La "guerre commerciale" de Trump au coeur du sommet des Brics

Hola Dubaisain.

Pour ma part, je n'ai pas pris votre maxime au sens littéral du terme, mais il semblerait que j'ai eu tort.
Par ailleurs, vous ne précisez pas lorsque vous parlez de conflit ouvert et direct, qui avec qui ? la Chine avec les USA ?


La Chine est la bête noire des USA depuis 15/20 ans, je réitère ce que j'avais dis dans un de mes posts en relatant l'histoire du red carpet, Obama qui a beaucoup oeuvré contre le rapprochement de la Chine avec les autres pays d’Asie, avait été reçu pour son dernier voyage en Chine comme un touriste de seconde classe.


La guerre des monnaies ! là vous plaisantez ou bien ? Il n'y a que l'UE qui essaye de conserver une stabilité à une monnaie unique qui étouffe, excepté l'Allemagne, tous ses pays membres. Tous les autres pays font varier les taux de change selon les besoins de leur politique, c'est aussi vieux que l'histoire de la monnaie.


La Chine fait du commerce et ne s'impose pas vraiment de barrières idéologiques. Il sont présents sur tous les continents, dans une moindre mesure en Europe, mais ça vous le savez, si vous suivez ces chiffres comme je les suis.


L'Iran est la cible des USA, la Syrie n'a jamais été que le prétexte d'une déstabilisation tout comme les fumeux printemps arabes.
En ultra court : l'origine c'est le pétrole, les anglais s'étaient fait laminer par les Français, ils ont appelé au secours les américains, le fil ici se déroule sur presque un siècle. On y retrouve le substrat qui a fixé la géopolitique d'une vaste zone. L'Iran, après avoir été manipulée par tous ses anciens alliés, s'est tournée vers la Russie.


On y retrouve très exactement la même mécanique qu'avec les pays Sud Américain, à part que sur ce continent, les USA qui en ont fait leur laboratoire à ciel ouvert n'ont pas rencontré de réelle opposition. Les mêmes américains ont par contre essuyé échecs sur échecs en orient (raccourci).
Les USA ne comprennent pas l'orient ni les pays du Maghreb ni l'Afrique. Ils sont brutaux et toutes leurs tentatives d'ingérence, parfois réussies un temps, se sont systématiquement retournées contre eux et ont déstabilisé la planète. La Russie a par contre une excellente compréhension de ce monde.


La Chine n'est pas belliqueuse, mais elle étend sa zone commerciale, les armes sont la monnaie, la diplomatie. Les Chinois parlent avec tout le monde, la Russie au premier rang, et ça emmerde les USA.
Trump est un gros chien, il bouscule la table quand il passe, mais c'est de loin le moins belliqueux des présidents US, le recordman quasi inégalable en matière de conflits restera pour longtemps Obama.
Trump a fait sortir le monde de l'hypocrisie, et cette hypocrisie concerne tous les acteurs, son mandat ne m'inquiète pas outre mesure, en tout cas moins que ceux d'Obama ou Clinton qui est étaient de vrais génocideurs. Si Hillary Clinton avait été élu, là nous aurions eu un gros problème.


Ce à quoi nous assistons, c'est un changement net de polarité, les USA sont en passe de perdre leur place de leader incontestés. Soljenitsyne l'avait prédit, "les dissidents seront un jour à l'Ouest et la puissance à l'Est". Nous y sommes et dans ce concert, nul ne peut dire si conflit il y aura ou non et qui avec qui ?


Par ailleurs, je vous parlais de Samuel Huntington et son ouvrage "Le choc des civilisations". C'est ici que se situe la rupture. D'une part et en très gros : un monde occidental progressiste dont le logiciel est celui des USA, D'autre part et toujours en très gros : l'Orient, le moyen orient, l’extrême orient, les pays du Maghreb, l'Afrique qui, s'ils adoptent certains des codes de l'occident, ne seront jamais des progressistes.
C'est ici que les USA butent sur un monde qu'ils ne comprennent absolument pas. C'est ici que la plupart des européens ont une bonne lecture mais restent encore sous influence des USA, c'est ici que beaucoup d'Européens commencent à regarder à l'Est et se désaccouplent des USA.
Nous assistons non pas à un divorce avec les USA, mais à la maturité de pays qui n'entendent plus tolérer qu'on leur disent où regarder et qui sont de plus en plus poreux à l'influence de l'Est.


Vous aurez beaucoup de mal à échafauder la certitude d'un conflit par vos explications par ailleurs exactes dans leur constat, moins dans leurs effets des causes. L'économie n'étant que secondaire...

