Re:"Continuer à travailler" ou "plumer les réserves": la "débrouille"

Mais non, ignorant ! C'est la fille (virtuelle) de Claude Nougaro.
Paix à son âme. (pas la fille, mais le Glaude)
Magnifique, sa chanson. Comme la plupart de son œuvre.

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Cécile ?


C'est ta fille ...?...






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« « qu'ils cotisent très peu , s'arrangent souvent pour ne pas déclarer tout leur revenu , pour payer moins de cotisations » »

Houlala..que d’idées reçues. Sans même connaître la réalité, sans connaître les conditions du métier, on fait tomber le tranchet ! Et TOC ; coupez-leur la tête, ils l’ont bien cherché.

Et allez , je vais mettre les artisans et commerçants dans la même charrette : direction l’échafaud.

En 2 mots comme en 100 , tous ces gens-là sont des quasi débiles. Ils ne savent pas que s’ils ne cotisent pas, ils n’auront rien .

Cecile , as-tu essayé de te lancer dans la elle aventure pour travailler la terre, ou vendre des talents (plomberie, maçonnerie, électricité, coiffure, vente de fruits et légumes….), afin de profiter d’un monde où tu aurais eu tous loisirs de ne pas déclarer la plus grande partie de tes revenus ? NON ? Dommage, tu serais très riche à l’heure actuelle.
Tu ignores à l’évidence un tout petit détail : le pistage. Tes achats, ton temps de travail estimé par l’Administration fiscale et organismes divers, tes ventes , ta marge commerciale, tes tarifs, tes frais généraux « acceptables » en fonction de ton activité….tout, absolument TOUT est connu sans que n’en sois conscient. Et quand je dis TOUT, c’est réellement TOUT . Y compris tes achats perso, ton habitat et tes meubles, ta voiture, tes sorties . Bref, ton train de vie à la loupe. Et les contrôles fiscaux superficiels sont permanents. Approfondis quand ils ont un tout petit doute.
Me faudra t’il ici re-raconter les 37 000 euros que me réclamait indûment l’ URSSAFF, (au bout de 2 ans, ils ont capitulé suite à ma proposition de régler l’affaire devant un tribunal) alors que dans la même période elle fermait les yeux sur plus de 10 millions d’euros chez Bouygues qui employait des travailleurs non déclarés sur le site de Flamanville ?
Eh oui ! Le bonheur est dans le pré.
Mon conseil : Va z’y, fonce ! Achète une ferme, une boutique, un fourgon qui sait tout faire (comme le dit si joliment la pub), et mets-toi un max de pognon à gauche. Et là, tu pourras envisager de passer ta retraite sur des iles paradisiaques. Une île réservée aux seuls paysans, artisans, et commerçants plein aux as. C’est du garanti sur facture ! Tu peux me faire confiance !
Par contre, le salarié à 35 h/sem, le fonctionnaire un peu débrouillard, ….ont un peu de temps libre pour travailler sans facture, en ne déclarant rien du tout , et sans suivi s’ils font payer les achats par le client!

Message complété le 18/04/2018 22:30:18 par son auteur.

coupez-leur la tête, ça leur fera les pieds !

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Quand tous les agriculteurs auront cessé leurs activités, que mangera -t- on au pays de la nouvelle cuisine?

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Oui ben sur ils declarent rien
Planquent énormément de leur revenu dans leur grange sous le gros tas de foin pour pas qu un agent du fisc le retrouve


Encore et tjrs on parle négativement de personnes SOUS le seuil de pauvreté
Merde ces gens nourrissent la France c est pas rien quand même !!!!!!!!


Moi je peux vous dire que les parlementaires planquent bcp et paient peu d impôts
Eux sont le plus à critiquer tellement ils nous plument

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Oui c'est vrai,




et mon père, surement grand magouilleur devant l'Eternel, ne touchait au début de sa retraite qu'environ 5900 franc par trimestre.


A la fin, ça allait mieux; ils l'ont monté à 800 E par mois pour pas que ça fasse trop tâche face à d'autres qui toucheraient autant tout en ne travaillant pas ...




De toute façon, faut pas trop donner de retraite aux agriculteurs; habitués à ne rien gagner, cela pourrait les amener à un choc émotionnel létal !




...

