a pas l'étoffe pour ce rôle capital" en cas d'incident, d'évacuation, a expliqué M. Evain. Le pilote a, lui, demandé "un chef de cabine compétent" et proposé d'attendre "qu'il y en ait un de réserve disponible" et la direction l'a "débarqué", a-t-il ajouté.

Les pilotes "ne sauraient accepter d'exercer leur métier sous la pression d'un management qui fait passer les questions de rentabilité loin devant la sécurité des passagers, des membres d'équipage et des aéronefs", soulignent les syndicats.

© 2018 AFP

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