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A Air France, consultation et nouvelles grèves se téléscopent

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CRI74 CRI74
26/04/2018 21:56:13
1
Certainement quant à la solidité nécessaire des compagnies , l'argument est incontestable plus encore s'il s'agit de renforcer des dettes .
Mais le management doit mesurer constamment les risques pour l'équilibre , notamment celui des conflits .
En lâchant un minimum lors de négociations sérieuses , on évitait toute situation de blocage à mon sens (mais je ne suis ni à Air France , ni dans une OS )


Aujourd'hui , en lutte frontale , la compagnie va perdre bien plus qu'en accordant ce minimum , qui , à priori , se justifiait par les efforts passés . Quitte à se mettre en péril ?
L'économique a pris le pas , générant des résultats bien plus pitoyables encore .
Cette incapacité nationale à résoudre les problèmes par la concertation où l'ensemble des parties sont en cause quant aux responsabilités ...


Faut-il y voir la faiblesse de représentativité du personnel alors qu'en Allemagne , par exemple , les OS sont bien plus fortes et respectées , facteur contribuant à l'obligation d'entente ?

Message complété le 26/04/2018 22:03:20 par son auteur.

Sur la problématique des salaires :
http://business.freefrencharticles.com/index.php/2018/02/16/des-salaires-plus-levs-font-pression-sur-les-finances-des-compagnies-ariennes/

  
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cphischu cphischu
26/04/2018 21:25:48
0
Bah, faut voir d'où ont démarré ces hausses. Et il faudrait citer au moins 1 exemple, sinon on peut affirmer tout et son contraire.
Je vois surtout que air france a remboursé des dettes, on est dans un choix entre une entreprise endettée donc fragile et de gros salaires et une entreprise solide mais des salaires plus faibles.
les syndicats poussent vers la dette et exigeront une aide de l'état en cas de pépin.
  
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CRI74 CRI74
26/04/2018 17:24:40
1
Justement , les pilotes des compagnies concurrentes ont obtenu des augmentations très substantielles quelquefois supérieures à 15% , et pas uniquement les pilotes d'ailleurs .
Au moins , les patrons étrangers sont sérieux , demandent des efforts aux salariés et apportent des retours lorsque la situation est rétablie .
En France , à croire qu"on détient le patronat le plus arriéré de la planète au point de mettre en péril les entreprises par pure idéologie !
  
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Alex282 Alex282
26/04/2018 17:20:21
0
Il se passe à Air France ce qui se passe dans les familles ou les enfants sont trop gâtés !!
Seulement la différence ici c'est la pérennité de l'entreprise qui est en jeu et les pilotes s'ils ne veulent pas casser leur petit jouet il va falloir qu'ils se mettent à bosser comme les pilotes des compagnies concurrentes qui d'ailleurs sont beaucoup moins généreuses en terme de rémunération !!
  
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Alex282 Alex282
26/04/2018 17:20:21
0

Des vols annulés au départ de l'aéroport de Paris Roissy-Charles de Gaulle, le 24 avril 2018 (AFP/Archives/STEPHANE DE SAKUTIN)

L'intersyndicale d'Air France, pilotes en tête, a coché quatre dates de grève en mai, une "fuite en avant" pour la direction qui a lancé jeudi une consultation sur les salaires, avec le soutien de Matignon.

"Pour permettre une issue positive au conflit en cours, êtes-vous favorable à l'accord salarial proposé le 16 avril 2018?": l'avenir de Jean-Marc Janaillac à la tête d'Air France dépend du résultat, attendu le 4 mai, de cette consultation lancée jeudi auprès des 46.771 salariés de la compagnie.

Le "oui" l'emporte? Il reste en fonction mais avec l'obligation de faire signer aux syndicats un texte qu'ils rejettent.

Le "non" l'emporte? Il démissionne... et le conflit perdure.

Dans ce cas, "j'inciterais volontiers tout le monde à boucler sa ceinture de sécurité parce que les turbulences à mon avis ne seraient pas minimes", a déclaré jeudi sur Europe 1 le Premier ministre Édouard Philippe, saluant l'initiative "courageuse" du dirigeant.

La compagnie est engluée dans un feuilleton de grèves par intermittence depuis le 22 février. Elle a dû annuler au moins un quart des vols à chacune des onze journées de grève subies, occasionnant une perte estimée à "près de 300 millions d'euros".

Or, la facture pourrait encore s'alourdir car quatre nouveaux préavis ont été déposés pour les 3 et 4 mai (jours de grève à la SNCF), puis les 7 et 8 mai (un des "ponts" de mai).

"Sans accord négocié, la mobilisation continue", a justifié jeudi l'intersyndicale, emboîtant le pas des trois syndicats de pilotes qui ont annoncé dès mercredi soir leur intention de faire grève à ces dates.

- "Tout reste à faire" -


Un membre d'équipage en grève à Paris Roissy-Charles de Gaulle le 20 avril 2018 (AFP/Archives/STEPHANE DE SAKUTIN)

Les dix syndicats de tous métiers qui la composent réclament une augmentation de 5,1% dès cette année pour compenser la perte de pouvoir d'achat subie, selon eux, depuis la dernière augmentation générale en 2011.

La direction propose une hausse générale des salaires de 2% en 2018, puis 5% supplémentaires sur la période 2019-2021 (en fonction des résultats de l'entreprise), ainsi que des augmentations individuelles pour les personnels au sol.

Mais pour l'intersyndicale, "ce projet qui vise à fixer dès aujourd'hui la trajectoire des salaires pour les trois prochaines années, n'est pas une réponse au conflit en cours dont l'objectif est de solder les sept années de blocage de nos grilles de salaires".

Dans une déclaration transmise à l'AFP, la direction d'Air France "déplore la décision de l'intersyndicale de suivre les trois syndicats de pilotes dans la fuite en avant que constitue le dépôt de ces nouveaux préavis de grève".

Plus tôt, elle avait jugé que les préavis des syndicats de pilotes SNPL (majoritaire à 65%), Spaf (21%) et Alter (non représentatif), "alors même que les salariés d'Air France sont appelés à exprimer leur voix, sont non seulement incompréhensibles mais indiquent clairement le mépris qui est fait de leur avis".

Même s'ils partagent les revendications de l'intersyndicale, les syndicats de pilotes négocient dans le même temps des revalorisations salariales propres à leur profession.

"Les discussions ont débuté mais aucun accord définitif ne se dessine", "tout reste à faire", a déclaré à l'AFP le président du SNPL, Philippe Evain.

Celui du Spaf, Grégoire Aplincourt, reconnaît certes des "avancées" sur la prime de commandement des pilotes moyen-courriers, notamment. Mais "il manque des mesures communes à tous les pilotes", selon lui.

La négociation s'embourbe car les deux parties ne l'abordent pas avec les mêmes ambitions.

La direction veut discuter en même temps des salaires et des "leviers de croissance" possibles (développement de Transavia par exemple); les pilotes veulent d'abord voir leurs revendications satisfaites, avant de "discuter de tout le reste".

© 2018 AFP

  
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