Libéralisation du rail: le PDG de Transdev veut de la flexibilité

Soyons positifs en y voyant au bout de meilleures conditions POUR TOUT LE MONDE.

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Voilà l'origine du problème actuel dans les transports ferroviaires .
Les influences de ce genre d'individus incapable de gérer correctement sa propre boite .
La concurrence , il l'a lui même mise en oeuvre avec les italiens mais pas longtemps alors que ses propres conditions de travail étaient en vigueur .
Résultat : un train "donné " par la SNCF qui n'en voulait plus opéré sous la marque Thello et Transdev qui fuit ses responsabilités en abandonnant le fardeau à Trenitalia (SNCF Italienne )
Idem sur le second train créé entre Milan et Marseille qui ne va pas tarder à sauter à la corde (bah oui Mr , les problèmes du ferroviaire s'appliquent pleinement à la concurrence aussi .... qui ne survole pas les voies )


En plus , l'argumentaire est fallacieux .
La polyvalence des métiers qu'assurait la SNCF jusqu'en 2009 n'a jamais été combattue , bien au contraire .A cette époque , on savait sauter d'un banlieue vers un fret ou un IC sans le moindre soucis . C'est la SNCF elle même qui s'est inventée des entraves mais pour une raison bien ciblée : pouvoir vendre une ligne , son matériel et ses agents aux concurrents
On n'appelle surtout pas cela de la privatisation ..... mais donnez moi une autre mot cohérent SVP !


En fait Transdev , qui fait par ailleurs beaucoup de mal au budget de la nation en soutenant des projets iniques , ferait mieux de retourner vers ses métiers de prédilection et de lâcher ce qu'il est incapable de réaliser , y compris avec des conditions de travail dégradées pour des salaires indécents

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Voilà qui ne va pas réjouir les syndicats et les cheminots.

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Le PDG de Transdev, potentiel concurrent de la SNCF quand le transport ferroviaire de voyageurs sera ouvert à la concurrence, a réclamé mardi que les conditions de travail du groupe public ne soient pas imposées à tout le secteur à l'issue des négociations en cours.

"L'objectif, c'est de ne pas faire en sorte que le statut et les conditions de travail qui existent à la SNCF soient imposées à tous les nouveaux entrants, sinon nous ne bougerons pas", a déclaré Thierry Mallet, qui présentait les résultats annuels du groupe à des journalistes.

"Il ne faut pas aujourd'hui rigidifier le modèle social", a insisté le PDG de Transdev, qui est aussi président de l'Union des transports publics (UTP), l'organisation professionnelle du secteur.

"On peut conserver un certain nombre d'éléments clef du statut pour les gens qui sont transférés (dans le cas où la SNCF perdrait un contrat), mais il faut à tout prix permettre une organisation du travail qui soit différente de celle qu'on a aujourd'hui si on veut créer plus de polyvalence et plus de flexibilité", a-t-il argumenté.

Parmi les éléments qui seraient concernés, il a cité le maintien de la rémunération, de la garantie de l'emploi - c'est-à-dire la garantie de ne pas être licencié pour des raisons économiques -, des avantages tels que les facilités de circulation, l'accès au système de santé de la SNCF et le système de retraite.

"Pour nous, la rémunération n'est pas forcément l'enjeu crucial. L'enjeu crucial, c'est de travailler de manière différente", en permettant à la même personne d'effectuer plusieurs tâches, a souligné Thierry Mallet.

En cas de gain d'un contrat face à la SNCF, il compte accueillir les cheminots "sur la base du volontariat". "On va faire en sorte d'être attractifs pour qu'ils aient envie de venir chez nous. Et je suis prêt à les payer plus pour autant qu'on ait une organisation du travail différente", a-t-il dit.

Certains concurrents potentiels de la SNCF craignent que le gouvernement n'impose trop de contraintes à tout le secteur pour lâcher du lest dans la négociation en cours avec les syndicats de cheminots.

Il faudra aussi que l'ouverture à la concurrence soit assez importante dans les régions pour intéresser les opérateurs alternatifs, a aussi relevé Thierry Mallet.

Transdev --filiale à 70% de la Caisse des dépôts et à 30% de Veolia-- exploite déjà des trains de voyageurs dans six pays.

© 2018 AFP

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