OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Re:La SNCF lance la filialisation de sa branche de fret ferroviaire

Cours temps réel: 8 205,81  0,01%



CRI74 CRI74
17/04/2018 20:53:47
0
C'était pour une catégorie de boggies seulement avec un problème de diamètre de roues impactant leur entretien au final .
Des trains de ferroutage existent depuis très longtemps en France et des routes roulantes similaires à la Suisse depuis plus de 15 ans .
On avait un vrai réseau national parcourant le territoire à 120 et 140km/h voire 160km/h pour quelques trains , tous supprimés avec l'ouverture à la concurrence , cette merveilleuse idée qui a mis l'ensemble du fret par terre
  
Répondre
FRBa FRBa
17/04/2018 20:06:56
0
Faut aussi faire mention du refus par la direction de la SNCF des boggies à 4 essieux qui permettent l’adoption de wagons à plate-forme surbaissée pour l’accès aux poids lourds sur wagons plats, comme en Suisse, Autriche & Allemagne,
Salut,
  
Répondre
CRI74 CRI74
17/04/2018 11:17:28
0
Dubaisan , une solution peut être efficace mais inapplicable en France .
Voulez vous que je vous cite les magouilles qui prévalent dans le transport ?
Juste une qui date déjà .
L'état voulait promouvoir le ferroutage donc imposa une concertation Ferroviaire - chargeurs - routiers .
Préalable à la négociation imposé par les routiers : fermer les lignes de ferroutage spécialisées dans le froid à 160KM/H qui concurrençaient les routiers (transport très rentable celui là ) .
Ce qui fût fait , promptement d'ailleurs .
Mais pas un camion de plus n'emprunta le rail .Perdant perdant et c'est toujours ainsi.
Je pourrais citer l'interdiction formelle de Fret SNCF de démarcher ou proposer aux clients de Géodis des solutions ferrées
Quand on vous dit que les conditions sont pipées , elles le sont y compris en interne .
Les projets ne pourront se révéler efficace afin d'assurer un retour à l'équilibre des comptes que lorsque l'état imposera une réglementation sévère .....aux calendes grecques !
  
Répondre
HD-MAICO HD-MAICO
17/04/2018 11:01:03
1
Pour info:

Les nouvelles implantations industrielles En France ne sont plus relier au réseau ferroviaire.

Abandon programmé des petites lignes.

L'inverse de la Chine en somme, qui étant sont réseau.

eh oui...


On ne peut pas résoudre un problème avec le même mode de pensée que celui qui a généré le problème.
'' Albert Einstein''


Donc l'ENA "la pensée unique", ne pourra jamais réglé ce problème.


Quelle perte de temps et d'énergie cette réformette qui ne résoudra rien.


Le statut des cheminots n'a rien a voir avec la problématique sur le sujet.


Et pour la gestion des emprises territoriale de la SNCF, ont construit des lotissements dessus qui coupe à jamais la possibilité de réouvrir les lignes .

  
Répondre
Dubaisan Dubaisan
17/04/2018 10:28:32
2

Bonjour Cri74,
Je crois que vous m'avez mal compris.
Pour moi et par experience, quand quelquechose ne marche pas, ce n'est pas en reprenant les memes manieres de penser que ca marchera.
A mon sens, la route n'est pas la solution et il faut aussi que le fret ferroviaire, comme en Chine assure au minimum 50% du transport de marchandises.
Mais quand on en est a ce point ou en est le fret ferroviaire en France, il faut tout casser, reconstruire sur du neuf et pas en 50 ans mais en 5 ans.
Cela necessite aussi, de developper de nouvelles et plus vastes gares de triage et pour cela casser des lois et habitudes concernant les expropriations pour le compte de l'Etat de facon a ce que ces procedures soient reglees en 3 mois maximum, sans recours suspensifs de travaux pour les expropries.
Il y a des millions de choses a faire qui demandent la cooperation volontaire de tous ou imposee par la force si necessaire , pour qu'enfin les choses avancent dans le bon sens et pour tous.
  