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le problème , c'est qu'ils cotisent très peu , s'arrangent souvent pour ne pas déclarer tout leur revenu , pour payer moins de cotisations , donc , normal leur retraite,

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"Faire attention", continuer à travailler, louer sa maison... avec 730 euros par mois en moyenne pour une carrière complète, les anciens exploitants agricoles doivent souvent "se débrouiller" avec des "retraites de misère", "vivre très petit" ou "plumer les réserves".

Patrice, 62 ans, ancien éleveur de brebis laitières (Tarn)

Agriculteur jusqu'à ses 60 ans, à son compte puis associé avec son épouse, Patrice Galinier touche une retraite de 750 euros. Sa compagne, qui prendra sa retraite dans cinq ans, "n'aura pas plus".

"Ca veut dire qu'il faut continuer à travailler ou vivre très petit. Personnellement, j'ai un revenu annexe: je vends des pâtisseries, des spécialités locales. Mais il faudra arrêter, un jour...", explique-t-il.

"Mes voisins touchent à peine 600 euros. Ces petites retraites, c'est une honte".

"On nous dit que les agriculteurs ont un capital. Mais ce capital en 2018, personne n'en veut... Il n'y a plus aucun jeune qui s'installe. Dans mon village au départ, on était 13 éleveurs, aujourd'hui il n'y en a plus que trois".

"Les bâtiments sont chers à entretenir, la location du foncier ne rapporte pas grand chose. C'est comme si on n'avait rien".

Annie, 71 ans, ancienne arboricultrice (Bouches-du-Rhône):

Après avoir été co-exploitante et salariée à temps partiel, Annie Légier touche "autour de 1.100 euros" mensuels, dont 550 de la MSA. Son mari, ancien chef d'exploitation, touche 850 euros.

"On peut vivre mais on fait attention. On a quelques hangars, des terres à louer. Avec le chauffage, les assurances... Il ne reste pas grand chose", détaille-t-elle. "Les femmes ont de très petites retraites. A notre époque, des femmes chef, il n'y en avait pas beaucoup et en tant que conjointe, on cotisait moins".

"Je cultivais des pommes et des poires, on a eu des années en dents de scie, le gel, la grêle... Financièrement, l'exploitation ne peut pas toujours supporter deux têtes".

"Conjointe d'exploitant c'est très bien au début mais les jeunes doivent absolument devenir exploitantes, parce que sinon, en fin de carrière, c'est une catastrophe".

Marie-Thérèse, 69 ans, ancienne éleveuse laitière (Morbihan):

Partie avec une carrière complète, dont 10 ans à la tête de son exploitation et aujourd'hui veuve, Marie-Thérèse perçoit 1.200 euros, dont 850 de la MSA et une réversion pour les années de salariat (non agricole) de son mari.

"Si je n'avais pas la réversion, je toucherais une retraite de misère, à peine plus de 500 euros. J'ai élevé trois enfants, alors avec les aides, j'arriverais à 700, ou 800 à peine".

"C'est compliqué, quand on est seul, les frais sont les mêmes: l'électricité, le chauffage... On fait avec, on se débrouille. Quand on est à la campagne on peut avoir son jardin, les loisirs ne nous coûtent pas cher. Mais on ne peut pas voyager comme certains".

François, 74 ans, ancien polyculteur (Seine-Maritime)

Ancien producteur de lait, de céréales, d'oléoprotéagineux ou de betteraves, François Legras touche 824 euros de retraite.

"Les disparités me révoltent un peu. Mon épouse, ancienne enseignante, touche deux fois plus que moi. Elle a bien sûr mérité ce qu'elle a, mais les agriculteurs sont vraiment les oubliés" du système, confie-t-il.

"On nous reproche d'avoir du foncier mais on devrait nous féliciter. Louer mon foncier, ça a permis à un jeune de s'installer, il n'aurait jamais pu acheter !". Les propriétaires participent "au maillage du territoire, à la création de petites exploitations".

Joël, 65 ans, ancien éleveur laitier (Corrèze):

Salarié agricole pendant 18 ans, puis chef d'exploitation, Joël touche 960 euros par mois "tout compris". Son épouse de 60 ans, qui ne travaille plus, percevra, "d'ici deux ans, autour de 600 euros".

"Heureusement qu'on n'a pas que ça ! On a vendu six hectares et le bâtiment. Il était temps d'arrêter, on en pouvait plus. En attendant sa retraite, on plume les réserves, on n'a pas le choix", décrit-il.

"Si les gens continuent de travailler au lieu de prendre leur retraite, bientôt ils n'auront même plus besoin d'en payer, des retraites ! Les paysans, ils crèveront".

© 2018 AFP

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