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Joseph P,
"Les armés ne franchissent plus les frontières, la finance s'en charge. Les guerres entre grandes nations se déroulent sur des théâtres d'opérations extérieurs.
Un technocrate, ça louvoie, ça lit le code, ça le recrache en forme d'argument, il répond par des chiffres et quand ça coince encore, il a recours aux statistiques".
Sur cette premiere assertion: Les armés ne franchissent plus les frontières, la finance s'en charge, vous avez raison tant qu'il y a des technocrates (diplomates) qui "louvoient, lisent le code et le recrachent en forme d'argument, répondent par des chiffres et quand ça coince ont recours aux statistiques".
Nous en sommes encore au stade des discussions de marchand de tapis, mais plus pour tres longtempsa et on va vite passer au stade 2 : la guerre des monnaies , la ou des conflits secondaires risquent d'eclater (Iran / Taiwan / Coree.... Japon- possible en Europe aussi) ; la guerre des monnaies s'affute et elle va faire des ravages.
Et comme cela ne sera pas suffisant, rien n'arretera le developpement de la phase 3, la confrontation directe.
Les Usa veulent reduire la predominance economique de la Chine, la mettre a genoux par le petrole afin de les obliger a diminuer voire stopper leur effort d'armement, comme Reagan l'a fait pour l'URSS.
Ici ca n'arrivera pas, la capacite de resilience des chinois etant inimaginable pour un occidental.
Ca n'arrivera pas du fait de liens etroits entre la Russie et la Chine (energies / defense...)
Ca n'arrivera pas a cause de l'Europe et notamment de la RFA et des pays de l'Est de l'Europedont les interets avec la Chine sont convergents => ce qui prefigure un eclatement de la zone euro.
Donc pour moi, a terme (quand ???) si l'on continue dans cette voie, on va tout droit vers un conflit ouvert et direct.
C'est le sens de "When goods do not cross frontiers, armies will.”
C'est aussi le sens de la tournee qu'a entrepris XJP aupres des BRICS et de nombreux autres pays africains et d'Amerique du Sud afin de savoir qui en cas de conflit, restera neutre et qui s'engagera, bref, sur qui compter :
遠交近攻 -Yuan Jiao Jin Gong - Aller au loin chercher des Alliances pour vaincre un proche.

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Dubaisain.
Je ne peux que souscrire à votre réflexion sur le fait que je n'ai pas tout compris !


Sur Trump et l'objet de ma réaction à votre post, elle ne varie pas. Les éléments que vous apportez au sujet de la puissance militaire grandissante de la Chine sont par contre on ne peut plus exact, et j'ai au moins assimilé ça il y a quelques années déjà.


Pas d'accord avec vous sur le fait que la Corée du Nord ne soit pas un problème pour l'empire du milieu qui a appliqué les sanctions que réclamait l'ONU, organisation soi-disant chargée de la paix et qui pour le prouver réclame des sanctions contre un pays, bref, un lien sur le sujet ici : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180113-le-commerce-entre-chine-coree-nord-plomb-aile


Trump, fait du Trump, comme en Iran, il exhorte les autres pays à respecter les embargos, et une fois fait, il va discuter avec les dirigeants des pays en question, prenant tout le monde à revers.
Relisez moi, je mets tout le conditionnel nécessaire à sa visite à Kim Jung-un, ne perdez pas de vu que le loustic est un habitué des émission de télé réalité, il connait les attendus et utilise les grosses ficelles de ce milieux.

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Joseph P,
Totalement d’accord avec vous sur le “prisme des rapports de force”.
Mais vous êtes-vous posé la question : pour quoi contre la Chine et pourquoi maintenant?
J’ai le sentiment que vous n’avez pas encore tout compris; pourtant il y a une réponse évidente: c’est que la Chine est, sur le plan militaire, devenue un énorme problème pour eux.
Plusieurs faits passés sous silence en Occident:
1) La Chine a mis au point des satellites tueurs de satellites, donc aptes à détruire toute capacité d’observation, de renseignements et d’offensive.
2) le déploiement de l’armee chinoise dans toute la mer.du Sud qui bloque et repousse la VII em Flotte US dans le Pacifique. Pour info, j’en ai été le témoin et la victime involontaire.
3) Les 6 ou 7 agents de la CIA qui ont été abattus par les services de renseignements chinois lors de leur entrée en territoire chinois pour récupérer un certain ‘“Snowden. Là, Obama ne rigolait plus....
4) Elle a mis au point un premier système de cryptage quantique des données , fonctionnant depuis l’espace
5) Que le développement des routes de la soie notamment au travers de certains pays, Malaysie, Pakistan.... Sri Lanka leur permet d’acceder à tout l’ocean Indien via la stratégie du collier de Perles (tous les ports à vocation militaire construits par et avec des capitaux chinois (Malaysie/ Pakistan/ Iran/ Éthiopie/ Kenya/ Ruanda/ Madagascar et peut être une escale à l’ile Maurice....
Pour info, ils ont déjà une base à Djibouti qui emmerde beaucoup les américains
Suivez le voyage de XJP et vous verrez quels autres pays vont bientôt succomber aux US dollars des chinois. Et un certain nombre de ces derniers sont comme par hasard sur la façade atlantique.
6) Les accords Chine -Russie qui bloquent aux américains tout le Pacifique Est...à l’exception du Japon, et toute l’Asie centrale. La Russie exporte beaucoup de gaz en Chine qui lui vend ses produits, sans compter les coopérations sur les plans de la recherche ou militaire ( manœuvres communes...)
7) La Corée du Nord n’est absolument pas un problème pour les chinois et KJU compte bien plus sur XJP que sur Trump. C’est une opération purement commerciale de D. Trump vis a vis de ses électeurs.
Il y en aurait bien d’autres à dire, ceci n’est juste que pour éclairer la situation vue d’un autre point