Répondre
CRI74 CRI74
17/04/2018 09:52:46
0
Bonjour Dubaisan .
Je suis bien déçu de votre réflexion à courte vue .
Mais je suis presque d'accord . Vu les conditions de concurrence actuelles , et passées d'ailleurs ,on devrait stopper le fret ferroviaire et multiplier encore les camions sur les routes , pas assez nombreux .


Justement , on est en plein dedans . Si j'en crois les hurlements de toutes parts , la notion de service public doit malgré tout représenter quelque chose alors que le coût des mouvements sociaux de ces services ont déjà coûté plus d'un milliard au pays . Allez dire aux chimistes , pétroliers , constructeurs autos , BTP qu'on arrête le fret ou qu'on leur fait plutôt payé le prix réel (soit +50 à 100% ) ils seront fatalement "ravis"
Rassurez vous , entre les surcoûts dévolus à la route qui exploseront un peu plus s'il on vous suit et ceux comptables dus à ces modalités concurrentielles pipées , les éléments financiers de fret SNCF représentent encore bien peu
Les mannes aux lobbys sont plus que jamais d'actualité , une autre manière de piquer constamment dans les poches du con-tribuable par certains moyens détournés .
Au fait , je vous ai dit que l'état ne versera pas un cent contrairement à ces allégations ; Bercy peut confirmer
  
Répondre
Dubaisan Dubaisan
17/04/2018 05:19:13
0

Fret ferroviaire francais:
- assure 11% du transport de marchandises (51% en Chine !!! par comparaison et heureusement, car les autoroutes et 6 voies express sont ici, deja saturees de camions....)
- 903 M euros de CA... une misere
- 120 M euros de pertes... un gouffre pour une misère.
- 4,6 Mds euros de dettes.... pas de plancher, c'est sans fonds...
Tout tient dans ces 4 chiffres
Et on appelle ca: le Service Public!
Et en plus il va falloir "recapitaliser", c.a.d en langage clair: faire encore payer le con-tribuable.
Vivement l'explosion de ce systeme completement pourri.
  
Répondre
FRBa FRBa
17/04/2018 00:25:24
0
Salut,
Mardi 17/04
Mais à quoi sert l'entité intitulé ''Voies ferrées locales et industrielles'' (VFLI)
Entreprise ferroviaire française de transport de fret.
C'est une filiale à 100 % de la Société nationale
des chemins de fer français (SNCF) .
VFLI fait partie du pôle « transport ferroviaire et multimodal de marchandises » (TFMM) de SNCF Logistics.
  
Répondre
CRI74 CRI74
16/04/2018 21:01:29
1
La relance du fret ferroviaire n'a qu'une seule alternative : la mise en place de l'écotaxe !
L'état ne mettra pas un cent dans fret SNCF , un leurre de plus .

Les installations propres tels les triages ou les embranchements particuliers abandonnés depuis 10/15 ans sont bien trop lourds à remettre en état et n'intéressent personne .Les concurrents eux mêmes quittent le territoire tant les conditions vis à vis de la route qui ne paye rien et voit ses entreprises détaxées sur le carburant ajoutant à la distorsion


On n'est plus à une contre vérité près pour tuer définitivement la SNCF et le service public qu'elle assure .
La population le comprendra , mais bien trop tard
  
Répondre
CRI74 CRI74
16/04/2018 21:01:29
0

La ministre des Transports Elisabeth Borne et le patron de la SNCF Guillaume Pepy aux côtés du Premier ministre Edouard Philippe à Bonneuil-sur-Marne, le 16 avril 2018 (AFP/Philippe LOPEZ)

La SNCF a annoncé lundi son intention de filialiser sa branche de fret ferroviaire, déficitaire et lourdement endettée, pour permettre sa recapitalisation et sa relance afin de "bâtir un plan d'affaires rentable".

