Norvège: dernier répit avant une hausse probable des taux

Déjà, rappel utile aux unionistes forcenés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Su%C3%A8de-Norv%C3%A8ge bah oui, un peuple a bel et bien une identité, c'est têtu un peuple, vous avez pas idée...

Par la suite, la Norvège, et il faut le souligner, joue sur son taux directeur et par la même... sur sa monnaie. Dont les Norvégiens disent de leur monnaie "Alt for Norge" soit : tout pour la Norvège ! Un dessin peut être ?

La Norvège a refusé par deux fois d’adhérer à l'UE, la question avait été posée au peuple par référendum, mais là bas, c'est un peu particulier car, non seulement on pose la question au peuple, mais en plus on respecte leur décision. Pas en France, dont les élites autoproclamées n'ont pas entendu le Non au référendum sur la constitution Européenne de 2005, par 55% de rejet tout de même, pas suffisant apparemment.

Arrêt sur image : comment fait ce pays, tout juste 5 millions d'habitants, à résister aux assauts de la concurrence internationale ? Peut être qu'avec les Suisses, les Norvégiens ont un gène particulier ?

Revenons en aux taux directeurs, ils grimpent partout, pas un peu, mais pas avec la BCE qui ne sait comment sortir du piège des Q.E : http://www.europe1.fr/economie/la-bce-maintient-ses-taux-directeurs-au-plus-bas-3719939
Et c'est ici que la monnaie unique va s'avérée être un cauchemar pour la plupart des membres de l'UE, lorsque les taux vont remonter, le refinancement de la dette (car nous en sommes là...) va faire exploser les compteurs de tous les pays. Les subprimes étant passés par là, l'économie actuelle ne tenant que par des bouts de ficelle, les répercussions seront alors bien plus tragiques.

En devenir : coupes claires dans les remboursements (pas dans les dépenses, non non) impôts nouveaux, captation d'argent sur les comptes courants des citoyens en ce compris les comptes épargne et assurance, licenciements massifs. Bref, un avenir radieux...

PS : il ne fait nul doute que le jour où le pétrole Norvégien se tarira, ce pays sera immédiatement candidat à l'UE (si elle existe encore d'ici là, bien entendu), puisque le but de cette belle institution est de protéger les petits n'enfants de l'Europe et des environs...

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La Banque de Norvège a, comme attendu, laissé son taux directeur inchangé jeudi, au plus bas historique de 0,5%, tout en réitérant les signaux selon lesquels une hausse, la première depuis sept ans, interviendrait en septembre.

"Les perspectives et les risques ne semblent pas avoir changé significativement" depuis le dernier rapport de politique monétaire en juin, a indiqué le gouverneur de la banque centrale Øystein Olsen, dans un communiqué.

Ce rapport était fortement annonciateur d'un resserrement de la politique monétaire en septembre.

Le cas échéant, ce serait la première remontée du taux directeur depuis mai 2011.

Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, la Norvège a abaissé puis maintenu ses taux à un niveau historiquement bas pour contrecarrer la chute du cours du baril à compter de 2014 et pour s'aligner sur la pratique de ses principaux compétiteurs.

L'économie norvégienne a cependant renoué aujourd'hui avec une croissance dynamique, d'autant plus que le prix du pétrole a nettement rebondi.

"Comme attendu, peu de nouvelles de la part de la Banque de Norvège", a commenté Jeanette Strøm Fjaere, économiste chez DNB Markets. "Le taux sera relevé en septembre à moins que quelque chose de très inattendu se produise".

À 1,4%, l'inflation reste certes inférieure à l'objectif officiel de la banque centrale (2%) mais l'accélération observée ces derniers mois devrait se poursuivre, selon la banque.

Certains économistes s'inquiètent cependant des effets que les tensions commerciales grandissantes dans le monde et une production industrielle norvégienne jugée décevante récemment pourraient avoir sur la reprise.

© 2018 AFP

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