Message complété le 24/07/2018 16:21:36 par son auteur.

Concernant les satellites, ce n’est pas qu’eux. C’est aussi une gamme de missiles spéciaux qui peuvent détruire des satellites en orbite basse et moyenne.
Enfin, vous avez tous lu dans la prsse, que la Chine avait envoyé des robots véhicules sur la face cachée de la Lune. Un seul est bien arrivé et s’est bien posé. Maintenant, je vous laisse réfléchir au pourquoi de la face cachee.

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Michel1993,
Qui vous a dit qu’une armée (étrangère) « pourrait franchir les frontières des Usa »?
Il serait à mon sens beaucoup plus probable que ce soit les Usa qui déclenchent une guerre ouverte dans un autre pays... Eux au moins ont l’habitude et l’entrainement
Pour votre info: La Chine qui possède 90%, des ressources en minerais rares examine l’idee d’un blocus totale de ces ressources à l’égard des Usa. Cela viendrait très fortement handicaper de nombreux secteurs industriels aux Usa comme l’electronique, la santé , les télécoms, les applications militaires (lasers entres autres...) etc....

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Dubaisain.
Les armés ne franchissent plus les frontières, la finance s'en charge. Les guerres entre grandes nations se déroulent sur des théâtres d'opérations extérieurs.
Un technocrate, ça louvoie, ça lit le code, ça le recrache en forme d'argument, il répond par des chiffres et quand ça coince encore, il a recours aux statistiques.
Trump est le pur produit de l'Amérique, il exerce le pouvoir comme il dirige son business, il casse les codes, s'affranchi de tous les protocoles, répondant en cela à l’exhortation de Christophe Lasch (bien malgré lui je vous le concède, l'a t-il jamais lu ?), il procède aussi par chantage et ne conçoit, comme tout bon affairiste, les relations d'affaires que par le seul prisme des rapports de force.


Une fois dit ceci.
Un technocrate, lorsqu'il a remporté la partie, c'est à dire tout le temps, écrase ses opposants, il s'emploi et emploi surtout l'argent public à les faire disparaître, aucune dissidence n'est tolérée dans leur monde.
Un business man est quant à lui un être brutal en apparence, mais le pragmatisme l'emporte toujours car business is business. Il est en compétition mais une fois remportée la partie, il ne cherche pas à détruire son opposant, bien souvent il l'aide à ne pas sombrer, un opposant est toujours un client potentiel, et si ce n'est lui ce sont ses clients.


Trump cri fort, mais depuis son arrivée à la Maison blanche, ses résultats sont probants, surtout comparativement à ceux de Obama qui, il faut le reconnaître, se tenait bien à table, mais c'est tout.
Rappelons nous que Trump est celui qui a été voir Kim Jong-un, même s'il ne faut bisounourser outre mesure sur cette visite car elle avait incontestablement comme but d'emmerder les Chinois, mais il l'a fait ! Sans oublier qu'il a montré son cul à nos dirigeants bien falots lors du dernier G7, particulièrement l'idiot de service Trudeau...

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"When goods do not cross frontiers, armies will"






Alors on est obligé de subir le monde entier la crasse envahissante et les délocalisation , au nom du fait d'éviter les guerres ?


Pas question , la guerre est préférable à l'humiliation.


Et quelle armée pourrait franchir les frontières des USA ? Cette maxime sent bon le mondialisme.

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En attendant Xi Jing Ping, fait sa tournee des popotes, histoire de verrouiller des axes strategiques et ca va finir par vraiment mal tourner pour nos amis US....
J'espere que cela n'ira pas plus loin, car "Trade barriers constitute isolation; isolation gives rise to hatred, hatred to war, and war to invasion."
"When goods do not cross frontiers, armies will"

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Ne pas utiliser le dollar comme monnaie d'échange n'est ce pas là la première réponse au défi US ?.

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Les dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se retrouvent de mercredi à vendredi pour un sommet annuel à Johannesburg, où la "guerre commerciale" engagée par Donald Trump devrait monopoliser les débats.

En amont de cette réunion, les puissances émergentes avaient donné le ton en dénonçant en juin le "protectionnisme" des Etats-Unis qui "mine la croissance mondiale".

Officiellement, ce 10e sommet - en présence des présidents russe Vladimir Poutine, chinois Xi Jinping, brésilien Michel Temer, sud-africain Cyril Ramaphosa et du Premier ministre indien Narendra Modi - doit débattre de la "Collaboration en vue d'une croissance inclusive et d'une prospérité partagée".

Mais "la spécificité du sommet" de Johannesburg, c'est "le contexte" dans lequel il se tient, a expliqué la semaine dernière le ministre russe de l'Economie, Maxime Orechkine.

"Nous sommes à un moment où les Etats-Unis et la Chine annoncent presque chaque semaine de nouvelles mesures. C'est une guerre commerciale", a-t-il ajouté. "Les discussions entre dirigeants sur le commerce sont particulièrement importantes pour coordonner nos positions."

Ces derniers mois, le président américain Donald Trump a déclaré la guerre à ses principaux rivaux commerciaux, Pékin, Bruxelles et Moscou en tête, dont il a fait des "ennemis".

Après les taxes douanières sur l'acier et l'aluminium visant surtout la Chine, les États-Unis menacent désormais de surtaxer les importations automobiles européennes, de sanctionner les pays qui commercent avec l'Iran et de taxer de façon punitive la totalité des importations chinoises.

Les Etats-Unis ont accusé en 2017 un déficit commercial de 376 milliards de dollars avec Pékin.

La Chine a dénoncé en retour la volonté de Washington de déclencher "la pire guerre commerciale de l'histoire" et riposté en taxant de nouveaux produits américains.

Dans ce contexte, la Chine a récemment plaidé pour renforcer la coopération au sein des Brics.

Lancé en 2009, ce forum, qui réunit plus de 40% de la population mondiale, tente de contrebalancer des règles du jeu économique écrites par les Occidentaux.

- Rapprochement -

Cette stratégie doit permettre de répondre aux "défis posés par le changement de politique de certains pays développés", a expliqué le ministre adjoint chinois des Affaires étrangères Zhang Jun, en visant sans les nommer les Etats-Unis.

Le conflit commercial entre les Etats-Unis et leurs partenaires menace "à court terme" la croissance mondiale, a prévenu la semaine dernière le Fonds monétaire international (FMI).

Il nuit notamment "à tous les membres des Brics", qui ont du coup "un intérêt collectif à promouvoir le commerce" entre eux, confirme Sreeram Chaulia, doyen de l'école des relations internationales de Jinda en Inde.

Cet expert cite en exemple la réponse de l'Union européenne (UE) qui a signé, en représailles à la politique américaine, un accord de libre-échange préférentiel avec le Japon.

"Les accords commerciaux plurilatéraux dans le cadre d'associations de pays comme les Brics sont devenus de plus en plus importants compte tenu des barrières commerciales égoïstes, et au final à court terme, mises en place par les Etats-Unis", estime lui aussi Kenneth Creamer, économiste à l'université sud-africaine du Witwatersrand.

De son côté, la Russie voit dans cette guerre commerciale une bonne raison de développer le commerce en devises nationales entre les pays des Brics.

"Dans tous les pays des Brics, on comprend de plus en plus qu'il faut s'orienter activement" vers des échanges hors dollar, a relevé Maxime Orechkine.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan est aussi attendu cette semaine en Afrique du Sud.

La Turquie ne fait pas partie des cinq pays émergents des Brics, mais est invitée au sommet de Johannesburg en tant que présidente de l'Organisation de coopération islamique (OCI).

M. Erdogan, soutien des rebelles syriens, devrait en profiter pour rencontrer M. Poutine, allié du régime de Bachar al-Assad.

Quant au président chinois Xi, en pleine tournée africaine, il doit rencontrer son hôte sud-africain Ramaphosa dès mardi dans le cadre d'une visite bilatérale d'Etat.

burs-bed/pa/sd/cn

© 2018 AFP

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