L'idée est de renflouer Fret SNCF et de doter cette activité "d'une personnalité juridique propre, société dont le groupe public ferroviaire détiendrait 100% du capital", a indiqué la direction dans un communiqué.

"SNCF Mobilités (l'entité chargée de la circulation des trains, NDLR) la conservera, et son activité sera autonomisée, comme ça se passe dans toute l'Europe", a expliqué à l'AFP Guillaume Pepy, le patron du groupe public.

Les performances de Fret SNCF sont actuellement noyées dans les comptes. Déficitaire depuis des années, la branche de fret ferroviaire de l'opérateur public a encore perdu l'an dernier 120 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 903 millions. Elle est rattachée au pôle Transport ferroviaire multimodal de marchandises (TFMM) au sein de l'activité SNCF Logistics, qui elle-même fait partie de SNCF Mobilités.

Cette annonce survient quelques heures après que le Premier ministre Edouard Philippe a demandé à sa ministre des Transports Elisabeth Borne de préparer un nouveau plan de relance du fret ferroviaire, qui n'assure plus en France que 11% de transport de marchandises.

Les actions envisagées comprennent notamment, selon le communiqué de la SNCF, "la nécessaire rénovation des installations dédiées au fret ferroviaire", "la sécurisation de sillons (créneaux de circulation, NDLR) de qualité pour le fret" et la "modération" des hausses de péages.

Dans ce cadre, la SNCF envisage "une croissance des trafics (via une reprise de parts à la route), une réduction des frais généraux, une poursuite des gains d'efficacité industrielle, des innovations dans l'offre aux clients et dans l'exploitation que le fret ferroviaire doit continuer à aller chercher dans le +digital+".

- Plus facile à recapitaliser -

Pour ce faire, elle doit assainir la situation de Fret SNCF, une activité déficitaire plombée par une dette de 4,6 milliards d'euros (sur les 7,9 milliards de la dette de SNCF Mobilités). D'où une recapitalisation, jugée "nécessaire pour pérenniser l'activité de l'opérateur public de référence".

"Ca n'a rien à voir avec la dette de SNCF Réseau" --qui devrait atteindre une cinquantaine de milliards d'euros en 2020, date à laquelle l'Etat devrait commencer à en reprendre une partie--, a souligné M. Pepy.

Le renflouement de la branche de fret "constituerait une preuve de confiance dans l'avenir, pour ses clients et ses salariés. Elle s'effectuera au sein du groupe SNCF", a plaidé la direction dans son communiqué.

L'activité fret sera recapitalisée plus facilement --et Bruxelles sera plus à même de donner son feu vert-- si ses comptes sont isolés dans une filiale, comme l'a suggéré M. Philippe lundi.

Le projet de filialisation doit être soumis aux institutions représentatives du personnel et être approuvé par les autorités européennes. Le but du jeu est de faire naître la nouvelle entité au premier semestre 2020, c'est-à-dire à peu près au moment où la SNCF elle-même deviendra une société anonyme à capitaux publics.

La direction note que "la continuité des contrats de travail, que ce soit pour les salariés statutaires ou les salariés contractuels, sera assurée vers cette nouvelle personne morale".

"Un cadre social sur les métiers, l'organisation du travail et les carrières devra être négocié", ajoute-t-elle.

Ce sujet s'ajoutera sans doute au chantier de réorganisation de la SNCF, dont les dirigeants ont été priés par M. Philippe de présenter un "projet stratégique" d'ici l'été. Les discussions devraient entrer dans le vif du sujet dans quelques jours, selon la direction.

Préconisée dans le récent rapport de l'ex-patron d'Air France Jean-Cyril Spinetta sur l'avenir du secteur ferroviaire, la filialisation de Fret SNCF a été dénoncée à l'avance par certains syndicats, qui y voient un signe du démantèlement du service public ferroviaire.

© 2018 AFP

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201804172053 628404

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste